Je me présente mais je ne m'appelle pas Henri

Je voudrais pourtant bien réussir ma vie, remarquez que je me débrouille pas trop mal jusque là, étant dotée depuis la naissance d'une nature joyeuse... Contrairement à la chanson, non seulement je ne m'appelle pas Henri, mais j'écris sous le pseudonyme de Laure Elisac et je viens de soumettre un de mes romans aux nouvelles plumes : "Oh Lord !" c'est un roman dit sentimental, mais j'ai du mal à avec les catégories. J'aime raconter des histoires modernes, dans lesquelles je plonge des personnages que je regarde vivre, évoluer, surmonter les difficultés, s'amuser et faire l'amour, la vie quoi ! Dans Oh Lord ! mes personnages sont plongés dans un bain très british, l'histoire se passe dans un manoir du Kent, c'est que depuis petite je suis gavée de romans anglais, d'Enid Blyton à Daphné Du maurier en passant par Agatha Christie et Jane Austen, pour terminer avec mon mentor, la plus anglophile des américaines : Elizabeth George.
Cela fait quelques années que je m'autopublie, l'expérience avec Nouvelles plumes est une première. J'espère qu'Oh Lord ! saura trouver ses lecteurs (Messieurs, tous les hommes qui l'ont lu, malgré l'étiquette romance, l'ont beaucoup aimé, alors n'hésitez pas à sortir du cliché qui voudrait réserver ce genre de roman aux femmes) et que j'aurai le plaisir de lire vos fiches ou vos remarques. J'en ai eu beaucoup grâce à l'auto-édition, et c'est toujours enrichissant de lire les avis des lecteurs, en plus du plaisir d'être lu, tout simplement.
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Réponses
J'ai commencé à lire le premier chapitre, je me lance dans une lecture plus sérieuse dès demain.
Je te souhaite tout plein de lecture :-).
Bonjour Cathozie, merci pour ton message, je me réjouis de savoir mes personnages entre tes mains. J'ai cru comprendre que tu es auteur également ? Lecture, écriture, nous voilà déjà deux précieux points en commun !
La lecture m'est nécessaire pour me nourrir et nourrir mes personnages et je tâche d'évaluer avec sérieux lorsque je le fais. D'aucuns diront que je suis très sévère, c'est vrai mais c'est ainsi que j'aimerais être évaluée aussi si (lorsque ?) le roman que j'ai proposé ici arrive(ra) jusque-là. Le premier, malgré neuf évaluations dont huit bonnes et quatre coups de cœur, n'était pas arrivé à l'édition, mais comme tu l'as dit dans ton message initial, être lu est déjà formidable.
En tout cas, à présent que je me suis organisée, je lis les romans que j'évalue avec un bloc et un stylo en main pour (tenter) de ne pas laisser passer la moindre faute et pour y inscrire des questions qui me viennent en cours de lecture. Je te laisse imaginer combien c'est pratique quand on lit surtout au lit ;-).
Oui, j'ai essayé l'auto-édition (directement chez Amazon) pour le second roman que je propose ici et qui est le premier d'une série de quatre (que j'appelle ma série australienne), mais il n'a pas eu le succès escompté et ici, il est encore en pré-sélection. Je préviendrai quand il sera en ligne, s'il passe ce stade.
Quant à celui qui a été refusé ici au printemps, (il fallait qu'ils meurent) dans la catégorie Policier, je suis en pleine relecture. Je ne sais pas encore ce que j'en ferai : le re proposer ici ou l'envoyer à un éditeur ou l'auto-éditer.
Non, il n'est pas encore disponible. "Une si longue absence" est toujours en pré-sélection pour le moment, et le précédent n'est plus en évaluation.
Bonjour Laure, bravo pour la présentation, elle apporte un sourire salvateur en ce lundi matin aussi pluvieux dans ma tête que dehors… !
Est-ce que ce cher Henri et son rythme universel accompagnerait bien la lecture de ton récit par hasard ?
En tout cas, ça accompagne très bien la lecture de ton résumé et de ton premier chapitre héhé (et puis, une fois qu'on l'a en tête, il ne veut plus partir…).
Je te souhaite beaucoup de succès.
On voit là comme la culture est mouvante de nos jours. J'avais fait la même vanne (Je m'présente, mais j'm appelle pas Henri) devant des jeunes de 20 ans : bide absolu...
En tout cas bienvenue Laure... je suppose que si ta BO était "Last Christmas" que ton roman concourt pour le prix de la romance... j'ai bon ?
Mais le prochain que je posterai sera dans le cadre d'un concours, ça oui...
Oui, c'est possible... LOL !
Gilbert Montagné fait son retour ? Celle là, je ne l'avais pas vue venir ! Donc Henri qui veut réussir sa vie, être aimé, sans traverser la rue et devenir serveur alors qu'il voulait devenir une idole a ses chances pour le méga come-back !
Je n'ai encore jamais présenté mes romans aux concours NP, et les nouvelles que j'ai présenté à des concours m'ont valu un seul prix : celui de la nouvelle la plus hors sujet du concours...
Je n'aime pas particulièrement le principe, car comme Zazie, j'achète un monde où tout le monde gagne... mais pas de bol, ce n'est pas celui où nous vivons... donc pas le choix...
Quant à mes deux premiers romans présentés sur NP, laissons leur pitch parler pour eux :
La fille de demain (8,44/10 sur NP) :
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13 novembre 2015. Il est des concerts qui ne se terminent pas comme prévu.
Alors que Vincent agonise, fauché par les balles des terroristes, il n'a qu'un regret : ne jamais avoir trouvé Caillean, la femme de ses rêves. Caillean est belle, Caillean est intelligente, Caillean est tout et plus encore... Caillean n'a qu'un seul défaut : celui de n'être qu'une chimère, née de son imagination.
Juste avant que Vincent ne sombre dans l'inconscience apparaît comme surgie de nulle part une mystérieuse jeune femme. Vincent a le temps de la reconnaître : c'est elle, c'est Caillean...
Qui est-elle ?
D'où vient-elle ?
Pourquoi sauve t-elle Vincent ?
Comment va réagir le gouvernement en découvrant son existence, ainsi que la technologie dont elle est porteuse ?
Enfin Caillean n'est-elle pas, elle aussi, manipulée pour le meilleur... ou le pire ?
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C'est arrivé en avril (8,97/10 sur NP) :
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Si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte ?
Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ?
Pour Vincent, c’est arrivé en avril. Le jour de sa rencontre avec Karine.
Qui est-elle ?
Quel est son lien avec la destruction des grandes villes ?
Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ?
Car s’il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ?
Une aventure haletante, un road trip à travers les États-Unis, une chasse à l’homme impitoyable, une machination implacable doublée d’une histoire d’amour entre deux êtres réunis par le destin… ou autre chose…
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Quant au prochain, surprise...
Voilà voilà... et toi ?
Perso, j'ai mon hypothèse : Il est de notoriété publique que Laffont refuse environ 6000 manuscrits par an. Si tous ces 6000 devaient être envoyés sur NP, il y aurait 6000 romans à évaluer ici chaque année, or nous sommes loin de ce chiffre. Et même si tous les auteurs refusés par cet éditeur n'acceptent sans doute pas la proposition de redirection sur NP je ne vois pas moins 10% l'accepter... (en effet, 10% de 6000 ça fait quand même 600... soit plus que le nombre de romans évalués chaque année sur NP).
Après, écrire pour le public, tenter de l'intéresser à chaque page, ma foi, je dirais que c'est notre devoir en tant qu'auteurs...
Bide absolu malgré l'universalité reconnue de Henri ?! Alors qu'il passe à toutes les soirées, tous les mariages, tous les anniversaires, et même en boite ?
Ce n'est pas la culture de Henri que je remets en question, c'est l'humour des après 2000 x)
Sinon, par certaine non plus qu'un happy end est nécessaire pour vendre. Je comprends plutôt que c'est au démarrage de rentrer dans le moule "commercial". Les premiers chapitres, le premier livre… ils doivent être calibrés pour la vente. Ensuite, pour les prochains livres, ou la fin du premier (bref, ce que le stagiaire ne survole pas avant de jeter le manu à la poubelle) l'auteur me semble plus libre, justement, car il a réussi l'exploit de se démarquer au début. Ca me rappelle notre ancienne conversation Philippe TNK : à mon avis (comme je suis têtue), ce n'est pas tellement le livre que l'auteur vend ensuite, c'est son propre nom sur la page de couverture ! Certains auteurs (que je ne citerai pas) produisent en chaîne des romans totalement inintéressants OU contraires aux "cases" commerciales alors que leur premier livre, ou les premiers, sont parfaitement calibrés ! Mais, et alors ? Les lecteurs se souviennent de lui, son univers les réconfortent, et tant que ce n'est pas pourri, il continuera de vendre, car au début, il les a accrochés… A la fin, la fin, il en fait ce qu'il veut ^^ Il vendra quand même. Car tout le monde veut la savoir, la fin ! Bonne ou pas, l'essentiel est de faire parler !
On retrouve ce constat dans la littérature, le cinéma ou les séries…
Le plus important, pour l'aspect commercial, me semble donc inhérent au démarrage. Ensuite, et seulement, on est libre...
Heureusement, il y aura toujours des exceptions. Des artistes qui ont tout donné au début, qui ont accroché par leur originalité (au lieu d'accrocher pour leur potentiel commercial), et qui sont tombés ensuite dans les cases à cocher, mais globalement ça va plus dans l'autre sens… et ça ne semble pas s'arranger
" Bonne humeur, bonne humeur, où t'es-tu envolée ? "
Oh, pour en revenir aux renvois des éditions Laffont !
C'est la MODE !? Même méthode chez Fleuve noir et chez Gallimard. Le renvoi bien poli qui introduit, chez l'auteur, une tonne d'interrogations : "ça veut dire qu'ils ont aimé ? ça veut dire qu'ils auraient pu le publier si c'était entré dans leur catalogue ? ça veut dire que je peux espérer ? ça veut dire qu'ils l'ont… qu'ils l'ont…. LU ?!"
Réponse d'un éditeur à qui j'ai posé la question : "Manière polie de décliner (…) sans connaître les desiderata des autres éditeurs"
Douche froide….
Ma foi, ça m'a tout de même fait plaisir de ne pas recevoir un simple et laconique (et poli) "merci, mais non merci". J'avais trouvé leur formulation plutôt généreuse, même si le résultat flirte de bien près avec le refus pur et simple : "Cependant, ayant à cœur d'accompagner les nouveaux talents, nous nous sommes rapprochés des éditions Nouvelles Plumes, dans le cadre d'un partenariat, et souhaitons leur transmettre votre manuscrit." Au moins, cela m'a fait découvrir NP dont je n'avais jamais entendu parler avant cela.
Parce que les interrogations, ça ne manque pas ici non plus quand le comité de lecture choisit de ne pas éditer un roman malgré de bonnes appréciations (sauf une en ce qui me concerne).
On comprend parfaitement que tout ne soit pas éditable (en l'état au moins). C'est ainsi. Et on tâche de comprendre aussi qu'aucune raison ne soit donnée au refus. Je me dis que parfois c'est parce qu'on a un roman qui oscille entre plusieurs genres et qu'il est difficile de choisir lors du dépôt du manuscrit, mais du coup, on est dans une expectative douloureuse sur ce qu'il faudrait "retravailler" comme le conseille le mail de refus.
J'ai trouvé en NP le moyen de lire les ouvrages des autres (avec un objectif plus critique que récréatif) et c'est de cette façon que j'ai pu (et je peux encore) relire mon manuscrit avec plus d'acuité que je ne l'avais fait jusque-là (plus d'une dizaine de relectures à objectifs différenciés). Je sais qu'on peut relire durant trente ans nos romans et qu'on y trouvera toujours à redire et à corriger (ne serait-ce que parce que notre humeur a changé entre deux lectures par exemple), mais quand je relève chez d'autres, ce que je considère comme peu agréable à "l'oreille", je sais que je dois travailler à ne pas risquer de tomber dans les mêmes travers. Cela m'aide vraiment beaucoup. Le seul inconvénient est que, quand je lis les autres, je n'ai plus le temps (en tout cas pas assez de temps) pour travailler à mon écriture.
Ah, là, là ! Quel cruel dilemme ! :-)
Dans le cas de Laffont, ils auraient très bien pu te dire ça pour se donner une bonne image alors qu'en réalité tout les refusés recevraient ce mail, malgré ce qu'ils t'ont dit. Comment savoir ? Seuls les stats peuvent te donner la réponse et, comme démontré dans un post-ci dessus, vu le nombre de refusés chez Laffont, il est impossible qu'ils donnent ce sauf conduit à tout le monde. Donc pour le coup, Laffont t'a probablement dit la vérité.
C'est pour ça que je me fie aux stats et aux chiffres vérifiables plutôt qu'au déclaratif, et je recoupe les sources.
C'est plus compliqué que ça. Pour la bonne et simple raison que tout ce qui marche finit à un moment par ne plus marcher... et que les plus grands succès sont des romans qui ont cassé les codes. Par exemple les histoires de sorciers, c'était has been de chez has been avant qu'un certain Harry ne pointe le bout de ses lunettes...
Donc ce qui est commercial et ce qui ne l'est pas est loin d'être facile à déterminer... en tout cas, ça l'est bien moins qu'on ne veut le croire...
Ça y est ! Je viens de rendre ma fiche de lecture.
Pour te donner une idée... je suis allée télécharger le second tome :-).
Allez les autres, lisez, lisez !
Je sais bien que les anglosaxons pratiquent un protectionnisme qui ne dit pas son nom en snobant les traductions... mais n'y a t-il pas moyen de faire passer ton texte pour celui d'une américaine expatriée en France ? Cette dernière serait légitime, non ? Après tout, quand Aurélie Valognes a lancé son "mémé dans les orties" en AE, elle habitait en Italie, or le roman est paru sur Amazon France...
Si tu crois en ton livre, faut te battre pour qu'il soit reconnu à sa juste valeur !
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...