Bonjour Laure et bienvenue par ici, J'ai commencé à lire le premier chapitre, je me lance dans une lecture plus sérieuse dès demain. Je te souhaite tout plein de lecture :-).
Bonjour Cathozie, merci pour ton message, je me réjouis de savoir mes personnages entre tes mains. J'ai cru comprendre que tu es auteur également ? Lecture, écriture, nous voilà déjà deux précieux points en commun !
Ça y est ! Je viens de rendre ma fiche de lecture. Pour te donner une idée... je suis allée télécharger le second tome :-).
Allez les autres, lisez, lisez !
Oh merci Cathozie ! Quelle joie de lire ton retour. Bon eh bien je me réjouis de savoir que le tome 2 est entre tes mains ;-)
Je ne sais pas comment on fait pour avoir accès aux fiches de lecture, doit-on attendre la fin des évaluations ? Je vais aller trainer mes guêtres sur le site pour voir si je trouve quelque chose...
Bonne lecture à toi
Tu n'auras pas les fiches tant que ton roman n'aura pas terminé son évaluation. Si tu le souhaites, je peux t'envoyer en MP ma fiche de lecture, en même temps que mon fichier Word de relevé des erreurs et avis divers sur ton roman.
Je ne sais pas comment on fait pour avoir accès aux fiches de lecture, doit-on attendre la fin des évaluations ? Je vais aller trainer mes guêtres sur le site pour voir si je trouve quelque chose...
Bonne lecture à toi
Pas d'accès aux fiches, elles sont mises en ligne "en bloc" à la date de fin d'évaluation (initiale ou prolongée selon les cas). Mais via le forum Cathozie peut éventuellement te l'adresser en pièce jointe si elle le veut.
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Nous n’avons jamais eu une
réponse ferme disant : Vous ne pouvez pas
donner votre avis sur un manuscrit en évaluation ici !
Mais puisque la mise en ligne "en bloc"
des évaluations laisse supposer que NP préfère la neutralité, jusqu’à présent je me suis abstenue de m’exprimer publiquement
avant la parution des fiches.
Et pourtant j’avais très envie de dire :
— "Les Syyrs" est un roman génial à
ne pas louper !
— "Hourdis" m’a remuée comme peu de
romans auparavant !
— "Le bois des cendres" est le
manuscrit le plus abouti que j’ai lu depuis longtemps !
— Il faut absolument lire "Sombre
été" !
— "Jusqu'où va l'amour ?" est le
roman qui m’a le plus marquée cette année !
Il serait dommage qu’un manuscrit soit pénalisé
par la faute d’un "supporter" ignorant une règle (tacite ou exprimée)...
Par contre chaque fois que j’identifie l’auteur je
m’empresse de lui donner copie de sa fiche en MP pour l’aider à patienter.
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Elle m'en a faite une sur mon roman... bon, qui ne comptait pas vu qu'elle me l'a remise "en main propre" après la décision des NP... mais disons que si elle avait influencé ses collègues, ma note NP de 8,97 / 10 aurait été plus proche de mes notes habituelles du temps où j'étais scolarisé... et pas très scolaire, si tu vois ce que je veux dire...
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Elle m'en a faite une sur mon roman... bon, qui ne comptait pas vu qu'elle me l'a remise "en main propre" après la décision des NP... mais disons que si elle avait influencé ses collègues, ma note NP de 8,97 / 10 aurait été plus proche de mes notes habituelles du temps où j'étais scolarisé... et pas très scolaire, si tu vois ce que je veux dire...
Les bonnes notes ne font pas les artistes, pas plus que l'argent fait le bonheur, sinon on saurait dès l'école primaire qui seront les génies de demain (les 20/20) et qui ont les parents les plus riches (les enfants qui sourient le plus).
Je suis très tentée de lire les manuscrits proposés mais je m'abstiens tant que mon roman est à l'étude parce que j'ai un peu peur du conflit d'intérêt. Je me dis aussi que c'est une sacrée responsabilité lorsqu'on sait qu'en mettant un 7/20 on empêche l'auteur d'être édité. Comment vous gérez tout ça ?
Elles sont mises en ligne en bloc afin d'éviter que les premiers lecteurs influencent les suivants.
Il est intéressant de constater que les chroniques NP divergent fortement d'un lecteur à l'autre (normal : chaque lecteur doit faire son opinion soi-même) alors que les retours sur des sites comme Babelio influencent les retours suivants...
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Elle m'en a faite une sur mon roman... bon, qui ne comptait pas vu qu'elle me l'a remise "en main propre" après la décision des NP... mais disons que si elle avait influencé ses collègues, ma note NP de 8,97 / 10 aurait été plus proche de mes notes habituelles du temps où j'étais scolarisé... et pas très scolaire, si tu vois ce que je veux dire...
Les bonnes notes ne font pas les artistes, pas plus que l'argent fait le bonheur, sinon on saurait dès l'école primaire qui seront les génies de demain (les 20/20) et qui ont les parents les plus riches (les enfants qui sourient le plus).
Je suis très tentée de lire les manuscrits proposés mais je m'abstiens tant que mon roman est à l'étude parce que j'ai un peu peur du conflit d'intérêt. Je me dis aussi que c'est une sacrée responsabilité lorsqu'on sait qu'en mettant un 7/20 on empêche l'auteur d'être édité. Comment vous gérez tout ça ?
Les notes sont sur 10 chez NP, donc un 7 n'est pas une très mauvaise note. De même, et ce n'est que mon avis, un 10/10 n'est pas forcément gage d'un livre extraordinaire, mais plutôt d'un livre qui a un bon potentiel sans passer par un remaniement total. Dans ce cas, le 10/10 offre une chance supplémentaire à ce livre d'être "mieux regardé" (peut-être) par le comité de lecture.
Je ne vois guère le problème à lire les romans des autres pendant l'évaluation de nos ouvrages. Quand notre roman arrive à l'évaluation, le sort en est jeté si l'on peut dire, et à moins d'être des gens vindicatifs et jaloux des autres qui se lancent dans l'écriture... J'ai longtemps corrigé des dissertations et je ne notais que la technique argumentaire et non l'avis du rédacteur. Je crois être assez objective pour oublier que moi aussi je vais être évaluée (ou pas, mon second roman proposé ici étant toujours en pré-sélection). Au contraire, je trouve très enrichissant, voire indispensable, de lire en parallèle d'écrire.
Quant à la responsabilité, je suis d'accord, c'est assez lourd, mais c'est aussi important de confronter les auteurs à leurs erreurs d'écriture, leurs clichés (entre autres) et ce, dans le seul but qu'ils sachent s'ilsveulent les corriger ou non. Si c'est non, c'est leur choix et la seule chose que cela m'apprendra, c'est que je ne suis pas lectrice de ce style. Dans ce cas, l'auteur est seul maître du jeu, mais c'est en connaissance de cause qu'il "rejette" une partie du lectorat.
Un jour, au lieu de lire le premier chapitre d'un roman, je l'ai téléchargé par erreur et oh ! horreur, il y avait déjà 20 fautes dans ce premier chapitre. Je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout et je n'ai pas rendu de fiche de lecture. Je trouve dommage que certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être relus. Je sais que c'est faux et que parfois souvent on ne voit pas ses propres fautes, mais quelle chance a ce type de roman avec un comité de lecture professionnel ? Alors je sais ce qu'on va me dire : que l'on vient ici pour se confronter à des lecteurs et c'est totalement exact, mais c'est compliqué de lire quand on a le stylo (ou clavier) en main pour en faire le relevé avec l'explication qui va avec. Même dans un roman noté 10/10, il y a des fautes à corriger. La différence, c'est que la correction n'a pas pris l'essentiel du temps et de l'énergie, faisant perdre le fil de l'intrigue.
J'adhère complètement à la réponse de Cathozie. En attendant de recevoir mes évaluations, je passe mon temps à lire les autres, sur ce site ou ailleurs. Mon échelle de notation est très large et mes appréciations honnêtes. Même si je suis en "compétition", je ne peux pas m'empêcher de mettre un 10 avec coup de coeur quand cela en vaut la peine (le dernier en date étant pour le Deuil des Nénuphars, voilà, en plus, je suis maso, je le cite). Mais je peux descendre à 4 (ou même 2 sur un autre site, où la qualité est en général moindre qu'ici) quand je trouve que j'ai perdu mon temps avec un ouvrage que je ne conseillerais à personne. Sur certains sites, on nous demande de ne mettre que des bonnes notes, ce que je trouve totalement inutile. Quant à la responsabilité, oui, c'en est une. Mais il faut aussi bien se rendre compte qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Certains livres où j'ai mis la note maximale ont reçu de mauvaises notes d'autres lecteurs. Ce sera peut-être aussi le cas du Deuil des Nénuphars car c'est une oeuvre très spéciale. Chaque lecteur ne fait que donner son avis. C'est à l'auteur d'en tirer ou non des leçons. Pour ce qui est de l'édition, entrent alors en jeu des considérations commerciales en plus, qui échappent sans doute à beaucoup d'entre nous.
Je suis très tentée de lire les manuscrits proposés mais je m'abstiens tant que mon roman est à l'étude parce que j'ai un peu peur du conflit d'intérêt. Je me dis aussi que c'est une sacrée responsabilité lorsqu'on sait qu'en mettant un 7/20 on empêche l'auteur d'être édité. Comment vous gérez tout ça ?
Quant à la responsabilité, je suis d'accord, c'est assez lourd, mais c'est aussi important de confronter les auteurs à leurs erreurs d'écriture, leurs clichés (entre autres) et ce, dans le seul but qu'ils sachent s'ilsveulent les corriger ou non. Si c'est non, c'est leur choix et la seule chose que cela m'apprendra, c'est que je ne suis pas lectrice de ce style. Dans ce cas, l'auteur est seul maître du jeu, mais c'est en connaissance de cause qu'il "rejette" une partie du lectorat.
Un jour, au lieu de lire le premier chapitre d'un roman, je l'ai téléchargé par erreur et oh ! horreur, il y avait déjà 20 fautes dans ce premier chapitre. Je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout et je n'ai pas rendu de fiche de lecture. Je trouve dommage que certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être relus. Je sais que c'est faux et que parfois souvent on ne voit pas ses propres fautes, mais quelle chance a ce type de roman avec un comité de lecture professionnel ? Alors je sais ce qu'on va me dire : que l'on vient ici pour se confronter à des lecteurs et c'est totalement exact, mais c'est compliqué de lire quand on a le stylo (ou clavier) en main pour en faire le relevé avec l'explication qui va avec. Même dans un roman noté 10/10, il y a des fautes à corriger. La différence, c'est que la correction n'a pas pris l'essentiel du temps et de l'énergie, faisant perdre le fil de l'intrigue.
Merci pour ta réponse, c'est très intéressant à lire. Cela me rappelle une auteure, sur un forum à qui j'avais fait remarquer que son roman comportait beaucoup, beaucoup de répétitions au niveau de l'intrigue et elle m'avait répondu "Ah oui, c'est vrai, mais j'avais la flemme de le réécrire." Bon, alors pour moi qui suis très pointilleuse et très à cheval sur la partie "artisanale" du métier ce genre de réponse me rend dingue.
C'est pour ça que j'ai du mal à me ranger dans la catégorie sentimentale, parce que je ne me retrouve pas dans ces auteures qui publient au kilomètres des successions de clichés avec des héroïnes écervelée qui donnent une image bécasse de la femme. Je ne me retrouve pas dans cette écriture fast-food. Je suis d'ailleurs très curieuse de lire les romans proposés dans cette catégorie chez NP, mais je n'ai pas ta noblesse d'âme, Cathozie, j'ai un peu peur, si je tombe sur ce genre de roman de rendre une fiche de lecture intransigeante, possiblement vécue comme impitoyable pour l'auteur parce que mine de rien, tous ces apprentis écrivains qui se contentent de réécrire toujours la même histoire à la va-vite, ça pollue le milieu de l'auto-édition comme le milieu de l'édition, en noyant dans une masse de médiocrité des artistes-artisants dont je me revendique, qui ont à cœur de livrer une oeuvre, au sens artistique et artisanale du terme.
Attention je n'ai rien contre le fast-food, ma génération lisait du Harlequin, mais ni les éditeurs, ni les auteurs, ni les lecteurs ne faisaient semblant de croire que c'était autre chose que du Harlequin. Je suis parfois agacée de voir le genre pris d'assaut par des auteurs qui savent à peine épeler leur prénom et qui font baisser le niveau, tout simplement.
Je précise juste mon propos. Que @Cathozie m'ait fait son retour ne me gêne en rien. Je n'ai jamais demandé qu'il soit en mode "école des fans" et ne lui en ai pas voulu pour son retour (je lui ai d'ailleurs confirmé par mail). Il y a des points objectifs qui vont servir pour la version 3.0 du texte, et d'autres plus subjectifs il est vrai.
Mais il est important que son retour reste le sien et qu'il n'influence pas, en bien comme en mal, celui d'un(e) autre évaluateur/trice, afin que toutes les évals reçues par les romans ne portent que la trace du ressenti du lecteur ayant émis l'éval, et non d'une influence tierce.
Voilà pourquoi je soutiens le concept pourtant frustrant de mise en ligne en bloc des fiches de lecture, utilisé à l'heure actuelle et à mon avis à bon escient par les Nouvelles Plumes.
Laure Elisac a dit :...des successions de clichés avec des héroïnes écervelée qui donnent une image bécasse de la femme...
Cette image "bécasse" peut être véhiculée dans tous les genre, mais pose problème :
Exemple : quand dans un roman d'aventure tu écris qu'un homme sauve une femme, ça fait tout de suite "oh la la le cliché machiste du prince sauvant la princesse", alors que quand tu écris l'inverse (une femme sauvant un homme), tu as des retours genre : "Ton personnage féminin a un comportement trop masculin. En tant que femme, je ne me suis pas reconnue en elle" (précisons que j'ai vraiment eu ces deux retours, pour deux héroïnes différentes néanmoins). Et si un mec sauve un mec ou une fille une fille, tu finis en littérature LGBT... si c'est volontaire, c'est bien, mais si ce n'est pas l'effet voulu... sans parler ceux qui ne l'accepteraient pas (Toute la France n'est pas un quartier Bobo...)...
Voilà. Juste pour dire qu'il n'est pas facile de traiter de ces sujets de nos jours...
Je précise juste mon propos. Que @Cathozie m'ait fait son retour ne me gêne en rien. Je n'ai jamais demandé qu'il soit en mode "école des fans" et ne lui en ai pas voulu pour son retour (je lui ai d'ailleurs confirmé par mail). Il y a des points objectifs qui vont servir pour la version 3.0 du texte, et d'autres plus subjectifs il est vrai.
Mais il est important que son retour reste le sien et qu'il n'influence pas, en bien comme en mal, celui d'un(e) autre évaluateur/trice, afin que toutes les évals reçues par les romans ne portent que la trace du ressenti du lecteur ayant émis l'éval, et non d'une influence tierce.
Voilà pourquoi je soutiens le concept pourtant frustrant de mise en ligne en bloc des fiches de lecture, utilisé à l'heure actuelle et à mon avis à bon escient par les Nouvelles Plumes.
Je suis d'accord avec toi pour le retour en ligne du bloc des fiches de lecture, et je suis sûre que le retour de Cathozie t'a apporté beaucoup dans ta progression d'auteur.
Laure Elisac a dit :...des successions de clichés avec des héroïnes écervelée qui donnent une image bécasse de la femme...
Cette image "bécasse" peut être véhiculée dans tous les genre, mais pose problème :
Exemple : quand dans un roman d'aventure tu écris qu'un homme sauve une femme, ça fait tout de suite "oh la la le cliché machiste du prince sauvant la princesse", alors que quand tu écris l'inverse (une femme sauvant un homme), tu as des retours genre : "Ton personnage féminin a un comportement trop masculin. En tant que femme, je ne me suis pas reconnue en elle" (précisons que j'ai vraiment eu ces deux retours, pour deux héroïnes différentes néanmoins). Et si un mec sauve un mec ou une fille une fille, tu finis en littérature LGBT... si c'est volontaire, c'est bien, mais si ce n'est pas l'effet voulu... sans parler ceux qui ne l'accepteraient pas (Toute la France n'est pas un quartier Bobo...)...
Voilà. Juste pour dire qu'il n'est pas facile de traiter de ces sujets de nos jours...
"Et si un mec sauve un mec ou une fille sauve une fille, tu finis en littérature LGBT" tu me fais trop rire !!! Que penser d'un mec qui sauve un chien ? Damned !
Je ne me reconnais absolument pas dans le mouvement hystéro-frigido-féministe actuel, pourtant je trouve que la littérature sentimentale (dont les auteures sont paradoxalement majoritairement des femmes) donne une image de la femme insipide, superficielle et stupide. Helen Fielding avec Bridget Jones a surfé un peu sur l'héroïne drôle parce que maladroite, mais elle le fait avec subtilité. On dirait qu'aujourd'hui dans 9 livres sur 10 l'héroïne est bête à manger du foin, inculte et ne pense qu'au shopping. D'ailleurs elle cherche un homme comme elle se choisit un sac à main. Je crois que je préfère encore un bon OSS117... et d'ailleurs, il y a deux semaines, quand j'ai crevé sur la route, je n'étais pas du tout dérangée de demander à un homme de me changer ma roue. Moi j'aime bien quand c'est l'homme qui sauve la femme ;-)
La mise en ligne en bloc me semble une bonne politique de neutralité. Après que sur le forum on discute un peu plus avant ne me semble pas problématique. Les forumeurs sont dans une démarche différente du simple pur lecteur.
Je suis très tentée de lire les manuscrits proposés mais je m'abstiens tant que mon roman est à l'étude parce que j'ai un peu peur du conflit d'intérêt. Je me dis aussi que c'est une sacrée responsabilité lorsqu'on sait qu'en mettant un 7/20 on empêche l'auteur d'être édité. Comment vous gérez tout ça ?
Quant à la responsabilité, je suis d'accord, c'est assez lourd, mais c'est aussi important de confronter les auteurs à leurs erreurs d'écriture, leurs clichés (entre autres) et ce, dans le seul but qu'ils sachent s'ilsveulent les corriger ou non. Si c'est non, c'est leur choix et la seule chose que cela m'apprendra, c'est que je ne suis pas lectrice de ce style. Dans ce cas, l'auteur est seul maître du jeu, mais c'est en connaissance de cause qu'il "rejette" une partie du lectorat.
Un jour, au lieu de lire le premier chapitre d'un roman, je l'ai téléchargé par erreur et oh ! horreur, il y avait déjà 20 fautes dans ce premier chapitre. Je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout et je n'ai pas rendu de fiche de lecture. Je trouve dommage que certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être relus. Je sais que c'est faux et que parfois souvent on ne voit pas ses propres fautes, mais quelle chance a ce type de roman avec un comité de lecture professionnel ? Alors je sais ce qu'on va me dire : que l'on vient ici pour se confronter à des lecteurs et c'est totalement exact, mais c'est compliqué de lire quand on a le stylo (ou clavier) en main pour en faire le relevé avec l'explication qui va avec. Même dans un roman noté 10/10, il y a des fautes à corriger. La différence, c'est que la correction n'a pas pris l'essentiel du temps et de l'énergie, faisant perdre le fil de l'intrigue.
Merci pour ta réponse, c'est très intéressant à lire. Cela me rappelle une auteure, sur un forum à qui j'avais fait remarquer que son roman comportait beaucoup, beaucoup de répétitions au niveau de l'intrigue et elle m'avait répondu "Ah oui, c'est vrai, mais j'avais la flemme de le réécrire." Bon, alors pour moi qui suis très pointilleuse et très à cheval sur la partie "artisanale" du métier ce genre de réponse me rend dingue.
C'est pour ça que j'ai du mal à me ranger dans la catégorie sentimentale, parce que je ne me retrouve pas dans ces auteures qui publient au kilomètres des successions de clichés avec des héroïnes écervelée qui donnent une image bécasse de la femme. Je ne me retrouve pas dans cette écriture fast-food. Je suis d'ailleurs très curieuse de lire les romans proposés dans cette catégorie chez NP, mais je n'ai pas ta noblesse d'âme, Cathozie, j'ai un peu peur, si je tombe sur ce genre de roman de rendre une fiche de lecture intransigeante, possiblement vécue comme impitoyable pour l'auteur parce que mine de rien, tous ces apprentis écrivains qui se contentent de réécrire toujours la même histoire à la va-vite, ça pollue le milieu de l'auto-édition comme le milieu de l'édition, en noyant dans une masse de médiocrité des artistes-artisants dont je me revendique, qui ont à cœur de livrer une oeuvre, au sens artistique et artisanale du terme.
Attention je n'ai rien contre le fast-food, ma génération lisait du Harlequin, mais ni les éditeurs, ni les auteurs, ni les lecteurs ne faisaient semblant de croire que c'était autre chose que du Harlequin. Je suis parfois agacée de voir le genre pris d'assaut par des auteurs qui savent à peine épeler leur prénom et qui font baisser le niveau, tout simplement.
ça ne t'arrive jamais d'être agacée, toi aussi ?
Je suis absolument effarée qu'un auteur puisse avoir ce genre de réponse (la flemme de réécrire). Que l'on dise que c'est ainsi qu'on voit son écriture et que l'effet de répétition était l'effet recherché, je comprends et pourquoi pas ? Mais la "flemme de réécrire" (donc de faire un minimum d'effort pour être lu(e)), donne tout simplement envie de noter cet "auteur" (j'ai du mal à l'appeler ainsi) dans une liste noire à ne plus jamais lire. Ce que cela me fait venir en tête, c'est : quelle tristesse et quelle pauvreté !
Je me suis rangée dans Policier pour mon premier roman évalué ici (le cinquième écrit), mais du coup, un des commentaires que j'ai obtenu trouvait ça nul et deux autres trouvaient que trop de place était réservée à l'histoire d'amour. Pourtant, ce n'est pas qu'un roman sentimental, c'est avant tout une intrigue policière, je trouve dommage qu'on ne puisse pas choisir a minima deux catégories pour classer nos romans, mais ce n'est pas propre à NP, à l'évidence. Dommage ! Le suivant qui se trouve en pré-sélection, je l'ai rangé dans sentimental, sans grande conviction puisque tout le début est plutôt un voyage initiatique. C'est la règle du jeu, on s'y plie, mais rien ne nous empêche d'aborder le sujet ici... peut-être sera-t-il lu, et un jour entendu par les éditrices de NP :-).
J'ai déjà rendu une fiche de lecture intransigeante, mais j'ai évité la note en-dessous de 6. Je dois être un peu lâche, mais je n'ai pas envie que la note fasse le travail de critique. Quant à la manière dont l'auteur reçoit la critique, j'aurais sincèrement et cruellement envie de dire que ce n'est pas tellement mon problème. On est venue ici pour recevoir des avis, on s'est exposés à en recevoir.
Alors c'est vrai qu'un avis négatif peut faire très mal. Celui que j'ai reçu m'a fait mal, parce qu'il n'était pas argumenté (que veut dire "pas d'élan dans l'écriture, vocabulaire fade", si on ne donne pas d'exemple concret de ce qui nous a fait dire cela ?) La seule critique qui vaille est celle qui construit pas celle qui ne fait que détruire. C'est la raison pour laquelle je m'ingénie à argumenter le pourquoi de telle ou telle remarque ou suggestion. Cela peut aller d'un rappel à la mise en forme d'un dialogue ou de règles de grammaire basiques (la concordance des temps, si souvent malmenée par exemple), à une critique plus sur le fond. Le macho absolu me hérisse le poil, quel que soit le roman et le sexe de l'auteur, mais si le personnage est construit ainsi et que les affirmations au cours du roman confirment que cela est nécessaire à l'intrigue, pas de souci pour moi ; tous les personnages n'ont pas à être sympathiques et quand on parvient, en tant qu'auteur, à rendre un personnage suffisamment crédible pour être critiqué, je trouve cela très positif, non ? Par contre, si son machisme semble être le reflet de la pensée de l'auteur, j'ai plus de mal. Quand je lis, j'ai besoin de trouver une clé pour savoir si l'auteur amène une critique d'un défaut ou trait de caractère qu'il souhaite dénoncer, ou s'il adhère à ces comportements. Je pourrais donner l'exemple des héros qui se font justice eux-mêmes. L'auteur veut-il dénoncer le problème ou au contraire est-il d'accord sur le principe ?
De même je me pose parfois des questions qui peuvent peut-être permettre à l'auteur - s'il (ou si elle) veut bien y répondre - d'orienter une indication supplémentaire pour préciser sa pensée. Après tout, je suis madame toutlemonde et je suppose que d'autres personnes se les posent sans doute aussi, notamment quand je relève une incohérence flagrante.
Mon post était bien plus long, mais cela devait être trop long à la fois au sens de nombre de caractères et de durée de composition. Bref !
Je terminais en disant en substance que bien sûr je suis souvent agacée par des écrits que j'estime "foutage de gueule", même si souvent (toujours ?) celles et ceux qui les ont produits sont de bonne foi j'en suis sûre.
Et pour en revenir à la publication des fiches en fin d'évaluation, je suis tout à fait d'accord avec @TNK et @Atlas Johan : il faut qu'elles restent secrètes et soient toute publiées en même temps.
Je me disais aussi que ce serait sympa de pouvoir lire les livres qui ont déjà été évalués par d'autres après que les fiches ont été publiées sur le site. Mettre face à face "auteurs de fiches" et les livres qu'ils ont aimés ou pas aimés m'aurait bien intéressée parfois. Jusque-là, je n'ai pas réussi. Est-ce possible ? Genre, Untel a évalué ce livre, on va lire sa fiche et on va lire un extrait du livre en question... juste par curiosité.
Je terminais en disant en substance que bien sûr je suis souvent agacée par des écrits que j'estime "foutage de gueule", même si souvent (toujours ?) celles et ceux qui les ont produits sont de bonne foi j'en suis sûre.
Tu me rassures !!!! Par contre, pour le côté bonne foi ce n'est pas toujours le cas hélas, il arrive souvent que ce soit surtout un gros cas de poil dans la main. Il m'est arrivé de discuter avec plusieurs de ces auteures et le premier indice c'est lorsque je leur demande combien de fois elles relisent (on ne va pas parler de réécriture, ce serait aller trop loin) leur manuscrit avant de l'éditer, beaucoup répondent qu'elles ne se relisent pas, ou alors une seule fois. Souvent je remarque qu'elles sont plus pressées de mettre en ligne leur texte que de peaufiner leur histoire, c'est comme ça que l'auto-édition se retrouve noyé dans des histoires insipides écrites à la va-vite par des auteures qui publient 2, 3, parfois 4 bouquins par an ! Pour moi c'est un autre monde...
Je me disais aussi que ce serait sympa de pouvoir lire les livres qui ont déjà été évalués par d'autres après que les fiches ont été publiées sur le site. Mettre face à face "auteurs de fiches" et les livres qu'ils ont aimés ou pas aimés m'aurait bien intéressée parfois. Jusque-là, je n'ai pas réussi. Est-ce possible ? Genre, Untel a évalué ce livre, on va lire sa fiche et on va lire un extrait du livre en question... juste par curiosité.
Lors de la
parution des fiches j'aime bien comparer mon ressenti à celui des autres
lecteurs. Il m’arrive de
rager quand un lecteur "démoli" un livre que nous sommes plusieurs à
apprécier avec des remarques que je trouve injustifiées, de rester perplexe si
j’ai signalé des problèmes que personne d’autre n’a vu (ça m’est arrivé avec "Silences
glacials" par exemple). Et bien sûr quand
j'ai trouvé un livre génial et que je vois d'autres lecteurs du même avis je
suis ravie.
Sur "D'un coup de baguette je perds le la"
nos avis peuvent paraître opposés, mais finalement nous avons vu la même chose
avec des yeux différents. En disant "La fin de l’histoire est prévisible ...
comme dans les films de Noël : on sait comment ça va finir, ce qui compte c’est
le chemin pour y arriver" je ne nie pas les lieux communs qui t’ont
rebutée, mais j’ai pris ce que j’avais envie de voir : comme lorsque je regarde
les petits films en fin d’année j’en attendais juste un moment de détente.
J’ai vu que nous
avions noté sensiblement de la même façon " C'est
louche ! ". À mon avis c’est bon signe pour l’auteure quand les avis
de deux lectrices avec des goûts très différents se
rejoignent.
Je me disais aussi que ce serait sympa de pouvoir lire les livres qui ont déjà été évalués par d'autres après que les fiches ont été publiées sur le site. Mettre face à face "auteurs de fiches" et les livres qu'ils ont aimés ou pas aimés m'aurait bien intéressée parfois. Jusque-là, je n'ai pas réussi. Est-ce possible ? Genre, Untel a évalué ce livre, on va lire sa fiche et on va lire un extrait du livre en question... juste par curiosité.
Lors de la
parution des fiches j'aime bien comparer mon ressenti à celui des autres
lecteurs. Il m’arrive de
rager quand un lecteur "démoli" un livre que nous sommes plusieurs à
apprécier avec des remarques que je trouve injustifiées, de rester perplexe si
j’ai signalé des problèmes que personne d’autre n’a vu (ça m’est arrivé avec "Silences
glacials" par exemple). Et bien sûr quand
j'ai trouvé un livre génial et que je vois d'autres lecteurs du même avis je
suis ravie.
Sur "D'un coup de baguette je perds le la"
nos avis peuvent paraître opposés, mais finalement nous avons vu la même chose
avec des yeux différents. En disant "La fin de l’histoire est prévisible ...
comme dans les films de Noël : on sait comment ça va finir, ce qui compte c’est
le chemin pour y arriver" je ne nie pas les lieux communs qui t’ont
rebutée, mais j’ai pris ce que j’avais envie de voir : comme lorsque je regarde
les petits films en fin d’année j’en attendais juste un moment de détente.
J’ai vu que nous
avions noté sensiblement de la même façon " C'est
louche ! ". À mon avis c’est bon signe pour l’auteure quand les avis
de deux lectrices avec des goûts très différents se
rejoignent.
Je suis comme toi, et quand je lis des avis opposés au mien, je me dis qu'on n'a pas lu le même livre ou plus simplement qu'on n'a pas ressenti la même chose en le lisant. C'est bien normal puisque nos ressentis, notre expérience... sont tous différents. Je n'évalue pas des livres depuis longtemps sur NP (ni ailleurs) et je sais à présent que je ne téléchargerai plus de livre avant d'avoir lu le premier chapitre. Pour celui dont tu parles (d'un coup de baguette magique, je perds le la), je l'ai fait par erreur, je m'en suis aperçue trop tard et l'ai regretté aussitôt.
Comme je l'ai déjà dit dans ce forum, je rédige un relevé de ce que je considère comme des fautes et "trucs qui me paraissent invraisemblables ou clichés". Si dès les premières phrases je me dis qu'il me faudra 20 pages ou plus d'annotations, je me décourage et préfère passer mon chemin, ce que j'aurais fait sans aucun doute dans ce cas.
Je n'ai aucune autre prétention qu'aider les auteurs que je lis à se relire (puisque je situe les fautes dans leur contexte en recopiant des morceaux de phrases pour leur simplifier la relecture-correction). C'est un travail assez lourd, mais qui me plaît et qui fait partie de mon ADN.
En revanche, tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne "C'est louche !" Dommage qu'il arrête sa route ici (pour le moment). Après une relecture un peu sérieuse, il fera un super roman, plein d'originalité et d'humour.
Quant à la responsabilité, je suis d'accord, c'est assez lourd, mais c'est aussi important de confronter les auteurs à leurs erreurs d'écriture, leurs clichés (entre autres) et ce, dans le seul but qu'ils sachent s'ilsveulent les corriger ou non. Si c'est non, c'est leur choix et la seule chose que cela m'apprendra, c'est que je ne suis pas lectrice de ce style. Dans ce cas, l'auteur est seul maître du jeu, mais c'est en connaissance de cause qu'il "rejette" une partie du lectorat.
Un jour, au lieu de lire le premier chapitre d'un roman, je l'ai téléchargé par erreur et oh ! horreur, il y avait déjà 20 fautes dans ce premier chapitre. Je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout et je n'ai pas rendu de fiche de lecture. Je trouve dommage que certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être relus. Je sais que c'est faux et que parfois souvent on ne voit pas ses propres fautes, mais quelle chance a ce type de roman avec un comité de lecture professionnel ? Alors je sais ce qu'on va me dire : que l'on vient ici pour se confronter à des lecteurs et c'est totalement exact, mais c'est compliqué de lire quand on a le stylo (ou clavier) en main pour en faire le relevé avec l'explication qui va avec. Même dans un roman noté 10/10, il y a des fautes à corriger. La différence, c'est que la correction n'a pas pris l'essentiel du temps et de l'énergie, faisant perdre le fil de l'intrigue.
Merci pour ta réponse, c'est très intéressant à lire. Cela me rappelle une auteure, sur un forum à qui j'avais fait remarquer que son roman comportait beaucoup, beaucoup de répétitions au niveau de l'intrigue et elle m'avait répondu "Ah oui, c'est vrai, mais j'avais la flemme de le réécrire." Bon, alors pour moi qui suis très pointilleuse et très à cheval sur la partie "artisanale" du métier ce genre de réponse me rend dingue.
C'est pour ça que j'ai du mal à me ranger dans la catégorie sentimentale, parce que je ne me retrouve pas dans ces auteures qui publient au kilomètres des successions de clichés avec des héroïnes écervelée qui donnent une image bécasse de la femme. Je ne me retrouve pas dans cette écriture fast-food. Je suis d'ailleurs très curieuse de lire les romans proposés dans cette catégorie chez NP, mais je n'ai pas ta noblesse d'âme, Cathozie, j'ai un peu peur, si je tombe sur ce genre de roman de rendre une fiche de lecture intransigeante, possiblement vécue comme impitoyable pour l'auteur parce que mine de rien, tous ces apprentis écrivains qui se contentent de réécrire toujours la même histoire à la va-vite, ça pollue le milieu de l'auto-édition comme le milieu de l'édition, en noyant dans une masse de médiocrité des artistes-artisants dont je me revendique, qui ont à cœur de livrer une oeuvre, au sens artistique et artisanale du terme.
Attention je n'ai rien contre le fast-food, ma génération lisait du Harlequin, mais ni les éditeurs, ni les auteurs, ni les lecteurs ne faisaient semblant de croire que c'était autre chose que du Harlequin. Je suis parfois agacée de voir le genre pris d'assaut par des auteurs qui savent à peine épeler leur prénom et qui font baisser le niveau, tout simplement.
ça ne t'arrive jamais d'être agacée, toi aussi ?
Bonjour à tous et à toutes,
Les fautes d'orthographe et de grammaire dans les manuscrits, vaste sujet. Cela coûte cher de faire corriger un manuscrit par un correcteur professionnel : environ 2000€ pour 350 pages. On peut être écrivain, avoir des histoires à raconter et ne pas être, malheureusement, le roi ou la reine de l'orthographe et de la grammaire. Je pense qu'il faut relativiser. Entre le manuscrit où l'on trouve 20 fautes par page et des répétitions de mots dans les mêmes paragraphes, je suis entièrement d'accord = je me moque de mes lecteurs. Et le manuscrit où il y a une faute de frappe par ci, une faute d'orthographe oubliée par là, une énorme faute de grammaire tapie au milieu d'un paragraphe, mais qui en cumulé ne dépasse pas la 50aine = raisonnable, car on peut considérer que le travail de correction de l'éditeur passera par là avant l'édition
Pour ma part, le travail de correction représente quasiment deux fois plus de temps que l'écriture. Je n'ai pas les moyens de me payer un correcteur professionnel et je n'ai pas d'amis qui sont des Maîtres Capello. Alors je relis 5 fois le manuscrit. Je le passe par 2 logiciels de correction différents et je termine par une lecture ligne par ligne. Malgré cela, j'ai la mère d'une amie qui est prof de français et qui vient de lire "La bienveillance de l'ombre", malheureusement après que je l'ai soumis à Nouvelles Plumes. Elle a trouvé des fautes, certaines grosses comme un nez au milieu de la figure et je me dis, mais comment j'ai pu la laisser passer. Mais, voilà, au bout de 6 relectures ... compliqué de maintenir son attention. Bref tout ça pour dire, un peu d'indulgence.
Entre le manuscrit où l'on trouve 20 fautes par page et des répétitions de mots dans les mêmes paragraphes, je suis entièrement d'accord = je me moque de mes lecteurs. Et le manuscrit où il y a une faute de frappe par ci, une faute d'orthographe oubliée par là, une énorme faute de grammaire tapie au milieu d'un paragraphe, mais qui en cumulé ne dépasse pas la 50aine = raisonnable, car on peut considérer que le travail de correction de l'éditeur passera par là avant l'édition
Pour ma part, le travail de correction représente quasiment deux fois plus de temps que l'écriture. Je n'ai pas les moyens de me payer un correcteur professionnel et je n'ai pas d'amis qui sont des Maîtres Capello. Alors je relis 5 fois le manuscrit. Je le passe par 2 logiciels de correction différents et je termine par une lecture ligne par ligne. Malgré cela, j'ai la mère d'une amie qui est prof de français et qui vient de lire "La bienveillance de l'ombre", malheureusement après que je l'ai soumis à Nouvelles Plumes. Elle a trouvé des fautes, certaines grosses comme un nez au milieu de la figure et je me dis, mais comment j'ai pu la laisser passer. Mais, voilà, au bout de 6 relectures ... compliqué de maintenir son attention. Bref tout ça pour dire, un peu d'indulgence.
Bien cordialement et très bonne année 2020.
Bonjour Clem, je pense que nous sommes d'accord, il y a une grande différence entre l'auteur qui met en ligne son roman sans l'avoir relu ou même cherché à le corriger, ce n'est pas pareil que qu'un auteur qui a eu soin de travailler un peu sur son texte, fautes ou pas fautes, ça se sent et c'est là la question de respect par rapport au lecteur. Je ne sais plus qui a dit, il y a bien longtemps "Avant d'écrire sans travailler il faut d'abord avoir travaillé un peu à écrire." c'est ce que j'appelle la partie artisanat du métier.
Je te rassure également, malgré mes multiples versions et mises à jour d'auto-édition, il reste encore des fautes dans mon manuscrit. Je me souviens d'un jour où je venais de passer plusieurs semaines à corriger une énième fois les fautes de Oh lord, je reçois la nouvelle édition papier d'Amazon ! Je pars prendre le métro avec la nouvelle version toute neuve sous le bras, je m'assieds, j'ouvre une page au hasard, et le premier mot sur lequel mes yeux se posent contient une FAUTE !!!!
C'est ce que j'appelle les bonnes blagues de la vie :-)
Les fautes d'orthographe et de grammaire dans les manuscrits, vaste sujet. Cela coûte cher de faire corriger un manuscrit par un correcteur professionnel : environ 2000€ pour 350 pages. On peut être écrivain, avoir des histoires à raconter et ne pas être, malheureusement, le roi ou la reine de l'orthographe et de la grammaire. Je pense qu'il faut relativiser. Entre le manuscrit où l'on trouve 20 fautes par page et des répétitions de mots dans les mêmes paragraphes, je suis entièrement d'accord = je me moque de mes lecteurs. Et le manuscrit où il y a une faute de frappe par ci, une faute d'orthographe oubliée par là, une énorme faute de grammaire tapie au milieu d'un paragraphe, mais qui en cumulé ne dépasse pas la 50aine = raisonnable, car on peut considérer que le travail de correction de l'éditeur passera par là avant l'édition
Pour ma part, le travail de correction représente quasiment deux fois plus de temps que l'écriture. Je n'ai pas les moyens de me payer un correcteur professionnel et je n'ai pas d'amis qui sont des Maîtres Capello. Alors je relis 5 fois le manuscrit. Je le passe par 2 logiciels de correction différents et je termine par une lecture ligne par ligne. Malgré cela, j'ai la mère d'une amie qui est prof de français et qui vient de lire "La bienveillance de l'ombre", malheureusement après que je l'ai soumis à Nouvelles Plumes. Elle a trouvé des fautes, certaines grosses comme un nez au milieu de la figure et je me dis, mais comment j'ai pu la laisser passer. Mais, voilà, au bout de 6 relectures ... compliqué de maintenir son attention. Bref tout ça pour dire, un peu d'indulgence.
Bien cordialement et très bonne année 2020.
Pour info, j'en suis à ma douzième relecture et j'en trouve encore. Je vous ai envoyé un MP.
Il semble que nous soyons tous d’accord pour dire
qu’il faut faire preuve d’indulgence au sujet de l’orthographe, mais qu’il n’en
reste pas moins que l’auteur doit faire un énorme effort sur ce point le plus
rébarbatif de son travail (enfin il me semble que c’est rébarbatif, je ne suis
pas auteur).
Heureusement les lecteurs ne réagissent pas tous
comme moi, certains sont impartiaux, mais la qualité du manuscrit fait toute la
différence pour moi : C’est un peu comme en cuisine, d’un plat mal présenté on peut
dire "C’était moche, mais qu’est-ce que c’était bon !"
Si un roman m’a captivée (histoire, personnages,
ton) j’ai tendance à indiquer qu’une sérieuse relecture s’impose mais je n’en tiens
pas compte dans ma note, et souvent je donne la liste des fautes et coquilles repérées
pour amorcer cette correction (c'est un début, mon niveau ne me permettant pas de
voir certaines erreurs).
Si je n’ai ressenti aucun plaisir à la lecture, je
ne me donne pas la peine de noter les fautes, je les signale comme un défaut
supplémentaire et j'ai malheureusement tendance à en tenir compte dans la note littéraire.
Il semble que nous soyons tous d’accord pour dire
qu’il faut faire preuve d’indulgence au sujet de l’orthographe, mais qu’il n’en
reste pas moins que l’auteur doit faire un énorme effort sur ce point le plus
rébarbatif de son travail (enfin il me semble que c’est rébarbatif, je ne suis
pas auteur).
Heureusement les lecteurs ne réagissent pas tous
comme moi, certains sont impartiaux, mais la qualité du manuscrit fait toute la
différence pour moi : C’est un peu comme en cuisine, d’un plat mal présenté on peut
dire "C’était moche, mais qu’est-ce que c’était bon !"
Si un roman m’a captivée (histoire, personnages,
ton) j’ai tendance à indiquer qu’une sérieuse relecture s’impose mais je n’en tiens
pas compte dans ma note, et souvent je donne la liste des fautes et coquilles repérées
pour amorcer cette correction (c'est un début, mon niveau ne me permettant pas de
voir certaines erreurs).
Si je n’ai ressenti aucun plaisir à la lecture, je
ne me donne pas la peine de noter les fautes, je les signale comme un défaut
supplémentaire et j'ai malheureusement tendance à en tenir compte dans la note littéraire.
Bonjour à vous ! Je rejoins Enitram sur son point de vue. Evidemment, on grincera des dents à chaque fois qu'il y a une erreur qui passe devant nos yeux, mais pour autant, si le travail d'écriture, de développement de l'intrigue et des personnages (et de tout le reste) sont là, il n'y a pas à tergiverser. Personnellement, je fonctionne de la manière suivante dans l'élaboration de mes fiches de lectures : la note globale prend en compte tout le travail de fond sur le roman (personnages, intrigue, ambiance, ...), et la note littéraire porte plus sur la "forme" si on peut dire avec la mise en lumière des erreurs d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe, des répétitions etc etc. C'est sûr que tout le monde n'a pas les moyens de se payer les services d'un professionnel. Même si, nos proches veulent gentiment donner de leur temps pour relire ce que nous avons écrit, il peut toujours y avoir quelque chose qui reste. A force de travailler sur une histoire, on n'en voit plus les erreurs. Et puis, pour avoir déjà trouvé des fautes dans des livres papiers, parus avec l'aide des maisons d'édition, on peut toujours en revenir au fait que l'erreur est humaine
Je rebondis sur touuuut ce que vous avez dit ! (Tellement je suis d'accord ! )
Finalement, même si tu m'as donné un agréable espoir Enitram, mon livre est toujours en pré-évaluation. Papa Nowel n'est pas passé par là. Cela dit, j'en ai profité : après quatre mois d'attente, une amie m'a rendu mon manuscrit après l'avoir finement corrigé et j'en ai profité pour envoyer une V2 à NP ! Faut dire que sur ce forum, les internautes mettent la pression (je plaisante (ou pas), je suis vraiment d'accord avec vous, je me répète). J'en viens au sujet de vos échanges : elle a beau être docteur et rédiger des articles scientifiques, certaines de ses corrections et pertinentes suggestions de réécriture pour certaines phrases étaient accompagnées de nouvelles fautes Au bout de la 58ème autocorrection personnelle complétée par une correction extérieure, du moment qu'un professionnel de la correction ne met pas le nez dedans, je crois qu'il y aura toujours des fautes... (225 000 mots n'aidant pas).
Et puis, pour avoir déjà trouvé des fautes dans des livres papiers, parus avec l'aide des maisons d'édition, on peut toujours en revenir au fait que l'erreur est humaine
OUiiiiii !! J'en ai trouvées dans le dernier Werber (Sa Majesté des Chats) pourtant édité par Albin Michel ! Comme j'étais CONTENTE xD
Bonjour à vous ! Je rejoins Enitram sur son point de vue. Evidemment, on grincera des dents à chaque fois qu'il y a une erreur qui passe devant nos yeux, mais pour autant, si le travail d'écriture, de développement de l'intrigue et des personnages (et de tout le reste) sont là, il n'y a pas à tergiverser. Personnellement, je fonctionne de la manière suivante dans l'élaboration de mes fiches de lectures : la note globale prend en compte tout le travail de fond sur le roman (personnages, intrigue, ambiance, ...), et la note littéraire porte plus sur la "forme" si on peut dire avec la mise en lumière des erreurs d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe, des répétitions etc etc. C'est sûr que tout le monde n'a pas les moyens de se payer les services d'un professionnel. Même si, nos proches veulent gentiment donner de leur temps pour relire ce que nous avons écrit, il peut toujours y avoir quelque chose qui reste. A force de travailler sur une histoire, on n'en voit plus les erreurs. Et puis, pour avoir déjà trouvé des fautes dans des livres papiers, parus avec l'aide des maisons d'édition, on peut toujours en revenir au fait que l'erreur est humaine
Il y a certes ça dans la note littéraire, mais quand j'évalue, je me pose aussi la question de voir si l'auteur(e) à une "voix" qui lui est propre, un style de narration... bref, un univers dans son écriture, qu'on retrouverait même s'il/elle écrivait une histoire toute autre.
J'ai - comme @Myriam_Savary - pondu ma petite nouvelle de Noël, sur demande des journaux régionaux (elle est entre temps en accès libre sur mon site). Bien que très différente de mes deux romans, ceux qui les ont lu ont immédiatement reconnu ma patte...
C'est donc ce genre de patte - pas forcément la mienne, mais une qui est propre à l'auteur(e) - que je veux déceler, et c'est cela que sanctionne majoritairement ma note littéraire.
Ensuite les fautes, ça dépend du contexte. Par exemple j'avais une fois commencé par écrire un récit qui narrait les aventures d'un candidat de télé-réalité. La première phrase était quelque chose du genre : Jé kité le colej à 18 an paske mé prof il croivent que je sui tro nul. Surtou an dikté. Défaut de relecture ? Que nenni ! Incarnation du personnage...
Finalement, même si tu m'as donné un agréable espoir Enitram, mon livre est toujours en pré-évaluation. ………. Au bout de la 58ème autocorrection personnelle complétée par une correction extérieure, du moment qu'un professionnel de la correction ne met pas le nez dedans, je crois qu'il y aura toujours des fautes... (225 000 mots n'aidant pas).
Et puis, pour avoir déjà trouvé des fautes dans des livres papiers, parus avec l'aide des maisons d'édition, on peut toujours en revenir au fait que l'erreur est humaine
OUiiiiii !! J'en ai trouvées dans le dernier Werber (Sa Majesté des Chats) pourtant édité par Albin Michel ! Comme j'étais CONTENTE xD
Zut... désolée de t’avoir bercée de faux espoirs ...
(le type au traîneau est une feignasse cette année).
OUI, on trouve souvent des fautes dans les romans
édités !!!
Mais c'est sournois l'erreur … sale bête qui se cache lorsqu'on la cherche et saute sur le lecteur à la moindre occasion .J'ai aidé une auteure à corriger son manuscrit avant de le déposer sur NP, lorsqu'il est arrivé en ligne dès la première page une erreur bien flagrante qui nous avait échappé m'a sauté aux yeux.
TNK a dit : C'est donc ce genre de patte - pas forcément la mienne, mais une qui est propre à l'auteur(e) - que je veux déceler, et c'est cela que sanctionne majoritairement ma note littéraire.
Même si ce n'est pas majoritaire dans ma note
littéraire "la patte" entre aussi en ligne de compte pour moi, tout comme la cohérence entre le ton employé par les personnages et
leurs caractères, le vocabulaire de la narration, le rythme (je ne parle pas du
rythme de l'intrigue, enchaînement d'actions trépidantes etc., je parle de
l'harmonie des phrases ...trop longues … trop courtes … trop ou pas assez
de virgules ... répétitions …). Mais j'ai vu que beaucoup de lecteurs se
contentaient de mettre la même note pour les deux rubriques.
Il y a les fautes, l'inattention etc... Mais moi ce qui me pèse le plus, c'est quand je dois faire 10 minutes d'investigation pour être sûr de l'accord... Et des fois après 3 forums d'orthographe, je peux encore avoir le doute et finalement en arriver à changer la phrase pour éliminer la tournure problématique ! C'est rare mais ça arrive.
J'ai - comme @Myriam_Savary - pondu ma petite nouvelle de Noël, sur demande des journaux régionaux (elle est entre temps en accès libre sur mon site). Bien que très différente de mes deux romans, ceux qui les ont lu ont immédiatement reconnu ma patte...
Ensuite les fautes, ça dépend du contexte. Par exemple j'avais une fois commencé par écrire un récit qui narrait les aventures d'un candidat de télé-réalité. La première phrase était quelque chose du genre : Jé kité le colej à 18 an paske mé prof il croivent que je sui tro nul. Surtou an dikté. Défaut de relecture ? Que nenni ! Incarnation du personnage...
Bon mais alors, c'est quoi ton site ? Je suppose que tu n'écris pas sous le pseudo de TNK... comment fait-on pour te trouver sur la toile ?
J'ai - comme @Myriam_Savary - pondu ma petite nouvelle de Noël, sur demande des journaux régionaux (elle est entre temps en accès libre sur mon site). Bien que très différente de mes deux romans, ceux qui les ont lu ont immédiatement reconnu ma patte...
Ensuite les fautes, ça dépend du contexte. Par exemple j'avais une fois commencé par écrire un récit qui narrait les aventures d'un candidat de télé-réalité. La première phrase était quelque chose du genre : Jé kité le colej à 18 an paske mé prof il croivent que je sui tro nul. Surtou an dikté. Défaut de relecture ? Que nenni ! Incarnation du personnage...
Bon mais alors, c'est quoi ton site ? Je suppose que tu n'écris pas sous le pseudo de TNK... comment fait-on pour te trouver sur la toile ?
Ne sachant pas si je suis autorisé à poster mon URL ici, je te la donne dans l'instant en MP :-)
Réponses
Tu n'auras pas les fiches tant que ton roman n'aura pas terminé son évaluation. Si tu le souhaites, je peux t'envoyer en MP ma fiche de lecture, en même temps que mon fichier Word de relevé des erreurs et avis divers sur ton roman.
Merci Enitram pour l'info :-)
C'est comme pour tout, l'être humain est influençable, c'est pour ça qu'il évolue. D'ailleurs, je n'ai rien contre le fait que Cathozie influence toutes les prochaines fiches de lecture ;-)
Nous n’avons jamais eu une réponse ferme disant : Vous ne pouvez pas donner votre avis sur un manuscrit en évaluation ici !
Mais puisque la mise en ligne "en bloc" des évaluations laisse supposer que NP préfère la neutralité, jusqu’à présent je me suis abstenue de m’exprimer publiquement avant la parution des fiches.
Et pourtant j’avais très envie de dire :
— "Les Syyrs" est un roman génial à ne pas louper !
— "Hourdis" m’a remuée comme peu de romans auparavant !
— "Le bois des cendres" est le manuscrit le plus abouti que j’ai lu depuis longtemps !
— Il faut absolument lire "Sombre été" !
— "Jusqu'où va l'amour ?" est le roman qui m’a le plus marquée cette année !
Il serait dommage qu’un manuscrit soit pénalisé par la faute d’un "supporter" ignorant une règle (tacite ou exprimée)...
Par contre chaque fois que j’identifie l’auteur je m’empresse de lui donner copie de sa fiche en MP pour l’aider à patienter.
Elle m'en a faite une sur mon roman... bon, qui ne comptait pas vu qu'elle me l'a remise "en main propre" après la décision des NP... mais disons que si elle avait influencé ses collègues, ma note NP de 8,97 / 10 aurait été plus proche de mes notes habituelles du temps où j'étais scolarisé... et pas très scolaire, si tu vois ce que je veux dire...
Je ne vois guère le problème à lire les romans des autres pendant l'évaluation de nos ouvrages. Quand notre roman arrive à l'évaluation, le sort en est jeté si l'on peut dire, et à moins d'être des gens vindicatifs et jaloux des autres qui se lancent dans l'écriture...
J'ai longtemps corrigé des dissertations et je ne notais que la technique argumentaire et non l'avis du rédacteur. Je crois être assez objective pour oublier que moi aussi je vais être évaluée (ou pas, mon second roman proposé ici étant toujours en pré-sélection).
Au contraire, je trouve très enrichissant, voire indispensable, de lire en parallèle d'écrire.
Quant à la responsabilité, je suis d'accord, c'est assez lourd, mais c'est aussi important de confronter les auteurs à leurs erreurs d'écriture, leurs clichés (entre autres) et ce, dans le seul but qu'ils sachent s'ils veulent les corriger ou non. Si c'est non, c'est leur choix et la seule chose que cela m'apprendra, c'est que je ne suis pas lectrice de ce style. Dans ce cas, l'auteur est seul maître du jeu, mais c'est en connaissance de cause qu'il "rejette" une partie du lectorat.
Un jour, au lieu de lire le premier chapitre d'un roman, je l'ai téléchargé par erreur et oh ! horreur, il y avait déjà 20 fautes dans ce premier chapitre. Je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout et je n'ai pas rendu de fiche de lecture. Je trouve dommage que certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être relus. Je sais que c'est faux et que parfois souvent on ne voit pas ses propres fautes, mais quelle chance a ce type de roman avec un comité de lecture professionnel ? Alors je sais ce qu'on va me dire : que l'on vient ici pour se confronter à des lecteurs et c'est totalement exact, mais c'est compliqué de lire quand on a le stylo (ou clavier) en main pour en faire le relevé avec l'explication qui va avec. Même dans un roman noté 10/10, il y a des fautes à corriger. La différence, c'est que la correction n'a pas pris l'essentiel du temps et de l'énergie, faisant perdre le fil de l'intrigue.
Mais il est important que son retour reste le sien et qu'il n'influence pas, en bien comme en mal, celui d'un(e) autre évaluateur/trice, afin que toutes les évals reçues par les romans ne portent que la trace du ressenti du lecteur ayant émis l'éval, et non d'une influence tierce.
Exemple : quand dans un roman d'aventure tu écris qu'un homme sauve une femme, ça fait tout de suite "oh la la le cliché machiste du prince sauvant la princesse", alors que quand tu écris l'inverse (une femme sauvant un homme), tu as des retours genre : "Ton personnage féminin a un comportement trop masculin. En tant que femme, je ne me suis pas reconnue en elle" (précisons que j'ai vraiment eu ces deux retours, pour deux héroïnes différentes néanmoins). Et si un mec sauve un mec ou une fille une fille, tu finis en littérature LGBT... si c'est volontaire, c'est bien, mais si ce n'est pas l'effet voulu... sans parler ceux qui ne l'accepteraient pas (Toute la France n'est pas un quartier Bobo...)...
Voilà. Juste pour dire qu'il n'est pas facile de traiter de ces sujets de nos jours...
Je suis absolument effarée qu'un auteur puisse avoir ce genre de réponse (la flemme de réécrire). Que l'on dise que c'est ainsi qu'on voit son écriture et que l'effet de répétition était l'effet recherché, je comprends et pourquoi pas ? Mais la "flemme de réécrire" (donc de faire un minimum d'effort pour être lu(e)), donne tout simplement envie de noter cet "auteur" (j'ai du mal à l'appeler ainsi) dans une liste noire à ne plus jamais lire. Ce que cela me fait venir en tête, c'est : quelle tristesse et quelle pauvreté !
Je me suis rangée dans Policier pour mon premier roman évalué ici (le cinquième écrit), mais du coup, un des commentaires que j'ai obtenu trouvait ça nul et deux autres trouvaient que trop de place était réservée à l'histoire d'amour. Pourtant, ce n'est pas qu'un roman sentimental, c'est avant tout une intrigue policière, je trouve dommage qu'on ne puisse pas choisir a minima deux catégories pour classer nos romans, mais ce n'est pas propre à NP, à l'évidence. Dommage ! Le suivant qui se trouve en pré-sélection, je l'ai rangé dans sentimental, sans grande conviction puisque tout le début est plutôt un voyage initiatique. C'est la règle du jeu, on s'y plie, mais rien ne nous empêche d'aborder le sujet ici... peut-être sera-t-il lu, et un jour entendu par les éditrices de NP :-).
J'ai déjà rendu une fiche de lecture intransigeante, mais j'ai évité la note en-dessous de 6. Je dois être un peu lâche, mais je n'ai pas envie que la note fasse le travail de critique.
Quant à la manière dont l'auteur reçoit la critique, j'aurais sincèrement et cruellement envie de dire que ce n'est pas tellement mon problème. On est venue ici pour recevoir des avis, on s'est exposés à en recevoir.
Alors c'est vrai qu'un avis négatif peut faire très mal. Celui que j'ai reçu m'a fait mal, parce qu'il n'était pas argumenté (que veut dire "pas d'élan dans l'écriture, vocabulaire fade", si on ne donne pas d'exemple concret de ce qui nous a fait dire cela ?) La seule critique qui vaille est celle qui construit pas celle qui ne fait que détruire. C'est la raison pour laquelle je m'ingénie à argumenter le pourquoi de telle ou telle remarque ou suggestion. Cela peut aller d'un rappel à la mise en forme d'un dialogue ou de règles de grammaire basiques (la concordance des temps, si souvent malmenée par exemple), à une critique plus sur le fond. Le macho absolu me hérisse le poil, quel que soit le roman et le sexe de l'auteur, mais si le personnage est construit ainsi et que les affirmations au cours du roman confirment que cela est nécessaire à l'intrigue, pas de souci pour moi ; tous les personnages n'ont pas à être sympathiques et quand on parvient, en tant qu'auteur, à rendre un personnage suffisamment crédible pour être critiqué, je trouve cela très positif, non ? Par contre, si son machisme semble être le reflet de la pensée de l'auteur, j'ai plus de mal. Quand je lis, j'ai besoin de trouver une clé pour savoir si l'auteur amène une critique d'un défaut ou trait de caractère qu'il souhaite dénoncer, ou s'il adhère à ces comportements. Je pourrais donner l'exemple des héros qui se font justice eux-mêmes. L'auteur veut-il dénoncer le problème ou au contraire est-il d'accord sur le principe ?
De même je me pose parfois des questions qui peuvent peut-être permettre à l'auteur - s'il (ou si elle) veut bien y répondre - d'orienter une indication supplémentaire pour préciser sa pensée. Après tout, je suis madame toutlemonde et je suppose que d'autres personnes se les posent sans doute aussi, notamment quand je relève une incohérence flagrante.
Mon post était bien plus long, mais cela devait être trop long à la fois au sens de nombre de caractères et de durée de composition. Bref !
Je terminais en disant en substance que bien sûr je suis souvent agacée par des écrits que j'estime "foutage de gueule", même si souvent (toujours ?) celles et ceux qui les ont produits sont de bonne foi j'en suis sûre.
Et pour en revenir à la publication des fiches en fin d'évaluation, je suis tout à fait d'accord avec @TNK et @Atlas Johan : il faut qu'elles restent secrètes et soient toute publiées en même temps.
Je me disais aussi que ce serait sympa de pouvoir lire les livres qui ont déjà été évalués par d'autres après que les fiches ont été publiées sur le site. Mettre face à face "auteurs de fiches" et les livres qu'ils ont aimés ou pas aimés m'aurait bien intéressée parfois. Jusque-là, je n'ai pas réussi. Est-ce possible ? Genre, Untel a évalué ce livre, on va lire sa fiche et on va lire un extrait du livre en question... juste par curiosité.
Lors de la parution des fiches j'aime bien comparer mon ressenti à celui des autres lecteurs.
Il m’arrive de rager quand un lecteur "démoli" un livre que nous sommes plusieurs à apprécier avec des remarques que je trouve injustifiées, de rester perplexe si j’ai signalé des problèmes que personne d’autre n’a vu (ça m’est arrivé avec "Silences glacials" par exemple). Et bien sûr quand j'ai trouvé un livre génial et que je vois d'autres lecteurs du même avis je suis ravie.
Sur "D'un coup de baguette je perds le la" nos avis peuvent paraître opposés, mais finalement nous avons vu la même chose avec des yeux différents. En disant "La fin de l’histoire est prévisible ... comme dans les films de Noël : on sait comment ça va finir, ce qui compte c’est le chemin pour y arriver" je ne nie pas les lieux communs qui t’ont rebutée, mais j’ai pris ce que j’avais envie de voir : comme lorsque je regarde les petits films en fin d’année j’en attendais juste un moment de détente.
J’ai vu que nous avions noté sensiblement de la même façon " C'est louche ! ". À mon avis c’est bon signe pour l’auteure quand les avis de deux lectrices avec des goûts très différents se rejoignent.
Je suis comme toi, et quand je lis des avis opposés au mien, je me dis qu'on n'a pas lu le même livre ou plus simplement qu'on n'a pas ressenti la même chose en le lisant. C'est bien normal puisque nos ressentis, notre expérience... sont tous différents. Je n'évalue pas des livres depuis longtemps sur NP (ni ailleurs) et je sais à présent que je ne téléchargerai plus de livre avant d'avoir lu le premier chapitre. Pour celui dont tu parles (d'un coup de baguette magique, je perds le la), je l'ai fait par erreur, je m'en suis aperçue trop tard et l'ai regretté aussitôt.
Comme je l'ai déjà dit dans ce forum, je rédige un relevé de ce que je considère comme des fautes et "trucs qui me paraissent invraisemblables ou clichés". Si dès les premières phrases je me dis qu'il me faudra 20 pages ou plus d'annotations, je me décourage et préfère passer mon chemin, ce que j'aurais fait sans aucun doute dans ce cas.
Je n'ai aucune autre prétention qu'aider les auteurs que je lis à se relire (puisque je situe les fautes dans leur contexte en recopiant des morceaux de phrases pour leur simplifier la relecture-correction). C'est un travail assez lourd, mais qui me plaît et qui fait partie de mon ADN.
En revanche, tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne "C'est louche !" Dommage qu'il arrête sa route ici (pour le moment). Après une relecture un peu sérieuse, il fera un super roman, plein d'originalité et d'humour.
Les fautes d'orthographe et de grammaire dans les manuscrits, vaste sujet.
Cela coûte cher de faire corriger un manuscrit par un correcteur professionnel : environ 2000€ pour 350 pages.
On peut être écrivain, avoir des histoires à raconter et ne pas être, malheureusement, le roi ou la reine de l'orthographe et de la grammaire.
Je pense qu'il faut relativiser.
Entre le manuscrit où l'on trouve 20 fautes par page et des répétitions de mots dans les mêmes paragraphes, je suis entièrement d'accord = je me moque de mes lecteurs.
Et le manuscrit où il y a une faute de frappe par ci, une faute d'orthographe oubliée par là, une énorme faute de grammaire tapie au milieu d'un paragraphe, mais qui en cumulé ne dépasse pas la 50aine = raisonnable, car on peut considérer que le travail de correction de l'éditeur passera par là avant l'édition
Pour ma part, le travail de correction représente quasiment deux fois plus de temps que l'écriture. Je n'ai pas les moyens de me payer un correcteur professionnel et je n'ai pas d'amis qui sont des Maîtres Capello. Alors je relis 5 fois le manuscrit. Je le passe par 2 logiciels de correction différents et je termine par une lecture ligne par ligne.
Malgré cela, j'ai la mère d'une amie qui est prof de français et qui vient de lire "La bienveillance de l'ombre", malheureusement après que je l'ai soumis à Nouvelles Plumes. Elle a trouvé des fautes, certaines grosses comme un nez au milieu de la figure et je me dis, mais comment j'ai pu la laisser passer. Mais, voilà, au bout de 6 relectures ... compliqué de maintenir son attention. Bref tout ça pour dire, un peu d'indulgence.
Bien cordialement et très bonne année 2020.
Pour info, j'en suis à ma douzième relecture et j'en trouve encore.
Je vous ai envoyé un MP.
Il semble que nous soyons tous d’accord pour dire qu’il faut faire preuve d’indulgence au sujet de l’orthographe, mais qu’il n’en reste pas moins que l’auteur doit faire un énorme effort sur ce point le plus rébarbatif de son travail (enfin il me semble que c’est rébarbatif, je ne suis pas auteur).
Heureusement les lecteurs ne réagissent pas tous comme moi, certains sont impartiaux, mais la qualité du manuscrit fait toute la différence pour moi : C’est un peu comme en cuisine, d’un plat mal présenté on peut dire "C’était moche, mais qu’est-ce que c’était bon !"
Si un roman m’a captivée (histoire, personnages, ton) j’ai tendance à indiquer qu’une sérieuse relecture s’impose mais je n’en tiens pas compte dans ma note, et souvent je donne la liste des fautes et coquilles repérées pour amorcer cette correction (c'est un début, mon niveau ne me permettant pas de voir certaines erreurs).
Si je n’ai ressenti aucun plaisir à la lecture, je ne me donne pas la peine de noter les fautes, je les signale comme un défaut supplémentaire et j'ai malheureusement tendance à en tenir compte dans la note littéraire.
La voix de la sagesse :-)
Je rejoins Enitram sur son point de vue. Evidemment, on grincera des dents à chaque fois qu'il y a une erreur qui passe devant nos yeux, mais pour autant, si le travail d'écriture, de développement de l'intrigue et des personnages (et de tout le reste) sont là, il n'y a pas à tergiverser.
Personnellement, je fonctionne de la manière suivante dans l'élaboration de mes fiches de lectures : la note globale prend en compte tout le travail de fond sur le roman (personnages, intrigue, ambiance, ...), et la note littéraire porte plus sur la "forme" si on peut dire avec la mise en lumière des erreurs d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe, des répétitions etc etc.
C'est sûr que tout le monde n'a pas les moyens de se payer les services d'un professionnel. Même si, nos proches veulent gentiment donner de leur temps pour relire ce que nous avons écrit, il peut toujours y avoir quelque chose qui reste. A force de travailler sur une histoire, on n'en voit plus les erreurs.
Et puis, pour avoir déjà trouvé des fautes dans des livres papiers, parus avec l'aide des maisons d'édition, on peut toujours en revenir au fait que l'erreur est humaine
Finalement, même si tu m'as donné un agréable espoir Enitram, mon livre est toujours en pré-évaluation. Papa Nowel n'est pas passé par là. Cela dit, j'en ai profité : après quatre mois d'attente, une amie m'a rendu mon manuscrit après l'avoir finement corrigé et j'en ai profité pour envoyer une V2 à NP ! Faut dire que sur ce forum, les internautes mettent la pression
J'en viens au sujet de vos échanges : elle a beau être docteur et rédiger des articles scientifiques, certaines de ses corrections et pertinentes suggestions de réécriture pour certaines phrases étaient accompagnées de nouvelles fautes
OUiiiiii !! J'en ai trouvées dans le dernier Werber (Sa Majesté des Chats) pourtant édité par Albin Michel ! Comme j'étais CONTENTE xD
Il y a certes ça dans la note littéraire, mais quand j'évalue, je me pose aussi la question de voir si l'auteur(e) à une "voix" qui lui est propre, un style de narration... bref, un univers dans son écriture, qu'on retrouverait même s'il/elle écrivait une histoire toute autre.
J'ai - comme @Myriam_Savary - pondu ma petite nouvelle de Noël, sur demande des journaux régionaux (elle est entre temps en accès libre sur mon site). Bien que très différente de mes deux romans, ceux qui les ont lu ont immédiatement reconnu ma patte...
C'est donc ce genre de patte - pas forcément la mienne, mais une qui est propre à l'auteur(e) - que je veux déceler, et c'est cela que sanctionne majoritairement ma note littéraire.
Ensuite les fautes, ça dépend du contexte.
Par exemple j'avais une fois commencé par écrire un récit qui narrait les aventures d'un candidat de télé-réalité. La première phrase était quelque chose du genre : Jé kité le colej à 18 an paske mé prof il croivent que je sui tro nul. Surtou an dikté. Défaut de relecture ? Que nenni ! Incarnation du personnage...
Zut... désolée de t’avoir bercée de faux espoirs ... (le type au traîneau est une feignasse cette année).
OUI, on trouve souvent des fautes dans les romans édités !!!
Mais c'est sournois l'erreur … sale bête qui se cache lorsqu'on la cherche et saute sur le lecteur à la moindre occasion
.J'ai aidé une auteure à corriger son manuscrit avant de le déposer sur NP, lorsqu'il est arrivé en ligne dès la première page une erreur bien flagrante qui nous avait échappé m'a sauté aux yeux.
TNK a dit : C'est donc ce genre de patte - pas forcément la mienne, mais une qui est propre à l'auteur(e) - que je veux déceler, et c'est cela que sanctionne majoritairement ma note littéraire.
Même si ce n'est pas majoritaire dans ma note littéraire "la patte" entre aussi en ligne de compte pour moi, tout comme la cohérence entre le ton employé par les personnages et leurs caractères, le vocabulaire de la narration, le rythme (je ne parle pas du rythme de l'intrigue, enchaînement d'actions trépidantes etc., je parle de l'harmonie des phrases ...trop longues … trop courtes … trop ou pas assez de virgules ... répétitions …). Mais j'ai vu que beaucoup de lecteurs se contentaient de mettre la même note pour les deux rubriques.
Ne sachant pas si je suis autorisé à poster mon URL ici, je te la donne dans l'instant en MP :-)
Chic !