Tes photos sont absolument magnifiques, bravo ! Par contre il n'en reste pas moins que j'ai horreur de ces tempêtes .. même si Dame Nature en a besoin. Bref, le soleil et la chaleur, ces temps, ça me plaît bien
Aïe, il faudra que je migre encore plus au Nord alors.. (intéressant ce livre, pitié qu'il ne soit pas prémonitoire !)
Merci pour mes photos Si tu veux, fin octobre, j'expose à Huningue, à côté de Bâle... viens faire un tour du côté de nos Rencontres photographiques des trois pays a.k.a. notre expo (entrée libre ) ... même si ma série exposée cette année n'aura rien à voir avec mes clichés esthétiques : ce sera une série "citoyenne" intitulée Mascarade écologique, au sujet des masques anti-covid abandonnés en pleine nature...
Si tu aimes la chaleur et le soleil, là faudra rester ici ou descendre plus au sud encore par contre, là où les moustiques vecteurs de dengue et de chik' sont légion... eh oui, toute médaille à son revers. Quant à ce qui est arrivé à ma co-auteure (devenue malvoyante à vie suite à la dengue), rassure-toi, ces cas sont rares (même si en ce moment à la Réunion il y en a plein, et ça les fait flipper grave là-bas...).
Merci pour mes photos Si tu veux, fin octobre, j'expose à Huningue, à côté de Bâle... viens faire un tour du côté de nos Rencontres photographiques des trois pays a.k.a. notre expo (entrée libre ) ... même si ma série exposée cette année n'aura rien à voir avec mes clichés esthétiques : ce sera une série "citoyenne" intitulée Mascarade écologique, au sujet des masques anti-covid abandonnés en pleine nature...
Si tu aimes la chaleur et le soleil, là faudra rester ici ou descendre plus au sud encore par contre, là où les moustiques vecteurs de dengue et de chik' sont légion... eh oui, toute médaille à son revers. Quant à ce qui est arrivé à ma co-auteure (devenue malvoyante à vie suite à la dengue), rassure-toi, ces cas sont rares (même si en ce moment à la Réunion il y en a plein, et ça les fait flipper grave là-bas...).
Bonne idée pour l'expo, en plus on manque cruellement de rencontres culturelles ces temps. Je note Merci ! Aïe, la pauvre.. Quelle horreur. Il y en a vraiment d'autres qui ont d'autres soucis que ce qu'on nous montre parfois dans les journaux au travers de la politique ou de l'économie. (Je suis peut-être économiste, mais encore lucide, je crois )
Caverzasio Daphné a dit :Bonne idée pour l'expo, en plus on manque cruellement de rencontres culturelles ces temps. Je note Merci ! Aïe, la pauvre.. Quelle horreur. Il y en a vraiment d'autres qui ont d'autres soucis que ce qu'on nous montre parfois dans les journaux au travers de la politique ou de l'économie. (Je suis peut-être économiste, mais encore lucide, je crois )
Je te tiendrai au courant des dates de l'expo... notre webmaster devrait les avoir mises en ligne depuis deux mois, mais bon, c'est notre webmaster...
Quant à la jeune femme devenue malvoyante (et pas qu'un peu... elle qui aimait voir les étoiles ne les voit plus, et reconnaît les gens à 1 mètre d'elle grand max), rassure-toi, elle le vit heureusement bien. Même si elle a de temps à autre une crise de désespoir. Elle a livré un très beau témoignage à la télé réunionnaise au sujet de sa mésaventure... je sais que les journalistes là-bas étaient en larmes quand ils ont lu son texte (que j'ai co-écrit avec elle d'ailleurs).
Pour te dire à quel point elle s'est habituée à son état, malgré sa vue, la miss s'occupe à présent de politique dans son île (elle habite en Nouvelle-Calédonie), vu que fin de cette année, un référendum décisif va décider de l'indépendance (ou non) de son île, où les sondages donnent du 49-51%. Elle s'est engagée dans une voie médiane - dans un esprit très Suisse d'ailleurs - portée par la jeunesse de l'île (elle a 26 ans, elle en avait 21 quand ses yeux se sont fait la malle). Là aussi, j'ai déjà dû lui écrire des textes pour ses interventions publiques...
Je te tiendrai au courant des dates de l'expo... notre webmaster devrait les avoir mises en ligne depuis deux mois, mais bon, c'est notre webmaster...
Quant à la jeune femme devenue malvoyante (et pas qu'un peu... elle qui aimait voir les étoiles ne les voit plus, et reconnaît les gens à 1 mètre d'elle grand max), rassure-toi, elle le vit heureusement bien. Même si elle a de temps à autre une crise de désespoir. Elle a livré un très beau témoignage à la télé réunionnaise au sujet de sa mésaventure... je sais que les journalistes là-bas étaient en larmes quand ils ont lu son texte (que j'ai co-écrit avec elle d'ailleurs).
Pour te dire à quel point elle s'est habituée à son état, malgré sa vue, la miss s'occupe à présent de politique dans son île (elle habite en Nouvelle-Calédonie), vu que fin de cette année, un référendum décisif va décider de l'indépendance (ou non) de son île, où les sondages donnent du 49-51%. Elle s'est engagée dans une voie médiane - dans un esprit très Suisse d'ailleurs - portée par la jeunesse de l'île (elle a 26 ans, elle en avait 21 quand ses yeux se sont fait la malle). Là aussi, j'ai déjà dû lui écrire des textes pour ses interventions publiques...
Oh, que c'est touchant et rempli d'espoir de côtoyer de telles belles personnes.
Surtout que - mystère supplémentaire - la fameuse Sandrine à qui je dois la résurrection de mon manu', je ne la connais même pas... même si je la connais peut-être quand même ! Je ne connais que son prénom, son âge, et son département de résidence...
Ah ah! La magie des pseudos Si cela se trouve, c'est une voisine subjuguée : )
Le mystère Sandrine a été résolu... et ce n'est pas elle Par contre, maintenant elle veut un exemplaire dédicacé du livre !
Surtout que - mystère supplémentaire - la fameuse Sandrine à qui je dois la résurrection de mon manu', je ne la connais même pas... même si je la connais peut-être quand même ! Je ne connais que son prénom, son âge, et son département de résidence...
Ah ah! La magie des pseudos Si cela se trouve, c'est une voisine subjuguée : )
Le mystère Sandrine a été résolu... et ce n'est pas elle Par contre, maintenant elle veut un exemplaire dédicacé du livre !
Surtout que - mystère supplémentaire - la fameuse Sandrine à qui je dois la résurrection de mon manu', je ne la connais même pas... même si je la connais peut-être quand même ! Je ne connais que son prénom, son âge, et son département de résidence...
Ah ah! La magie des pseudos Si cela se trouve, c'est une voisine subjuguée : )
Le mystère Sandrine a été résolu... et ce n'est pas elle Par contre, maintenant elle veut un exemplaire dédicacé du livre !
Oh c'est super sympa pour l'exemplaire dédicacé
N'empêche elle a halluciné quand elle a appris que j'écrivais à présent ! Elle a cru que la chaleur lui collait une hallu' ! Faut dire que la fille, la dernière fois que je l'avais vue, on était au collège, j'avais une moyenne (sur vingt..) en Français que je n'aimerais pas avoir sur dix pour mes romans NP ! Et on venait de nous parler d'un petit groupe américain qui démarrait sa carrière, et qui peut-être allait appeler à devenir connu... Nirvana, ça vous dit quelque chose ?
Entre temps, c'est sa fille à elle qui entre dans cet établissement... voilà qui ne nous rajeunit pas ! Là, je dois passer lui apporter un exemplaire dédicacé de mon précédent. Parce que bien sûr, elle veut le combo
Elle va d'ailleurs peut-être s'inscrire comme lectrice sur NP, mais comme - à l'époque comme maintenant - cette fille est l'intégrité même (et la franchise, ça va payer ses fiches si elle s'inscrit !), elle m'a déjà dit que pour éviter les soupçons de copinage, elle ne m'évaluerait pas. En même temps, vu qu'elle est assurée d'avoir mon bouquin à l'oeil à présent...
Ouais ce groupe me dit vaguement quelque chose XD C'est une jolie histoire ! C'est une bonne idée de ne pas t'évaluer, comme ça pas de souci Il vaut prévenir que guérir
C'est toujours un plaisir de l'écouter de temps en temps ça n'a pas pris une ride ^^
Allez, je me remets un "Smells like teen spirit"... si un jour on m'avait dit au collège que je posterai ça en mondovision à cause de la discrète brunette aux yeux noisette du second rang...
Je dirais 25 d'après ce que j'ai pu voir. Pour info, regarde le nombre d'évals que j'ai eu en deux petits mois sur C'est arrivé en avril...
Tant que cela ? J'avoue que j'ai complètement raté le décompte parce que je n'avais pas réalisé qu'on pouvait avoir accès à l'info en scrutant les fiches des lecteurs (et leurs téléchargements). Je ne l'ai su que bien après les 2 premiers mois en regardant le forum...
Si c'est le cas, ce sera vraiment super ! Et en même temps flippant parce que maintenir une excellente moyenne sur toutes, c'est d'autant plus difficile, je pense.
J'avais vu pour ton score : 43 ! une moyenne de 9 (on va pas chipoter pour 0.03 quand même) Juste incroyable... Avec plus de moitié en coups de cœur. J'avoue que cela m'a laissé très perplexe pour la suite qui ne lui pas été donné ici , comme je comprends du coup parfaitement le fait qu'il ait du succès en auto-édition
Je dirais 25 d'après ce que j'ai pu voir. Pour info, regarde le nombre d'évals que j'ai eu en deux petits mois sur C'est arrivé en avril...
Tant que cela ? J'avoue que j'ai complètement raté le décompte parce que je n'avais pas réalisé qu'on pouvait avoir accès à l'info en scrutant les fiches des lecteurs (et leurs téléchargements). Je ne l'ai su que bien après les 2 premiers mois en regardant le forum...
Si c'est le cas, ce sera vraiment super ! Et en même temps flippant parce que maintenir une excellente moyenne sur toutes, c'est d'autant plus difficile, je pense.
J'avais vu pour ton score : 43 ! une moyenne de 9 (on va pas chipoter pour 0.03 quand même) Juste incroyable... Avec plus de moitié en coups de cœur. J'avoue que cela m'a laissé très perplexe pour la suite qui ne lui pas été donné ici , comme je comprends du coup parfaitement le fait qu'il ait du succès en auto-édition
Oh que oui ! Et je pense que tu maintiendras une bonne moyenne malgré tout, même si c'est effectivement plus compliqué avec autant de fiches. La preuve, mon 4 est rentré à une semaine de la fin... sans lui, j'avais mes 9 de moyenne...
À l'époque, bon nombre de mes lecteurs sont tombés sur le cul et ont cru que je me payais leur tête quand je leur disais que je n'étais pas édité, vu mes fiches et mon score. Ils ont alors lancé une opération assez similaire à #uneMEpourEmamka , opération que j'ai transformée en rampe de lancement pour l'AE.
C'est d'ailleurs l'une des raisons de mes évals ici : soit ça passe, soit... ce sera un bon accélérateur pour sa sortie future
Quant à la non-suite qui a été donnée ici, je suis bien sûr parti aux renseignements, et j'ai ma réponse, réponse qui d'ailleurs oriente la rédaction du prochain (d'où l'importance que revêt à mes yeux la communication de ce genre d'infos par les ME, au moins aux auteurs ayant touché le graal de près).
Sinon, question maintenir une bonne note sur plusieurs fiches, que penses-tu des scores de ce roman ?
Oh que oui ! Et je pense que tu maintiendras une bonne moyenne malgré tout, même si c'est effectivement plus compliqué avec autant de fiches. La preuve, mon 4 est rentré à une semaine de la fin... sans lui, j'avais mes 9 de moyenne...
D'où ma crainte surtout pour une lectrice qui tarde à remettre sa fiche...
À l'époque, bon nombre de mes lecteurs sont tombés sur le cul et ont cru que je me payais leur tête quand je leur disais que je n'étais pas édité, vu mes fiches et mon score. Ils ont alors lancé une opération assez similaire à #uneMEpourEmamka , opération que j'ai transformée en rampe de lancement pour l'AE.
C'est d'ailleurs l'une des raisons de mes évals ici : soit ça passe, soit... ce sera un bon accélérateur pour sa sortie future
C'est sûr que quoi qu'il arrive, ce sera déjà un joli tremplin à mettre en avant. Je sais que j'aurais déjà droit à une ou deux bonnes chroniques de bêta-lecteurs en plus qui l'on aussi lu entre-temps (et je n'ai pas fait le tour des chroniqueurs/ses que j'avais eu pour mon premier ). Cela servira pour la suite.
Quant à la non-suite qui a été donnée ici, je suis bien sûr parti aux renseignements, et j'ai ma réponse, réponse qui d'ailleurs oriente la rédaction du prochain (d'où l'importance que revêt à mes yeux la communication de ce genre d'infos par les ME, au moins aux auteurs ayant touché le graal de près).
Sinon, question maintenir une bonne note sur plusieurs fiches, que penses-tu des scores de ce roman ?
C'est certain qu'il nous manque des informations pour connaître la ligne éditoriale exacte. Les lettres-type n'aident en rien, surtout celles qui répondent justement qu'on ne correspond pas à cette ligne éditoriale... Quand tu envoie un thriller à une ME qui a une collection Thriller, ça donne juste l'impression qu'on ne t'a même pas lu. Après, je n'ai pas envie non plus d'écrire en ayant en tête ce qui peut/doit figurer dedans pour être dans les clous. Si cela correspond, tant mieux. s'il y a quelques aménagements à faire, pourquoi pas. Mais si c'est une ligne à suivre... Pour Toungouska, j'ai revu le format par rapport au premier. De plus de 550 pages format classique, je suis passé à 300/350 p (difficile de comparer vraiment puisque sur NP, il donne moins de 280p...). Pourquoi ? Parce que je me suis rendu compte de deux choses: 1) si c'est trop long pour un roman de ce type, le lecteur trouvera que c'est lent, qu'il y a trop de descriptions. Soit. En réduisant le format, je condense l'action et la tension. 2) si un lecteur met une semaine à terminer le livre voire beaucoup plus, il risque fort de ne pas poster d'avis, surtout s'il le fini en milieu de semaine. En revanche, sur un format court, lu facilement en un WE, là, j'ai des chances d'avoir des avis si c'est bon car le lecteur reste sur une bonne impression et il a peut-être encore un peu de temps pour partager ses impressions.
Question bonne note, c'est sûr que cela met la barre très très haut. Après, c'est 8 notes et pas plus (j'en connais qui ont eu plus de fiches... ) et c'est aussi quelqu'un de déjà édité ici donc probablement plus facile à mettre en avant (sans compter le reboost des ventes du tome1...). Bref, on y revient, la ME est souveraine...
Oh que oui ! Et je pense que tu maintiendras une bonne moyenne malgré tout, même si c'est effectivement plus compliqué avec autant de fiches. La preuve, mon 4 est rentré à une semaine de la fin... sans lui, j'avais mes 9 de moyenne...
D'où ma crainte surtout pour une lectrice qui tarde à remettre sa fiche...
À l'époque, bon nombre de mes lecteurs sont tombés sur le cul et ont cru que je me payais leur tête quand je leur disais que je n'étais pas édité, vu mes fiches et mon score. Ils ont alors lancé une opération assez similaire à #uneMEpourEmamka , opération que j'ai transformée en rampe de lancement pour l'AE.
C'est d'ailleurs l'une des raisons de mes évals ici : soit ça passe, soit... ce sera un bon accélérateur pour sa sortie future
C'est sûr que quoi qu'il arrive, ce sera déjà un joli tremplin à mettre en avant. Je sais que j'aurais déjà droit à une ou deux bonnes chroniques de bêta-lecteurs en plus qui l'on aussi lu entre-temps (et je n'ai pas fait le tour des chroniqueurs/ses que j'avais eu pour mon premier ). Cela servira pour la suite.
Quant à la non-suite qui a été donnée ici, je suis bien sûr parti aux renseignements, et j'ai ma réponse, réponse qui d'ailleurs oriente la rédaction du prochain (d'où l'importance que revêt à mes yeux la communication de ce genre d'infos par les ME, au moins aux auteurs ayant touché le graal de près).
Sinon, question maintenir une bonne note sur plusieurs fiches, que penses-tu des scores de ce roman ?
C'est certain qu'il nous manque des informations pour connaître la ligne éditoriale exacte. Les lettres-type n'aident en rien, surtout celles qui répondent justement qu'on ne correspond pas à cette ligne éditoriale... Quand tu envoie un thriller à une ME qui a une collection Thriller, ça donne juste l'impression qu'on ne t'a même pas lu. Après, je n'ai pas envie non plus d'écrire en ayant en tête ce qui peut/doit figurer dedans pour être dans les clous. Si cela correspond, tant mieux. s'il y a quelques aménagements à faire, pourquoi pas. Mais si c'est une ligne à suivre... Pour Toungouska, j'ai revu le format par rapport au premier. De plus de 550 pages format classique, je suis passé à 300/350 p (difficile de comparer vraiment puisque sur NP, il donne moins de 280p...). Pourquoi ? Parce que je me suis rendu compte de deux choses: 1) si c'est trop long pour un roman de ce type, le lecteur trouvera que c'est lent, qu'il y a trop de descriptions. Soit. En réduisant le format, je condense l'action et la tension. 2) si un lecteur met une semaine à terminer le livre voire beaucoup plus, il risque fort de ne pas poster d'avis, surtout s'il le fini en milieu de semaine. En revanche, sur un format court, lu facilement en un WE, là, j'ai des chances d'avoir des avis si c'est bon car le lecteur reste sur une bonne impression et il a peut-être encore un peu de temps pour partager ses impressions.
Question bonne note, c'est sûr que cela met la barre très très haut. Après, c'est 8 notes et pas plus (j'en connais qui ont eu plus de fiches... ) et c'est aussi quelqu'un de déjà édité ici donc probablement plus facile à mettre en avant (sans compter le reboost des ventes du tome1...). Bref, on y revient, la ME est souveraine...
Si ça peut te rassurer, malgré "ma" lectrice aïe aïe aïe, C'est arrivé en avril est passé au comité éditorial, qui l'a retoqué sur des arguments qui n'ont rien à voir avec le contenu de sa fiche, donc don't worry : une bassiste ne va pas baisser tes chances d'être édité
Les lettres-type ne sont pas à prendre au pied de la... lettre. Non, ce qu'on m'a appris, c'est à faire attention au mélange des genres. D'ailleurs il est intéressant de noter que la réponse que j'ai eue de NP collait pile poil avec les "moins qui risquent de rendre le placement en ME plus difficile" relevés par mon agent, qui a lu le livre.
Même si je sais qu'un des auteurs cartonnant le plus dans mon genre aux USA a été retenu par sa ME justement en raison du "défaut" que NP & mon agent reprochaient à mon roman (should I try to get my book translated and try my luck there ? ), preuve est faite que le paradigme dans lequel évolue l'édition traditionnelle française risque d'un peu coincer avec mon Avril...
Pour info, cet auteur américain - avec qui je suis en contact - vend autant que moi j'ai vendu de mon Avril... toutes les six heures !
Je me sers donc de cette info pour mieux "cibler" mes prochains romans... à commencer celui qui est en course à l'heure actuelle, ainsi que bien sûr le prochain en cours de rédaction
Quant à la longueur, c'est variable. Par exemple mes bêta lectrices du prochain n'en ont pas cru leurs yeux quand je leur ai dit que ce qu'elles ont lu pèse déjà 70000 signes... "c'est passé si vite !" qu'elles m'ont dit ! Du coup, même si le roman fera au final au moins 1.500.000 signes (et donc trois tomes !), ben il aura la longueur nécessaire au développement du scénario, tout en faisant la chasse obstinée à tout ce qui pourrait ressembler à un début de commencement de longueur.
Le truc n'est donc pas de faire court, mais dense. Silences glacials (thriller NP) fait presque 700 pages... mais je t'assure que tu ne les vois pas passer ! Je l'ai lu en quatre soirs de lecture, où je ne pouvais plus m'arrêter de tourner les pages. Là, @Admin Karine a eu raison de craquer sur cette pépite, dont on se demande comment les autres comités de lecture ont fait pour le lâcher !
300/350 pages pour Toungouska est très bien. Le récit a la densité nécessaire, en doubler la longueur sans raconter davantage de péripéties / rebondissements aurait été inutile. Là, c'est donc parfaitement ciblé .
Quant au roman de Gwendoline ayant fini avec la bagatelle de 9,97/10 sur 8 fiches, je pense que même si elle avait été une parfaite inconnue aux yeux des NP, là, je crois qu'ils l'auraient édité quand même...
Si ça peut te rassurer, malgré "ma" lectrice aïe aïe aïe, C'est arrivé en avril est passé au comité éditorial, qui l'a retoqué sur des arguments qui n'ont rien à voir avec le contenu de sa fiche, donc don't worry : une bassiste ne va pas baisser tes chances d'être édité
Les lettres-type ne sont pas à prendre au pied de la... lettre. Non, ce qu'on m'a appris, c'est à faire attention au mélange des genres. D'ailleurs il est intéressant de noter que la réponse que j'ai eue de NP collait pile poil avec les "moins qui risquent de rendre le placement en ME plus difficile" relevés par mon agent, qui a lu le livre.
Même si je sais qu'un des auteurs cartonnant le plus dans mon genre aux USA a été retenu par sa ME justement en raison du "défaut" que NP & mon agent reprochaient à mon roman (should I try to get my book translated and try my luck there ? ), preuve est faite que le paradigme dans lequel évolue l'édition traditionnelle française risque d'un peu coincer avec mon Avril...
Pour info, cet auteur américain - avec qui je suis en contact - vend autant que moi j'ai vendu de mon Avril... toutes les six heures !
Je me sers donc de cette info pour mieux "cibler" mes prochains romans... à commencer celui qui est en course à l'heure actuelle, ainsi que bien sûr le prochain en cours de rédaction
Quant à la longueur, c'est variable. Par exemple mes bêta lectrices du prochain n'en ont pas cru leurs yeux quand je leur ai dit que ce qu'elles ont lu pèse déjà 70000 signes... "c'est passé si vite !" qu'elles m'ont dit ! Du coup, même si le roman fera au final au moins 1.500.000 signes (et donc trois tomes !), ben il aura la longueur nécessaire au développement du scénario, tout en faisant la chasse obstinée à tout ce qui pourrait ressembler à un début de commencement de longueur.
Le truc n'est donc pas de faire court, mais dense. Silences glacials (thriller NP) fait presque 700 pages... mais je t'assure que tu ne les vois pas passer ! Je l'ai lu en quatre soirs de lecture, où je ne pouvais plus m'arrêter de tourner les pages. Là, @Admin Karine a eu raison de craquer sur cette pépite, dont on se demande comment les autres comités de lecture ont fait pour le lâcher !
300/350 pages pour Toungouska est très bien. Le récit a la densité nécessaire, en doubler la longueur sans raconter davantage de péripéties / rebondissements aurait été inutile. Là, c'est donc parfaitement ciblé .
Quant au roman de Gwendoline ayant fini avec la bagatelle de 9,97/10 sur 8 fiches, je pense que même si elle avait été une parfaite inconnue aux yeux des NP, là, je crois qu'ils l'auraient édité quand même...
On verra bien, bassiste ou pas, ce qu'il adviendra. La dernière fiche que j'ai vue passer est un lecteur en herbe donc aucune idée de son niveau d'exigence non plus...
En tout cas, c'est assez étrange de se dire que ce qui peut constituer un atout outre-atlantique peut être considéré comme un handicap ici. Je n'en suis pas surpris car, pour avoir vécu un an à New-York et côtoyer de temps à autres des collègues US, le mode de fonctionnement des gens me semble plus basé sur les faits (on essaye et si cela marche, c'est super; si cela ne fonctionne pas, on essaye autrement) que sur des a priori. Je l'ai constaté dans plusieurs domaines. En recherche, c'est flagrant : là-bas, ils tentent des choses en espérant une belle avancée alors qu'ici, pour pouvoir explorer des pistes et obtenir l'argent pour le faire, il faut quasiment avoir les résultats ... je te laisse imaginer le bond phénoménal des connaissances qui résulte de cette approche et le pourquoi notre dernier prix nobel féminin soit aller travailler ailleurs...
Rien d'étonnant du coup pour l'édition.
Concernant ton dernier point, vu le niveau des notes, difficile de concevoir effectivement qu'elle n'ait pas été éditée, même sortant de nulle part
Grégoire Louis a dit : On verra bien, bassiste ou pas, ce qu'il adviendra. La dernière fiche que j'ai vue passer est un lecteur en herbe donc aucune idée de son niveau d'exigence non plus...
En tout cas, c'est assez étrange de se dire que ce qui peut constituer un atout outre-atlantique peut être considéré comme un handicap ici. Je n'en suis pas surpris car, pour avoir vécu un an à New-York et côtoyer de temps à autres des collègues US, le mode de fonctionnement des gens me semble plus basé sur les faits (on essaye et si cela marche, c'est super; si cela ne fonctionne pas, on essaye autrement) que sur des a priori. Je l'ai constaté dans plusieurs domaines. En recherche, c'est flagrant : là-bas, ils tentent des choses en espérant une belle avancée alors qu'ici, pour pouvoir explorer des pistes et obtenir l'argent pour le faire, il faut quasiment avoir les résultats ... je te laisse imaginer le bond phénoménal des connaissances qui résulte de cette approche et le pourquoi notre dernier prix nobel féminin soit aller travailler ailleurs...
Rien d'étonnant du coup pour l'édition.
Concernant ton dernier point, vu le niveau des notes, difficile de concevoir effectivement qu'elle n'ait pas été éditée, même sortant de nulle part
Le problème entre les USA et nous vient de la définition des genres en librairie, bien plus étroite en France qu'aux USA, où cette dernière est plus fluide.
Pour faire simple, en France, tu as le rayon Polar/Thriller. Là, tu peux y ranger Toungouska. Tu as le rayon SF, où StarWars aurait toute sa place. Mais entre les deux, tu n'as quasi rien.
Est considéré comme SF / Fantasy en France toute oeuvre créant un monde, et non introduisant des éléments de SF dans notre monde actuel. Pour faire un parallèle cinématographique, Star Wars passerait le test sans problème, la "galaxie lointaine" étant une invention ex-nihilo, par contre des films comme Retour vers le futur ou Rencontres du 3e type seraient plus difficile à placer, vu qu'ils ont bien des éléments de SF (voyage dans le temps, extraterrestres), mais leur action se déroule dans le monde réel contemporain de la sortie de ces films. Les fans de SF râleraient parce que ces oeuvres ne "créent" pas de monde, quant aux afficionados de thrillers, ils râleraient de se retrouver avec... un bouquin de SF entre les mains. Bref, entre les deux pôles "radicaux", difficile de trouver sa place en librairie, alors que si la définition des genres était plus souple - comme aux USA - beaucoup plus de romans trouveraient leur public.
Perso par exemple, la SF pure n'est pas ma came. La SF mêlée d'éléments du réel oui ! Du coup je me suis retrouvé auteur de bouquin de SF... tout en ayant déserté le rayon SF des librairies, faute d'y trouver chaussure à mon pied. Un comble quand même !
Autre effet pervers : comme seuls les puristes trouvent encore chaussure à leur pied au rayon SF, ces derniers rejettent souvent la SF non chimiquement pure. C'est ainsi que mon Avril a convaincu tout un comité de lecture (ailleurs que chez NP)... à l'exception du spécialiste maison de la SF, qui l'a rejeté pour ces raisons là. Résultat : refus.
Pourtant il y aurait un lectorat pour ce genre de romans. Un de mes plus beaux "trophées" en AE a été justement d'avoir ramené des ados à la lecture, qui eux aussi sont tombés des nues en découvrant que ce genre de bouquins pouvaient exister ! Du coup, je leur ai conseillé d'enchaîner sur Silences glacials : même réaction ! Il y a donc là bien un genre qui peine à exister (même si Silences vend bien ), du fait de classifications trop étroites.
Précisons qu'il n'en a pas été ainsi de tous temps : vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne ou La nuit des temps de Barjavel, tous deux considérés comme des chef d'oeuvres de la SF française, ont comme point commun de se dérouler dans le monde réel, contemporain de l'époque de la publication de ces romans.
L'auteur américain dont je te parlais pose ce problème aux libraires français. Publié en France chez Bragelonne, il est vendu au rayon SF dans une librairie de ma ville, et au rayon Thriller dans l'autre. Et dans aucune des deux catégories, les libraires ne peuvent vraiment le mettre en avant...
Je lui ai expliqué ce que les NP & mon agent m'ont expliqué. Il y a vu la cause de ses méventes françaises (alors qu'en Allemagne et en Italie - entre autres - il cartonne...). Il a initialement cru que son genre n'intéressait pas les français, mais mes explications l'ont éclairé : non, le problème est ailleurs.
Il a par ailleurs été très étonné de découvrir qu'il avait des auteurs pairs en France, regrettant de ne pas savoir lire le Français pour découvrir nos romans... je lui ai traduit les deux premiers chapitres de mon Avril : bon, il a senti que c'était une traduction non professionnelle (I admit this), même si le résultat était pas mal à ses yeux, par contre il a été étonné par le côté efficace de l'intro which doesn't feel "french" at all, but rather like some true Hollywood material selon lui .
Réponses
Si tu veux, fin octobre, j'expose à Huningue, à côté de Bâle... viens faire un tour du côté de nos Rencontres photographiques des trois pays a.k.a. notre expo (entrée libre
Si tu aimes la chaleur et le soleil, là faudra rester ici ou descendre plus au sud encore par contre, là où les moustiques vecteurs de dengue et de chik' sont légion... eh oui, toute médaille à son revers. Quant à ce qui est arrivé à ma co-auteure (devenue malvoyante à vie suite à la dengue), rassure-toi, ces cas sont rares (même si en ce moment à la Réunion il y en a plein, et ça les fait flipper grave là-bas...).
Aïe, la pauvre.. Quelle horreur. Il y en a vraiment d'autres qui ont d'autres soucis que ce qu'on nous montre parfois dans les journaux au travers de la politique ou de l'économie. (Je suis peut-être économiste, mais encore lucide, je crois
Quant à la jeune femme devenue malvoyante (et pas qu'un peu... elle qui aimait voir les étoiles ne les voit plus, et reconnaît les gens à 1 mètre d'elle grand max), rassure-toi, elle le vit heureusement bien. Même si elle a de temps à autre une crise de désespoir. Elle a livré un très beau témoignage à la télé réunionnaise au sujet de sa mésaventure... je sais que les journalistes là-bas étaient en larmes quand ils ont lu son texte (que j'ai co-écrit avec elle d'ailleurs).
Pour te dire à quel point elle s'est habituée à son état, malgré sa vue, la miss s'occupe à présent de politique dans son île (elle habite en Nouvelle-Calédonie), vu que fin de cette année, un référendum décisif va décider de l'indépendance (ou non) de son île, où les sondages donnent du 49-51%. Elle s'est engagée dans une voie médiane - dans un esprit très Suisse d'ailleurs - portée par la jeunesse de l'île (elle a 26 ans, elle en avait 21 quand ses yeux se sont fait la malle). Là aussi, j'ai déjà dû lui écrire des textes pour ses interventions publiques...
Le mystère Sandrine a été résolu... et ce n'est pas elle
Par contre, maintenant elle veut un exemplaire dédicacé du livre !
Entre temps, c'est sa fille à elle qui entre dans cet établissement... voilà qui ne nous rajeunit pas !
Là, je dois passer lui apporter un exemplaire dédicacé de mon précédent. Parce que bien sûr, elle veut le combo
Elle va d'ailleurs peut-être s'inscrire comme lectrice sur NP, mais comme - à l'époque comme maintenant - cette fille est l'intégrité même (et la franchise, ça va payer ses fiches si elle s'inscrit !), elle m'a déjà dit que pour éviter les soupçons de copinage, elle ne m'évaluerait pas. En même temps, vu qu'elle est assurée d'avoir mon bouquin à l'oeil à présent...
Eh oui Sandrine n'a pas perdu le nord. Mais ça ne m'étonne absolument pas d'elle : c'était toujours une fille brillante.
Allez, je me remets un "Smells like teen spirit"... si un jour on m'avait dit au collège que je posterai ça en mondovision à cause de la discrète brunette aux yeux noisette du second rang...
Malheureusement, ce monstre est venu. Résultat : Orage 1 - Potager 0. Merci la grêle...
Une fois de plus, il venait de Delémont...
Je dirais 25 d'après ce que j'ai pu voir.
Pour info, regarde le nombre d'évals que j'ai eu en deux petits mois sur C'est arrivé en avril...
Oh que oui ! Et je pense que tu maintiendras une bonne moyenne malgré tout, même si c'est effectivement plus compliqué avec autant de fiches. La preuve, mon 4 est rentré à une semaine de la fin... sans lui, j'avais mes 9 de moyenne...
À l'époque, bon nombre de mes lecteurs sont tombés sur le cul et ont cru que je me payais leur tête quand je leur disais que je n'étais pas édité, vu mes fiches et mon score. Ils ont alors lancé une opération assez similaire à #uneMEpourEmamka , opération que j'ai transformée en rampe de lancement pour l'AE.
C'est d'ailleurs l'une des raisons de mes évals ici : soit ça passe, soit... ce sera un bon accélérateur pour sa sortie future
Quant à la non-suite qui a été donnée ici, je suis bien sûr parti aux renseignements, et j'ai ma réponse, réponse qui d'ailleurs oriente la rédaction du prochain (d'où l'importance que revêt à mes yeux la communication de ce genre d'infos par les ME, au moins aux auteurs ayant touché le graal de près).
Sinon, question maintenir une bonne note sur plusieurs fiches, que penses-tu des scores de ce roman ?
Si ça peut te rassurer, malgré "ma" lectrice aïe aïe aïe, C'est arrivé en avril est passé au comité éditorial, qui l'a retoqué sur des arguments qui n'ont rien à voir avec le contenu de sa fiche, donc don't worry : une bassiste ne va pas baisser tes chances d'être édité
Les lettres-type ne sont pas à prendre au pied de la... lettre. Non, ce qu'on m'a appris, c'est à faire attention au mélange des genres. D'ailleurs il est intéressant de noter que la réponse que j'ai eue de NP collait pile poil avec les "moins qui risquent de rendre le placement en ME plus difficile" relevés par mon agent, qui a lu le livre.
Même si je sais qu'un des auteurs cartonnant le plus dans mon genre aux USA a été retenu par sa ME justement en raison du "défaut" que NP & mon agent reprochaient à mon roman (should I try to get my book translated and try my luck there ?
Pour info, cet auteur américain - avec qui je suis en contact - vend autant que moi j'ai vendu de mon Avril... toutes les six heures !
Je me sers donc de cette info pour mieux "cibler" mes prochains romans... à commencer celui qui est en course à l'heure actuelle, ainsi que bien sûr le prochain en cours de rédaction
Quant à la longueur, c'est variable. Par exemple mes bêta lectrices du prochain n'en ont pas cru leurs yeux quand je leur ai dit que ce qu'elles ont lu pèse déjà 70000 signes... "c'est passé si vite !" qu'elles m'ont dit ! Du coup, même si le roman fera au final au moins 1.500.000 signes (et donc trois tomes !), ben il aura la longueur nécessaire au développement du scénario, tout en faisant la chasse obstinée à tout ce qui pourrait ressembler à un début de commencement de longueur.
Le truc n'est donc pas de faire court, mais dense. Silences glacials (thriller NP) fait presque 700 pages... mais je t'assure que tu ne les vois pas passer ! Je l'ai lu en quatre soirs de lecture, où je ne pouvais plus m'arrêter de tourner les pages. Là, @Admin Karine a eu raison de craquer sur cette pépite, dont on se demande comment les autres comités de lecture ont fait pour le lâcher !
300/350 pages pour Toungouska est très bien. Le récit a la densité nécessaire, en doubler la longueur sans raconter davantage de péripéties / rebondissements aurait été inutile. Là, c'est donc parfaitement ciblé
Quant au roman de Gwendoline ayant fini avec la bagatelle de 9,97/10 sur 8 fiches, je pense que même si elle avait été une parfaite inconnue aux yeux des NP, là, je crois qu'ils l'auraient édité quand même...
Le problème entre les USA et nous vient de la définition des genres en librairie, bien plus étroite en France qu'aux USA, où cette dernière est plus fluide.
Pour faire simple, en France, tu as le rayon Polar/Thriller. Là, tu peux y ranger Toungouska. Tu as le rayon SF, où Star Wars aurait toute sa place. Mais entre les deux, tu n'as quasi rien.
Est considéré comme SF / Fantasy en France toute oeuvre créant un monde, et non introduisant des éléments de SF dans notre monde actuel. Pour faire un parallèle cinématographique, Star Wars passerait le test sans problème, la "galaxie lointaine" étant une invention ex-nihilo, par contre des films comme Retour vers le futur ou Rencontres du 3e type seraient plus difficile à placer, vu qu'ils ont bien des éléments de SF (voyage dans le temps, extraterrestres), mais leur action se déroule dans le monde réel contemporain de la sortie de ces films. Les fans de SF râleraient parce que ces oeuvres ne "créent" pas de monde, quant aux afficionados de thrillers, ils râleraient de se retrouver avec... un bouquin de SF entre les mains. Bref, entre les deux pôles "radicaux", difficile de trouver sa place en librairie, alors que si la définition des genres était plus souple - comme aux USA - beaucoup plus de romans trouveraient leur public.
Perso par exemple, la SF pure n'est pas ma came. La SF mêlée d'éléments du réel oui ! Du coup je me suis retrouvé auteur de bouquin de SF... tout en ayant déserté le rayon SF des librairies, faute d'y trouver chaussure à mon pied. Un comble quand même !
Autre effet pervers : comme seuls les puristes trouvent encore chaussure à leur pied au rayon SF, ces derniers rejettent souvent la SF non chimiquement pure. C'est ainsi que mon Avril a convaincu tout un comité de lecture (ailleurs que chez NP)... à l'exception du spécialiste maison de la SF, qui l'a rejeté pour ces raisons là. Résultat : refus.
Pourtant il y aurait un lectorat pour ce genre de romans. Un de mes plus beaux "trophées" en AE a été justement d'avoir ramené des ados à la lecture, qui eux aussi sont tombés des nues en découvrant que ce genre de bouquins pouvaient exister ! Du coup, je leur ai conseillé d'enchaîner sur Silences glacials : même réaction ! Il y a donc là bien un genre qui peine à exister (même si Silences vend bien
Précisons qu'il n'en a pas été ainsi de tous temps : vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne ou La nuit des temps de Barjavel, tous deux considérés comme des chef d'oeuvres de la SF française, ont comme point commun de se dérouler dans le monde réel, contemporain de l'époque de la publication de ces romans.
L'auteur américain dont je te parlais pose ce problème aux libraires français. Publié en France chez Bragelonne, il est vendu au rayon SF dans une librairie de ma ville, et au rayon Thriller dans l'autre. Et dans aucune des deux catégories, les libraires ne peuvent vraiment le mettre en avant...
Je lui ai expliqué ce que les NP & mon agent m'ont expliqué. Il y a vu la cause de ses méventes françaises (alors qu'en Allemagne et en Italie - entre autres - il cartonne...). Il a initialement cru que son genre n'intéressait pas les français, mais mes explications l'ont éclairé : non, le problème est ailleurs.
Il a par ailleurs été très étonné de découvrir qu'il avait des auteurs pairs en France, regrettant de ne pas savoir lire le Français pour découvrir nos romans... je lui ai traduit les deux premiers chapitres de mon Avril : bon, il a senti que c'était une traduction non professionnelle (I admit this), même si le résultat était pas mal à ses yeux, par contre il a été étonné par le côté efficace de l'intro which doesn't feel "french" at all, but rather like some true Hollywood material selon lui