Refus, déception et « coup de gueule »


Il aura fallu un peu plus de trois mois. Pour refuser mon roman au motif qu’il comporte moins de 400 000 caractères.
 Il fait tout de même 257 pages dans la version commercialisée chez « Amazon » et une pléthore de romans bien plus courts sont, eux aussi commercialisés.
Alors franchement je ne comprends pas cette règle (ni d’ailleurs, celle qui consiste à refuser un livre si un seul lecteur a attribué une mauvaise note alors qu’il aura plu a tous les autres lecteurs). Peut-être qu’il serait intéressant de revoir la pertinence des critères de sélection
J’aurai franchement préféré une réponse du genre : refusé parce que c’est une bouse. Là au moins, il n’y a rien à redire. C’est clair le bouquin ne plaît pas.

Personnellement, je préfère un livre « assez court » à un livre comme il arrive d’en lire de temps en temps, épais comme le catalogue de « La Redoute », mais où on a envie de tourner une dizaine de pages d’un coup parce qu’il ne se passe rien.





Réponses

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  • P.S  Pour ceux qui seraient tout de même intéressés, il est tout de même possible de lire une cinquantaine de pages à cette adresse https://www.blogecrivain.com/extraits-a-telecharger/
  • TNKTNK Messages 1,270
    mars 2019 modifié Vote Up0Vote Down


    Il aura fallu un peu plus de trois mois. Pour refuser mon roman au motif qu’il comporte moins de 400 000 caractères.
     Il fait tout de même 257 pages dans la version commercialisée chez « Amazon » et une pléthore de romans bien plus courts sont, eux aussi commercialisés.
    Alors franchement je ne comprends pas cette règle (ni d’ailleurs, celle qui consiste à refuser un livre si un seul lecteur a attribué une mauvaise note alors qu’il aura plu a tous les autres lecteurs). Peut-être qu’il serait intéressant de revoir la pertinence des critères de sélection
    J’aurai franchement préféré une réponse du genre : refusé parce que c’est une bouse. Là au moins, il n’y a rien à redire. C’est clair le bouquin ne plaît pas.

    Personnellement, je préfère un livre « assez court » à un livre comme il arrive d’en lire de temps en temps, épais comme le catalogue de « La Redoute », mais où on a envie de tourner une dizaine de pages d’un coup parce qu’il ne se passe rien.

    Chaque éditeur a ses critères. Il est vrai que selon cette norme, des romans comme L'étranger de Camus n'auraient pas été acceptés sur NP... alors qu'ils ont mené leur auteur tout droit au prix Nobel de littérature. Et oui, L'étranger, tu le trouveras sur Amazon...

    Mais bon, là, ce sont des choix de ligne éditoriale qui sont clairement fixées dès le début : la FAQ précise bien que pour être éligible, un roman doit faire 400.000 signes ou plus. Si ton roman ne respectait pas ce quota, ma foi, c'est normal. Les NP sont maîtres à bord chez eux et si la règle est qu'il faut que les romans pèsent 400.000 signes au moins... ben telle est la règle !
    En ce qui me concerne, j'ai été empêché de présenter mon roman de 604.000 signes à un éditeur qui aurait pu l'apprécier au vu de sa ligne éditoriale... mais qui refuse les oeuvres de plus de 500.000 signes... le même problème mais dans le sens inverse quoi...

    Quant à la règle de l'unanimité ("celle qui consiste à refuser un livre si un seul lecteur a attribué une mauvaise note alors qu’il aura plu a tous les autres lecteurs"), je l'ai dénoncé en son temps (voir ici), ce qui a permis à @Admin Karine de mettre les choses au point, une mise au point que l'on peut résumer grosso modo comme une invalidation de ladite règle.

    Par contre il y a un point où je te rejoins : si ton manuscrit a été refusé uniquement pour motif quantitatif, ils auraient au moins pu te le dire plus vite. Ouvrir un fichier word, vérifier le nombre de signes et statuer en fonction de cela ne nécessite aucun examen approfondi du texte...

    D'ailleurs à ce sujet, il serait intéressant d'opérer une petite modification sur le site des Nouvelles Plumes. En effet, à l'heure actuelle, lorsque les auteurs soumettent leurs manuscrits, l'interface leur demande de saisir le nombre de pages de leur roman... or comme chaque auteur formate ses textes autrement, cette indication - que l'on retrouve ensuite sur la page des manuscrits - est souvent peu pertinente. Je me suis ainsi retrouvé à lire deux romans ayant quasiment le même nombre de pages... mais l'un contenait presque le double de signes de l'autre !

    Pourtant les NP indiquent clairement dans leur FAQ que pour renseigner ce champ, il convient de diviser le nombre de signes de son roman par 1500 pour obtenir le nombre de pages correspondantes. C'est clair, limpide... mais visiblement, peu d'auteurs appliquent la consigne :( .

    Cela peut avoir d'autres conséquences, plus fâcheuses encore. l'an dernier, une auteure qui elle aussi n'avait pas lu la FAQ et qui écrivait très gros (double interligne, fonte grande taille) avait déclaré son roman comme ayant 929 pages (alors que selon la règle des 1500 signes / page, il n'en pesait "que" 580), effrayant par la même la majorité des lecteurs, manquant presque de faire rater aux Nouvelles Plumes l'un des meilleurs romans de leur catalogue (car oui, ce livre a été édité) : Silences glacials.

    Alors, pourquoi ne pas changer l'interface de déclaration des romans en remplaçant le champ "nombre de pages" par "nombre de signes", la conversion étant ensuite opérée par l'algorithme, qui lui sait diviser par 1500 :), rendant l'opération totalement transparente auprès des "lecteurs" du site ?

    Par ailleurs, cela permettrait - dès la saisie du roman - de recaler ceux dont le nombre de signes est manifestement incompatible avec une mise en évaluation, évitant aux futurs candidats la mésaventure de @Boveix Jean-Claude ...
  • Merci pour ta réponse très complète TNK.

    En ce qui me concerne, j'ai été empêché de présenter mon roman de 604.000 signes à un éditeur qui aurait pu l'apprécier au vu de sa ligne éditoriale... mais qui refuse les oeuvres de plus de 500.000 signes...

    Malheureusement, chaque éditeur à ses règles qui parfois, défient toute logique.



  • Malheureusement c'est le jeu de l'édition... et chaque maison possède ses critères. Il faut poser des limites, et prendre le risque parfois de passer à côté de succès. Calculer le risque de perdre et la masse de travail supplémentaire si on ouvre un peu plus les critères...
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