Et si je me présentais...

Bonjour la communauté !

J'ai longtemps hésité avant de me lancer mais maintenant que je fais face, j'ai un peu le syndrome de la page blanche. Par quoi je commence ? Que dois-je dire en premier ? Ne vais-je pas être trop lourde ? Enfin bref, je me lance.

Je présente donc sous mon pseudo d'écrivaine, Harley Chance. Oui je suis une grande fan des Harley (les fameuses motos aux grands guidons) et j'ai besoin d'un peu de Chance dans la vie. Voilà deux choses qui résument bien ma vie et ma façon d'être.

Je suis ainsi l'auteure d'une série de romans sentimentaux (cinq pour le moment mais je vise les sept au total). Le tout premier est en cours d'évaluation sur Nouvelles Plumes sous le titre Love Catastrophe. Il n'a pas été retenu par la maison d'édition mais je continue de chercher des avis et des commentaires sur ce roman pour m'améliorer.

Sinon j'écris pour la passion des mots (malgré ma maltraitance de la langue française parfois), pour le plaisir, l'envie de partager mes rêves farfelus et étranges. J'écris depuis aussi loin que je m'en souvienne, c'est-à-dire le collège mais c'est seulement il y a deux ans qu'une amie qui m'est chère m'a poussé à partager mes écrits aussi bien sur des plateformes telles que Wattpad et Nouvelles Plumes.

Je viens de vivre une première expérience de refus de publication mais je ne suis pas déçue pour autant. J'ai reçu des conseils pour m'améliorer, enrichir mon texte, ... Toutefois si une âme charitable traînerait en ce lieu et qui serait prête à corriger en profondeur mon texte (du genre un bêta-lecteur/lectrice) je serais ravie. Et comme les choses ne vont pas que dans un sens je serais ravie d'apporter mon œil neuf sur votre roman. Je suis plutôt du genre sentimentale mais la Science Fiction, la Fantasy, le Thriller et le Policier me vont très bien.

Enfin voilà, je suis ravie d'appartenir à cette communauté et j'espère découvrir pleins d'astuces et conseils pour m'améliorer à travers les pages de ce forum.

Cordialement,
Harley Chance

Réponses

  • 22 Réponses sorted by Votes Date Added
  • Mouais, bon, mais les correcteurs ne peuvent pas tout. Je vous conseille aussi de ne pas hésiter à consulter un dictionnaire pour revérifier une définition et un Bescherelle pour revoir les conjugaisons (90% des auteurs que j'ai évalués ici ne savent pas conjuguer les verbes mourir et courir et ne font pas la différence entre conditionnel et futur).Quant à toutes les coquilles, fautes d'orthographe et d'accord, oui, il est important de faire relire par qqun d'autre. Car on ne voit pas ses propres fautes. Dans l'exemple de TNK, le mot manquant m'a sauté aux yeux, mais je ne l'aurais pas vu si c'était moi qui avais écrit la phrase. Nous tous qui prétendons vouloir devenir auteurs, devons le plus grand respect à la langue française. Exigence ! c'est le maître mot. Et j'admire les lecteurs assidus qui persistent et s'atreignent à lire en entier des manuscrits parfois bourrés de fautes. Un peu, c'est quasiment inévitable, mais je crois qu'il y a une mesure à ne pas dépasser, par respect aussi pour ces lecteurs. C'est bien sûr avec la casquette de lectrice que je parle ici. Et en tant qu'auteur, je ne peux qu'écouter avec humilité. D'ailleurs, je sais très bien que, lorsque je participe à tous ces échanges sur le forum, je laisse des fautes par ci par là, par manque de relecture, comme tout le monde. J'espère que cela ne sera pas utilisé comme contre-argument :-) Allez, bon courage à tous et surtout... bonne orthographe !
  • GrootGroot Messages 635
    novembre 2019 modifié Vote Up1Vote Down

    J’ai vu "il ria" si souvent que je finissais par me dire que c’était une des subtilités de l’orthographe réformé (que je ne connais pas et ne veut pas connaître). J’ai finalement vérifié auprès d’un lecteur plus doué que moi !!!

    Comme beaucoup de personnes je repère relativement bien les fautes des autres mais pas les miennes. Et j’ai la mauvaise habitude de ne pas me relire quand je sors du cadre professionnel ... autant dire que je ne le fais presque plus. Mais l’importance est moindre dans un commentaire : je n'ai pas l'intention d'être éditée ;)

    Je conseille ce site aux auteurs pour lever le doute sur la conjugaison, il est pratique :  

     https://la-conjugaison.nouvelobs.com

    Et le site de l’académie française, même s’il est jugé rétrograde par certains, est une source sûre en cas de doute.

    J’avoue que certains manuscrits me découragent, mais quand le roman est prenant j’arrive facilement à être indulgente sur le chapitre des fautes. Mais chaque fois que j’en repère une ça me déconcentre, ça fait comme un "bip" visuel, et l’effet doit certainement être plus dérangeant encore pour un lecteur plus doué en orthographe que moi.

    Un manuscrit bien corrigé a forcement plus de chance de captiver le lecteur qui n’est pas distrait par les fautes.

  • C'est tout à fait ça: les fautes n'empêchent pas forcément le coup de coeur quand le roman est vraiment très bien, mais ça brise l'élan en général.
  • Bonjour Harley Chance,
    J'aime bien ton pseudo... J'ai jeté un coup d’œil au résumé de ton roman, ça m'a l'air pas mal ! 4 coup de cœur c'est un bon début. Il faut persévérer, l'écriture est un travail de longue haleine, mais tellement exaltant de vivre avec ses personnages ! Je te souhaite donc bonne "Chance" pour la suite.
    Amicalement Nanie.
  • Bonjour Harley Chance,  je n'ai pas lu ton manuscrit  (j'ai la double casquette ici) mais au vu des retours je pense qu'il a un grand potentiel.  J'en ai lu quelques-uns, notamment "les plus mauvais" et on sent que l'histoire a été appréciée. Apparemment, cela pêche du côté des fautes. Je te conseille donc de lire et relire ton manuscrit en laissant passer quelques temps entre deux lectures car on ne voit pas si bien les fautes autrement. Il existe aussi des correcteurs sur le net, avec généralement une version gratuite. Bon ok, c'est fastidieux, et il faut en mixer plusieurs pour supprimer plusieurs fautes (il faut aussi avoir une bonne base en orthographe et grammaire car ils signalent parfois des fautes là où il n'y en a pas). Andidote, est également conseillée par pas mal d'auteurs mais c'est cher. Enfin, trouver une ou deux personnes fortes en français est une bonne chose pour relire ton manuscrit. Voilà, avec ces petits conseils tu devrais pouvoir représenter ton roman une autre fois et/ou tenter l'autoédition. Bon courage à toi. 

  • A que bonjour Harley,

    Pourquoi hésiter à te présenter à la communauté ? On ne mange pas les nouveaux venus (ou du moins, aucune enquête n'est encore allée assez loin pour le démontrer...).

    Un ami producteur de musique disait autrefois : dans les métiers des arts et du divertissement, il faut du travail, du talent et de la chance. Manquer d'un de ces trois facteurs, c'est une faute professionnelle.

    Je n'ai pas lu Love catastrophe et en général, les romans sentimentaux et moi... mais je te souhaite tout le meilleur (donc un peu de chance) pour ton projet :)

    Quels sont les retours Wattpad de tes écrits ?

    Pour l'orthographe / grammaire, comme te le dit @DECONINCK-CABELDUC Nadine, Antidote est ce qu'il y a de mieux... à condition que ta ponctuation soit bonne. Là je corrige le manu d'une auteure ayant elle aussi tenté sa chance sur NP, j'en sais quelque chose...

    Ah oui, une astuce : "écouter" son texte lu par un logiciel de synthèse vocale. En effet, quand on lit son texte, notre cerveau corrige "à la volée" fautes que, de ce fait, on ne voit pas... la preuve, je suis quasi certain que tu n'as pas vu qu'il manquait un "des" entre "à la volée" et "fautes" dans la phrase précédente... Alors qu'un logiciel de synthèse vocale aurait lu le texte en l'état, et t'aurait immédiatement fait tilter sur ce défaut...

    Voili voilou... bienvenue parmi nous :)
  • TNK a dit :
    Pourquoi hésiter à te présenter à la communauté ? On ne mange pas les nouveaux venus (ou du moins, aucune enquête n'est encore allée assez loin pour le démontrer...).

    Hey, c'est un clin d'oeil à l'enquête de Traquer la bête ? Sinon coïncidence drôle et troublante <span>:pensive:</span>

    Bienvenue Harley, malheureusement je ne serai pas une âme assez charitable (et libre) pour t'apporter cette relecture. Antidote (de l'avis croisé de beaucoup d'auteurs) semble excellent, plus une relecture personnelle en mode "Je relis mon bouquin comme si c'était celui d'un ami à qui je rends service" peut être utile. Il est surtout compliqué de faire abstraction de l'histoire pour focaliser sur l'orthographe en résistant à la tentation périlleuse de la retouche de fond, quand on est censé travailler sur la forme. Bon courage.
  • Oups erreur de smiley au message précédent, c'était un bonhomme qui rigole !
    TNK a dit :


    Ah oui, une astuce : "écouter" son texte lu par un logiciel de synthèse vocale. En effet, quand on lit son texte, notre cerveau corrige "à la volée" fautes que, de ce fait, on ne voit pas... la preuve, je suis quasi certain que tu n'as pas vu qu'il manquait un "des" entre "à la volée" et "fautes" dans la phrase précédente... Alors qu'un logiciel de synthèse vocale aurait lu le texte en l'état, et t'aurait immédiatement fait tilter sur ce défaut...
    Astuce intéressante que je ne connaissais pas. Pour la syntaxe ainsi que les oublis de mots que le cerveau a tendance à combler de lui même, et donc à nous faire passer à côté de l'erreur, cela peut-être intéressant.
  • Atlas Johan a dit :
    TNK a dit :
    Pourquoi hésiter à te présenter à la communauté ? On ne mange pas les nouveaux venus (ou du moins, aucune enquête n'est encore allée assez loin pour le démontrer...).

    Hey, c'est un clin d'oeil à l'enquête de Traquer la bête ? Sinon coïncidence drôle et troublante <span>:pensive:</span>

    Bienvenue Harley, malheureusement je ne serai pas une âme assez charitable (et libre) pour t'apporter cette relecture. Antidote (de l'avis croisé de beaucoup d'auteurs) semble excellent, plus une relecture personnelle en mode "Je relis mon bouquin comme si c'était celui d'un ami à qui je rends service" peut être utile. Il est surtout compliqué de faire abstraction de l'histoire pour focaliser sur l'orthographe en résistant à la tentation périlleuse de la retouche de fond, quand on est censé travailler sur la forme. Bon courage.
    Pour faire abstraction de l'histoire, il y a une solution : corriger le bouquin... à l'envers. C'est à dire tu commences par corriger le dernier chapitre, puis l'avant dernier... et ainsi de suite jusqu'au premier. Ainsi l'histoire t'apparaît inversée : les révélations d'abord, le suspense après... ce qui tue ce dernier. Du coup, tu ne t'attaches pas trop à l'histoire...
  • Mouais, bon, mais les correcteurs ne peuvent pas tout. Je vous conseille aussi de ne pas hésiter à consulter un dictionnaire pour revérifier une définition et un Bescherelle pour revoir les conjugaisons (90% des auteurs que j'ai évalués ici ne savent pas conjuguer les verbes mourir et courir et ne font pas la différence entre conditionnel et futur).Quant à toutes les coquilles, fautes d'orthographe et d'accord, oui, il est important de faire relire par qqun d'autre. Car on ne voit pas ses propres fautes. Dans l'exemple de TNK, le mot manquant m'a sauté aux yeux, mais je ne l'aurais pas vu si c'était moi qui avais écrit la phrase. Nous tous qui prétendons vouloir devenir auteurs, devons le plus grand respect à la langue française. Exigence ! c'est le maître mot. Et j'admire les lecteurs assidus qui persistent et s'astreignent à lire en entier des manuscrits parfois bourrés de fautes. Un peu, c'est quasiment inévitable, mais je crois qu'il y a une mesure à ne pas dépasser, par respect aussi pour ces lecteurs. C'est bien sûr avec la casquette de lectrice que je parle ici. Et en tant qu'auteur, je ne peux qu'écouter avec humilité. D'ailleurs, je sais très bien que, lorsque je participe à tous ces échanges sur le forum, je laisse des fautes par ci par là, par manque de relecture, comme tout le monde. J'espère que cela ne sera pas utilisé comme contre-argument :-) Allez, bon courage à tous et surtout... bonne orthographe !
    Je suis tout à fait d'accord avec toi, Sophie (c'est le prénom de l'héroïne de ma série australienne auto-publiée sous le pseudo Victoria Murray chez Amazon, premier tome = Une si longue absence).

    J'ajoute à tes propos, (en tant que lectrice et auteur) que pour présenter un ouvrage, il faut un niveau d'exigence qui ne soit pas approximatif et complaisant. Quel que soit le style de roman - et en plus de l'orthographe et de la syntaxe, sinon du style -, le langage employé a aussi énormément d'importance. On ne s'adresse pas "à son pote", mais à des lecteurs. Il faut donc, à mon avis, distinguer le langage des dialogues qui peut parfois être familier (encore que je n'apprécie pas quand c'est à l'excès) de celui de la narration où je trouve cela rédhibitoire, ce qui ne m'empêche pas d'aller jusqu'au bout de ma lecture. Évidemment, je ne parle pas là du roman de Harley que je n'ai pas lu... encore.

    Bref ! Une relecture ne suffira jamais à faire un bon roman. Il en faut au moins dix (ce qui ne garantit pas un bon roman non plus d'ailleurs), avec chacune un objectif précis : ici je ne relis que pour virer les adverbes trop nombreux (avec les fonctions de recherche de Word et aussi des autres logiciels de TT, c'est facile), là pour compter certaines expressions qui me semblent revenir trop souvent (en tout cas, donc...) et comme je l'ai appris ici, en n'essayant pas de coller au goût de tout le monde en apportant des corrections de fond qui pourraient n'avoir que l'effet délétère de nous faire perdre notre âme d'auteur (ou au moins celle du roman). On ne peut pas plaire à tout le monde et en tant qu'auteur, on vient ici pour chercher à la fois un public et une vraie critique.

    D'accord également avec @Enitram quant au site de l'Académie française que j'ai dans mes favoris. J'espère que tout le monde connaît également le site du CRISCO et son DES (dictionnaire électronique des synonymes) : https://crisco2.unicaen.fr/des/synonymes/
    Il est relié au CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales). C'est un outil fabuleux et indispensable quand on écrit. Avec ça, nous n'avons plus d'excuses (sinon la paresse peut-être  :/), pour ne pas améliorer et/ou varier notre vocabulaire ; il est si facile de nos jours de trouver une information (le sens d'un mot, son orthographe, et même les erreurs de français très communes qu'on ne devrait plus commettre mais dont on n'est jamais vraiment sûr) grâce à internet !

    Une dernière chose. C'est vrai qu'il faut lire beaucoup pour s'améliorer, cela enrichit notre propos, élargit nos points de vue et se... forcer parfois à lire ce qui n'est pas a priori notre "tasse de thé" ne peut pas faire de mal (n'est-ce pas @TNK ;) ), surtout que si l'on veut être lu, ça ne me paraît pas incongru de renvoyer l'ascenseur.

    Alors à toi @Harley Chance, bienvenue ici. Dès que j'aurai terminé ma lecture en cours, je veux bien lire ton livre avec l’œil acéré que j'aurais aimé trouver chez certains de mes lecteurs quand je l'ai présenté ici au printemps. Mais attention ! Ma lecture est critique... très critique. Sur le roman que je lis en ce moment, j'en suis à 50% (je lis sur kindle) et j'ai déjà rédigé près de six pages de corrections (pas de bol, je suis un aimant à fautes :p ), relevé d'incohérences, suggestions et autres commentaires que je n'oserai sans doute pas envoyer à l'auteur parce que cela peut faire très mal et que je ne le veux pas. Donc, si tu m'envoies ton roman, il faut que tu saches que c'est ainsi que je le lirai aussi.

    Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.

    Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.

    Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
    Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
    Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

    Nicolas Boileau
  • Merci Cathozie. Une mine d'or en effet, ce dictionnaire qui m'était parfaitement inconnu. C'est bien plus puissant que le "clic droit / synonymes" de Word :)
    Et pour la citation de Boileau, je ne peux qu'abonder. Si beaucoup de belles phrases d'illustres auteurs s'échappent hélas de ma mémoire, celles de son Art Poétique restent bien gravées, tant elles font sens.
  • CathozieCathozie Messages 111
    novembre 2019 modifié Vote Up0Vote Down
    Atlas Johan a dit :
    Merci Cathozie. Une mine d'or en effet, ce dictionnaire qui m'était parfaitement inconnu. C'est bien plus puissant que le "clic droit / synonymes" de Word :)
    Et pour la citation de Boileau, je ne peux qu'abonder. Si beaucoup de belles phrases d'illustres auteurs s'échappent hélas de ma mémoire, celles de son Art Poétique restent bien gravées, tant elles font sens.
    Oui, @Atlas Johan, je l'ai découvert il y a un peu plus de trois ans et dans mon navigateur, il est le premier favori que j'ouvre le matin :-).
    Et pourtant, j'ai longtemps trouvé celui de Word excellent. Là, l'avantage est qu'en plus des synonymes (du plus proche au plus éloigné), on a des définitions extrêmement précises et pointues qui permettent d'éviter les contresens, notamment dans l'emploi de mots ou d'expressions "mode", emploi qui passera et expressions qui rendront certains romans obsolètes avant que d'être lus.
  • Bonjour Harley,
    On peut dire que tu es sur le bon forum, les conseils prodigués sont excellents et les outils conseillés par mes camarades sont ceux que j'utilise également (sauf pour la lecture à haute voix conseillée par TNK, je vais la tester pour mon prochain roman car comme tous les auteurs qui réécrivent beaucoup leur texte, j'ai la maladie du mot manquant, et ça, il y a peu de logiciels qui les perçoivent.)
    Je me permets d'insister sur le logiciel Antidote parce qu'il a changé ma vie d'écrivaine. Oui, il est payant, une centaine d'euros, mais qu'est-ce que c'est que 100 euros par rapport au respect qu'on doit à nos lecteurs ? En plus, il est vite amorti, moi ça fait environ 6 ans que je l'ai et j'utilise toujours ma vieille version sans avoir besoin d'acheter la nouvelle - même si la dernière version corrige aussi l'anglais, c'est tentant, mais c'est un autre sujet- bref, permets-moi de profiter de ce post pour chanter les louanges de ce logiciel. Non seulement il corrige entre 80 et 90% des fautes, encore heureux pour un logiciel de correction, mais il ne fait pas que ça. Il fournit également un excellent dictionnaire, un excellent dictionnaire des synonymes, antonymes, paronymes et autre nom en ymes, il donne également des statistiques qui permettent de corriger son texte en fonction des répétitions, des phrases négatives, d'équilibrer son texte par rapport aux phrases longues, courtes... si tu es aussi maniaque que moi ou que tout simplement tu aimes jouer avec les mots, c'est vrai que ça peut rendre un peu dingue. Pour mon dernier roman, j'ai passé une année entière, uniquement en correction. Avec Antidote, ça devient une vraie drogue. Il est devenu comme un membre de la famille et je me dis que oui, il est possible de tomber amoureuse d'un logiciel.

    J'ai envie d'ajouter que raconter une histoire, c'est à la portée de beaucoup de monde, mais soigner son texte et offrir une œuvre qui respecte la langue et l'orthographe, ce n'est pas une option si on veut se dire écrivain. Des gens payent pour te lire, leur fournir un travail propre, c'est une question de respect. 

  • Laure Elisac a dit :

    J'ai envie d'ajouter que raconter une histoire, c'est à la portée de beaucoup de monde, mais soigner son texte et offrir une œuvre qui respecte la langue et l'orthographe, ce n'est pas une option si on veut se dire écrivain. Des gens payent pour te lire, leur fournir un travail propre, c'est une question de respect. 

    Pourtant, il suffit de devenir écrivain et d'être sensible à la langue écrite pour remarquer que de nombreux romans, toutes catégories confondues, cumulent un lexique pauvre et des procédés d'emphase (en narration) bien cochons pour la langue française ^^


  • Emamka a dit :
    Laure Elisac a dit :

    J'ai envie d'ajouter que raconter une histoire, c'est à la portée de beaucoup de monde, mais soigner son texte et offrir une œuvre qui respecte la langue et l'orthographe, ce n'est pas une option si on veut se dire écrivain. Des gens payent pour te lire, leur fournir un travail propre, c'est une question de respect. 

    Pourtant, il suffit de devenir écrivain et d'être sensible à la langue écrite pour remarquer que de nombreux romans, toutes catégories confondues, cumulent un lexique pauvre et des procédés d'emphase (en narration) bien cochons pour la langue française ^^


    Je plussoie sur la maltraitance de la langue et le nombre incalculable de lieux communs que l'on rencontre dans beaucoup de romans. Il s'agit souvent d'une simple paresse qui entraîne à employer une expression toute faite plutôt que d'inventer la sienne. C'est bien dommage et ne rend pas toujours la lecture facile.
  • Cathozie a dit :
    Emamka a dit :
    Laure Elisac a dit :

    J'ai envie d'ajouter que raconter une histoire, c'est à la portée de beaucoup de monde, mais soigner son texte et offrir une œuvre qui respecte la langue et l'orthographe, ce n'est pas une option si on veut se dire écrivain. Des gens payent pour te lire, leur fournir un travail propre, c'est une question de respect. 

    Pourtant, il suffit de devenir écrivain et d'être sensible à la langue écrite pour remarquer que de nombreux romans, toutes catégories confondues, cumulent un lexique pauvre et des procédés d'emphase (en narration) bien cochons pour la langue française ^^


    Je plussoie sur la maltraitance de la langue et le nombre incalculable de lieux communs que l'on rencontre dans beaucoup de romans. Il s'agit souvent d'une simple paresse qui entraîne à employer une expression toute faite plutôt que d'inventer la sienne. C'est bien dommage et ne rend pas toujours la lecture facile.

    Je suis bien d’accord : on peut reprocher ce défaut (maltraitance de la langue) à beaucoup de livres édités et pas seulement aux autoédités ...

    Depuis que je lis sur Nouvelles Plumes mon orthographe s’est détériorée. Effet pernicieux, à force de voir des erreurs j’ai été contaminée !

    J’ai conseillé à beaucoup d’auteurs de faire attention aux H aspirés. Notamment pour un texte ou je pointais du doigt « l'handicap », et je viens de m’apercevoir qu’en rédigeant la fiche j’ai royalement écrit "l’handicapé". Trop tard pour corriger, hélas.

    J’en suis quitte pour un peu honte quand la fiche paraîtra !

    Mais ça prouve bien que les auteurs et les éditeurs ont une lourde responsabilité : avant on apprenait autant par la lecture que par l’apprentissage en classe. Je ne suis pas certaine que la nouvelle génération aura la même chance ...


  • Je suis bien d’accord : on peut reprocher ce défaut (maltraitance de la langue) à beaucoup de livres édités et pas seulement aux autoédités ...

    Depuis que je lis sur Nouvelles Plumes mon orthographe s’est détériorée. Effet pernicieux, à force de voir des erreurs j’ai été contaminée !

    J’ai conseillé à beaucoup d’auteurs de faire attention aux H aspirés. Notamment pour un texte ou je pointais du doigt « l'handicap », et je viens de m’apercevoir qu’en rédigeant la fiche j’ai royalement écrit "l’handicapé". Trop tard pour corriger, hélas.

    J’en suis quitte pour un peu honte quand la fiche paraîtra !

    Mais ça prouve bien que les auteurs et les éditeurs ont une lourde responsabilité : avant on apprenait autant par la lecture que par l’apprentissage en classe. Je ne suis pas certaine que la nouvelle génération aura la même chance ...



    C'est ce qui s'appelle une évolution naturelle de la langue. Normalement, on devrait dire "La personne handicapée", mais comme tout doit aller vite aujourd'hui, ça donne "Le parigot", "L'alsacot", "Le ch'ti"... et "L'handicapé", vu que "Le handicapé", ça fait moche à l'oreille.

    Donc n'aies pas honte de ta fiche. Si même toi qui es à cheval sur ces principes te goures, dis-toi juste que le français - langue vivante - est en évolution constante, et que tu as mis le doigt sur une de ses évolutions en cours...
  • ha non non, ne dis pas ça tu me désespères   :*(    je refuse de croire que les dérives du langage puissent être assimilées à une évolution.

    Je ne suis pas opposée à la rectification de l’orthographe : simplifier, harmoniser, corriger les anomalies. Tout ça c’est très bien. (Tout simplement je ne veux pas m’astreindre à l’apprendre après avoir peiné sur les bancs de l’école pour apprendre l’orthographe traditionnelle.). Une langue vivante évolue, ok. De toute façon elle n'attend pas mon avis pour le faire. Mais écrire quelque chose que l’on n’a pas choisi d’écrire c’est faire une erreur, et écrire "l’handicapé" alors que je viens de dire à l’auteur qu’il ne fallait pas le faire ... c’est quand même vraiment pas malin, c'est tendre le bâton pour se faire battre, et puis l'auteur va se demander si mes autres conseils valent quelque chose....

  • TNK a dit :
    C'est ce qui s'appelle une évolution naturelle de la langue. Normalement, on devrait dire "La personne handicapée", mais comme tout doit aller vite aujourd'hui, ça donne "Le parigot", "L'alsacot", "Le ch'ti"... et "L'handicapé", vu que "Le handicapé", ça fait moche à l'oreille.

    Donc n'aies pas honte de ta fiche. Si même toi qui es à cheval sur ces principes te goures, dis-toi juste que le français - langue vivante - est en évolution constante, et que tu as mis le doigt sur une de ses évolutions en cours...

    Je ne suis pas d'accord du tout. Confondre une mauvaise orthographe, une grammaire chaotique, une syntaxe approximative et une suite de clichés... avec l'évolution de la langue, c'est un peu... facile ? Paresseux ? En tout cas, ça dédouane trop facilement certains auteurs du moindre effort.

    Quand, par exemple, j'entends un Augustin Trappenard (Normalien tout de même) cesser de faire les liaisons parce que ce n'est plus à la mode (j'ai même lu quelque part que c'était pédant de faire des liaisons), je trouve cela non seulement ridicule, mais surtout très démagogique venant de la part de personnes chez qui on ne peut pas soupçonner un manque de culture. Tirer vers le bas au prétexte de faire (de force ?) évoluer la langue, désolée, mais ça ne passe pas.

    Beaucoup de gens croient que les langages "des jeunes d'aujourd'hui" sont nouveaux, mais parigot, (alsacot, je ne sais pas, mais sans doute aussi)... c'est de l'argot (langue verte) ; le verlan existe depuis des dizaines d'années (mon grand-père, "parigot" né en 1894, le parlait déjà, ainsi que le louchebem (langage des bouchers) et le javanais, et on a toujours intégré au français des mots de ces langues (loufoque = fou en louchebem). Par ailleurs, il avait un français irréprochable, tout en intégrant pas mal de ces mots des langues... alternatives.

    Alors un grand OUI à l'évolution de la langue, c'est très positif et ça a toujours existé, mais dans l'exemple d'Enitram, le h aspiré de handicapé n'est pas devenu par miracle un h muet parce qu'elle a fait une faute de frappe et je comprends son ennui à cette erreur involontaire.
  • GrootGroot Messages 635
    décembre 2019 modifié Vote Up0Vote Down
    Cathozie a dit :
    TNK a dit :

    Donc n'aies pas honte de ta fiche. Si même toi qui es à cheval sur ces principes te goures, dis-toi juste que le français - langue vivante - est en évolution constante, et que tu as mis le doigt sur une de ses évolutions en cours...


    Alors un grand OUI à l'évolution de la langue, c'est très positif et ça a toujours existé, mais dans l'exemple d'Enitram, le h aspiré de handicapé n'est pas devenu par miracle un h muet parce qu'elle a fait une faute de frappe et je comprends son ennui à cette erreur involontaire.

    Merci Cathozie de comprendre ma contrariété quand je fais des fautes alors que je connais la règle

    Merci TNK d’essayer de me réconforter et de me dédouaner à mes yeux … même si hélas ça ne marche pas :'(

    et pour les auteurs que je corrige : gardez-moi votre confiance, je fais plus attention quand je vous conseille que quand j'écris  ;)  


  • Bonsoir,

    Je ne me sens absoooooolument pas compétente pour débattre avec vous! De mon point de vue, tout le monde a raison, ce qui n'arrange la version de personne  ;)
    Par contre, je comprends la frustration qu'on peut ressentir quand on corrige quelqu'un et que deux secondes après, on reproduit son erreur, je l'expérimente tous les jours ! Heureusement que la honte ne tue pas. 

    Pour la règle du h et de son déterminant (le, la ou l'), honnêtement, j'ai moi-même parfois du mal, naturellement, et je me fie à mon intuition = h aspiré ou non. Quand j'ai un doute, et pas de dico sous les mains, je triche ^^ L'handicapé ou le handicapé ? Eh bien ça donne la personne handicapée :] Pour les noms propres, je me casse la tête dessus... je préfère personnellement éviter d'élider. Je ne trouve pas ça sexy... à quoi ça tient ! Faut dire qu'on ne peut pas compter sur la littérature pour trouver une règle claire... même certains lettrés plus lettrés que moi me filent des informations contradictoires. 

    Enfin, mais cela n'engage vraiment que mon opinion subjective réfutable (notez le beau pléonasme), si je récoltais simplement de bons conseils sur certaines règles de grammaire/syntaxe (déterminant devant h, tirets, accents circonflexes etc) que j'ai beau jeu d'oublier ponctuellement dans mes propres écrits, je serais assez ravie : ] C'est que, peut-être, le reste tient la route (le récit, les personnages, les intrigues, l'ambiance, les enjeux....) pour ne pas être cité. Mais je suis peut-être très optimiste !  

  • NakãraNakãra Messages 1,030
    janvier 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Bien la bienvenue ! 

    (j'ose espérer que ma réponse sur ce forum paraîtra moins "anachronique" que sur d'autres topics bien plus anciens). 

    Concernant les conseils pour la relecture et les fautes, il y en a un que je n'ai pas vu passer : quand on relis le texte, faire en sorte de zoomer beaucoup dessus, quitte à ce qu'une ligne prenne tout l'écran (sur un 15 pouces, sur un 24 pouces ça peut même faire trop je pense). Ça va ralentir le temps de lecture, en obligeant le cerveau à prendre son temps pour tout parcourir, et donc mieux analyser. D'autant plus que ce ne sera pas une taille de caractères dont on a l'habitude. A cela s'ajoute un conseil de TNK : si ce n'est lire à voix haute, au moins former les mots avec sa bouche pendant qu'on lit. 

    Pour les fautes maintenant : en tant que lectrice, j'avoue qu'il m'est arrivé d'abandonner un manuscrit qui comportant plus de fautes que de mots/accords/conjugaisons/constructions syntaxiques corrects. Donc à partir de là... Comme j'ai un radar à fautes. C'est compliqué. Et surtout dans les livres imprimés et vendus rien ne me rend plus folle. Mais je considère qu'avant d'être posté ici, un manuscrit doit être travailler un minimum. Et trop de fautes pour moi, c'est quelque chose qui peut me gâcher une histoire. 
    Il y a aussi les répétitions. On n'en parle trop peu souvent à mon goût, mais quand apparaît 3 fois le même mot en 5 lignes, c'est lourd. 

    Je voudrais bien aider à corriger, mais je ne peux pas être correctrice à temps plein, et ça serait bien trop fastidieux, bien trop long, de repérer toutes les fautes et rendre un document à part avec le relever (surtout quand je connais à côté le système de correction "officiel" qui est bien plus pratique que du relevé ou de l'ajout de commentaires sur un document texte).

    Oui la langue évolue, mais il y a malgré tout des règles à respecter. Mon avis rejoint totalement celui d' @Enitram à ce sujet. 
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