Il est encore temps de vous souhaiter une excellente année !

En présentant mon tapuscrit « Les Lunes de Sang » à Nouvelles Plumes (qui a reçu un avis favorable et devrait vous être proposé prochainement), j’attends bien évidemment vos avis et qu’ils soient positifs ou négatifs, ils seront de toute façon constructifs.
J’ai toujours plusieurs livres en cours de lecture sur ma table de chevet mais j’ai attendu la retraite pour oser les premiers mots sur une page blanche. Mon expérience professionnelle m’incite plutôt à écrire des romans policiers (j’ai précédemment écrit et publié « Les Dessous de Soi (e) ») en impliquant toujours fortement la gendarmerie qui, comme nul l’ignore, consacre une grande partie de ses activités à la résolution des crimes et délits.
Pour autant, j’ai eu beaucoup de plaisir à écrire « L’Orphelin de Morthemer » avec en toile de fond une période de l’histoire judiciaire relativement peu connue. Au 19ème siècle, pour enrayer la criminalité qui gangrénait les faubourgs, Napoléon III décidait l’incarcération des mineurs condamnés dans des colonies pénitentiaires avec un double objectif : leur apprendre un métier et leur inculquer des valeurs morales, religieuses etc... Cependant en raison des conditions terribles de détention et des multiples déviances, il y fut mis fin notamment avec l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante.
Synopsis des Lunes de Sang :
« « « Après s’être brillamment révélé dans « Les Dessous de Soi (e) » le chef Deschamps dirige une nouvelle enquête après à la découverte d’un inconnu assassiné dans une maison forestière. Si l’homme y vivait en ermite, il semble s’être intéressé à quatre enlèvements d’adolescentes dont trois ont été violées puis assassinées dans les bois près des étangs de la Dombes (Ain), sept ans auparavant Convaincu d’être sur la piste du tueur, le gendarme se heurte frontalement autant aux policiers qu’à sa propre hiérarchie. Opiniâtre et ne négligeant aucun indice, il s’approche de la vérité mais le doute s’installe peu à peu avec cette question récurrente : et si finalement l’inconnu de la maison forestière était l’assassin des adolescentes ? D’autant qu’une pièce secrète vient d’être découverte dans la maison forestière où Juliette, la quatrième fillette enlevée, sept ans auparavant, y est retrouvée agonisante. La délivrance de l’adolescente et l’annonce de la mort de son ravisseur présumé font les gros titres des journaux. Mais quelque part, l’assassin se réveille et recommence à tuer, sept ans après son premier crime » » ».
Je profite de ce début janvier pour vous présenter tous mes vœux. J’ai hâte de m’enrichir de vos avis, de vos observations et de vos critiques et peut-être d’échanger avec vous tous.
Réponses
Heureusement que la retraite a sonné sinon je comprends que tu n'aurais jamais écrit !
Ah ahhahaha Atlas Johan, tu as fait ma soirée !!!!! J'en rigole encore :-)
Mais encore ? :-)
Je me posais également la question. Merci de l'avoir posée Laure et merci pour cette réponse très claire Nomos !
Ton parcours est extrêmement riche, aucune journée n'a dû ressembler à la précédente en trente ans. Je me dis que tu as peut-être attendu la retraite afin de prendre du recul ? (parmi d'autres raisons).
Ceci dit, tes connaissances (anecdotes comprises) donnent encore plus envie de te lire ! Je dois cependant me remettre un peu de l'horreur (viols en série, torture, assassinats, toussa toussa...) accumulée suite à la lecture de mon dernier manuscrit avant de me lancer.
Effectivement nous en voyons de 'toutes les couleurs' dans notre activité professionnelle et finalement nul besoin de puiser très loin pour avoir de l'inspiration. A titre personnel, je glisse toujours dans mes intrigues, des faits réellement vécus en ayant soin qu'on ne puisse rien identifier formellement selon la formule consacrée : "Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. " Et le jeu avec des lecteurs qui me sont fidèles c'est de les retrouver ...
Merci pour ta réponse, c'est super d'avoir un pro parmi nous.