Meilleurs Voeux !

Bonjour à tous,
Il est temps pour moi de me prêter au jeu des présentations... Avant tout permettez-moi de vous souhaiter une merveilleuse année 2020 ! Plein de bonheur et de réussites !
Je m'appelle Fabrice, j'ai 38 ans, je suis marié et j'ai une fille de 13 ans. Je vis à Saint Etienne-au-mont, petite commune dans le Pas-de-Calais, sur la côte d'Opale, à proximité de Boulogne-sur-mer.
Je me suis "récemment" découvert une passion pour l'écriture ! Je cherchais un moyen d'évacuer pression et frustration en rentrant du travail le soir et j'y ai trouvé bien plus ! Bref, je vous la fais courte ! Cette aventure déboucha sur un premier manuscrit que j'ai proposé sur NP il y a quelques mois et qui est toujours en cours d'évaluation (Prolongé jusqu'au 27/01/20) et qui s'intitule Morlocks.
Que dire de cette... chose ? Après moult hésitations j'ai fini par le ranger dans la case Science-fiction. Bien que cette histoire sur fond de monde dévasté par une activité solaire intense liée au dérèglement climatique fait malheureusement écho à la situation actuelle en Australie. Roman d'anticipation ? Pas avec la tournure que prennent les événements... Un exercice bien difficile que de parler et de "vendre" ses propres écrits, ainsi je me permets un "copié/collé" du pitch que j'ai pondu sur NP :
"2066, la dégradation des conditions climatiques a complétement changé
la face du monde. Les survivants s'entassent dans des cités closent
appelées District. Dans ce contexte difficile, un jeune journaliste
ambitieux va tenter de relancer l’intérêt pour les médias à travers
l'interview d'un terrible tueur en série qui s'avère être un personnage
très particulier. Au fil de ses confidences troublantes mêlées à de
glaçants récits, l'espoir d'un monde meilleur va renaitre chez un petit
groupe de rebelles..."
Voilà, pour être honnête ma plus grande crainte est de ne récupérer aucune fiche à l'issu de la période d'évaluation ! Car plus que l'opportunité d'être publié par NP, bien que cette éventualité s’avèrerait bien sympathique, je cherche avant tout un maximum de retours sur mes écrits afin de corriger, m'améliorer, ou cesser de me bercer d'illusions...
Alors amis de Forum, il vous reste 20 jours pour ingurgiter cette histoire fort intéressante, dérangeante aussi, drôle parfois ! Enfin pour les amateurs d'humour noir... Portée par des personnages qui ne vous laisserons pas indifférents !!
Ah bah finalement je l'ai vendu un peu...
D'avance merci, et encore très bonne année !
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Réponses
Bonjour,
Même si sur le site il est toujours affiché avec une date de fin au 27/12 je l’ai téléchargé. S’il est trop tard pour déposer l’évaluation quand j’aurai terminé je vous contacterai en MP.
Je vous souhaite aussi une bonne année ... et beaucoup de lecteurs
La prologation d'un mois m'a été confirmé par mail logiquement ça le fera...
Bonne lecture.
@Atlas Johan En fait je pense que le genre évolue. Je dirai même qu'à un moment on bascule dans autre chose... J'ai longtemps hésité à prendre cette direction car je me disais que cela pourrait être déroutant pour un lecteur de se croire dans un thriller post-apocalyptique pour finalement basculer dans la science-fiction. Au risque de finalement ne plaire à aucun des fans des deux genres si tu vois ce que je veux dire... Et même pour les maisons d'édition cela pourrait poser problème ! Mais je suis modestement content du resultat et je préfère imaginer le lecteur plutôt agréablement surpris que déboussolé ! L'avenir nous le dira...
Les enjeux et le contexte de ton histoire sont franchement intrigants, et comme je n'ai pas la culture Barjavel, ça m'a plutôt fait penser à un mixte entre Le Silence des Agneaux et District 9 :-]
De nombreux posts, sur ce forum, laissent entrevoir les nombreux débats tournant autour du mélange des genres. Et des particularités de ces "hybrides" sur le marché de l'édition et du cinéma/petit écran. Par contre, mais je peux me tromper car je n'ai pas lu ton manuscrit, ton propre mixte ne parait pas gênant pour un sou ! L'œuvre littéraire La Planète des Singes ne démarre-t-elle pas dans un genre SF pour basculer dans l'anticipation voire le post-apo ? Ou s'agit-il d'un conte ? D'un essai philosophique ? x) (ok là je pousse un peu)
The Expanse est également un bel hybride : thriller d'anticipation ou SF ?
Je suis simplement certaine que ton récit est passionnant ! Bonne chance pour patienter jusqu'au 27 :-) (au moins… tu es en évaluation!)
Je l'ai téléchargé ! Ce sera mon premier manuscrit toujours en évaluation sur NP ^^
Sur le coup, j'ai cru que c'était mon pote Fabien le metalleux qui nous a rejoint
Morlocks... ça me rappelle les monstres futuristes dans La machine à voyager dans le temps de H.G.Wells
Ton roman - si j'en juge ta description - est de la "SF post-apocalyptique", un sous-genre de SF en vogue (mais où il faut être "hard" si on ne veut pas se bouffer des comms désastreux...), un peu comme la dystopie (c'est bizarre comme plus personne n'a pour thême un avenir radieux, même si dans ton cas, il y a des rebelles se battant pour un monde meilleur... comme je le dis souvent, quand on me traite de taré quand je parle de futur potentiellement positif : "L'avenir sera soit une utopie, soit une dystopie. Mais les seuls qui sont pour sûr à côté de la plaque sont ceux qui croient que demain sera un autre hier".).
Morlocks aura au moins une fiche, la mienne, que je viens de terminer. Grâce à ta présentation Metallifab, elle en aura certainement plusieurs, tu n'as plus à t'en faire
Malgré mes difficultés (ENORMES) à lire sur écran, ton histoire m'a tenue en haleine. Je n'en dirai pas plus !
Je crois qu'on peut éditer les pitchs, mais pas les romans. Donc si c'est du même tonneau...
Bonjour à vous,
Alors, Metallifab n'étant pas présent actuellement sur le forum (mais j'espère qu'il repassera!) je toucherai un mot suite à vos messages car j'ai terminé son manuscrit lundi. Hélas, à peine ai-je rendu mon évaluation que sa période s'est terminée… à deux heures près ! Peut-être est-ce de mon fait…
Son récit est truffé de fautes de syntaxe, grammaire, orthographe, lexique, jusqu'à la mise en forme et j'avais souvent du mal à distinguer la narration des pensées et même des répliques. Je devais recommencer la lecture quelques lignes plus haut pour m'y retrouver. En l'état actuel, le manuscrit n'est pas publiable.
Néanmoins, l'histoire est complètement inédite. Du genre gros pétard, avec le plus gros vilain de l'histoire dans le rôle du "héros" (j'entends par là personnage principal). J'ai trouvé ça tellement dingue que la curiosité ne m'a jamais quittée
Mais je comprendrais que ce n'est pas du goût de tout le monde.
J'ai l'impression d'avoir dévoré un plat exotique totalement inattendu mais dans une assiette en carton. Par contre, s'il réécrit le récit ça peut donner un plat génial. Aussi fou que Tim Burton l'était au début de sa carrière. Peut-être même plus.
Je réalise que ce n'est pas du tout une histoire que je pourrais écrire, encore moins envisager. Néanmoins pas de souci pour la lire (en dehors du fait que les femmes ont toutes un rôle que je ne supporte pas et que j'ai mis mon amour pour la langue française de côté).
Je n'ai pas "accroché" à l'histoire de Metallifab et j'ai préféré en discuter avec lui plutôt que faire une fiche, mais je suis du même avis que toi Emamka : son histoire n'est pas banale, et elle ne manque pas d'atouts assez remarquables pour surmonter l'épreuve des défauts !
Je suppose alors : son lexique, même si parfois mal employé, est riche. Son personnage principal est tellement bien écrit (surtout à travers ses répliques) qu'à la lecture des premières chapitres, un film passait automatiquement dans la tête dès qu'il prenait la parole (et il pouvait la prendre sur plusieurs chapitres! La réplique devenait narration sans prévenir).
Ensuite, son "schéma" narratif est un puzzle bien construit. Il semble évident qu'aux premières lignes, l'auteur savait où il allait.
Alors, je ne comprends qu'une chose : il a mis tellement d'énergie à écrire l'histoire qu'il n'a pas eu le courage de se relire. Ce n'est pas possible. Il se serait rendu compte que ligne après ligne, se confondaient dans une même phrase une pensée, la narration (parfois hétérodiégétique, parfois homo) voire une réplique.
Bonjour à tous ! Je suis toujours en vie ! P'tit soucis de santé mais on ne m'aura pas si facilement !!
Pour commencer je tiens à vous remercier pour le temps consacré à mes écrits... Je n'ai jamais eu la prétention d'avoir pondu une perfection et je voulais me frotter aux critiques de lecteurs aguerris.
Donc si on résume, l'histoire est plutôt bonne, la construction également... Par contre c'est bourré de fautes et certains passages sont surement de trop...
En ce qui concerne des "morceaux" superflus, on m'a cité quelques moments précis. Ils concernent systématiquement les récits de Bunt (perso principal) qui, je veux bien l'admettre, sont assez long... L'idée de départ était de "charger" au max ce perso afin que les lecteurs le détestent. Outre les monologues relatant ses exploits macabres, il donne volontiers son avis sur divers sujets qui ne parlent à personne à cette époque puisque le monde est complétement différent... Donc on pourrait s'en passer ! Mais je m'étais dit que n'ayant pas parlé depuis plusieurs années, il eût des envies d'envolés... Bref, la tirade sur la politique par exemple visait à le présenter comme un Illuminati. Je voulais qu'en découvrant sa vision des combats féministes, on se dise : "Mais quel connard !" Pour ensuite jouer avec l'ascenseur émotionnel en éclairant son parcours, donnant ainsi la possibilité aux lecteurs de lui trouver des circonstances atténuantes... "A ouais mais le pauvre..." Pour finalement revenir à : "Non je confirme c'est une ordure !"
Quand on me dit que la condition des
femmes est insupportable, je dis "tant mieux" ! Au moins cela ne vous
a pas laissé indifférent ! C'est un tueur de femmes, on imagine aisément la
considération qu'il a pour elles. Par contre, afin de contrebalancer cette
infamie, je compte donner plus d'importance dans le dénouement à Margot qui
intervient à la fin et qui pourrait facilement redorer le blason de la gente
féminine ! Pour info, l'interview de Bunt est la partie que j'ai écrite en
premier, le reste est venu se greffer ensuite... Je vais revoir cette partie
pour l'alléger en ne conservant que ce qui "sert" l'histoire.
Concernant les fautes... Consternation... Ok je n'ai relu mon manuscrit qu'une seule fois, c'est probablement insuffisant mais quand je vois le niveau des fautes ! J'ai l'impression que même avec 20 relectures, je serais passé chaque fois dessus sans les remarquer... C'est un exercice compliqué mais j'imagine certainement une relecture trop rapide, un manque de concentration... Franchement, je pense que l'idéal serait qu'il soit corrigé par une tierce personne. Je sais qu'il existe des correcteurs professionnels... ça va me couter un bras mais bon...
Et enfin @Emamka, là faut que tu m'explique stp : "ligne après ligne, se confondaient dans une même phrase une pensée, la narration (parfois hétérodiégétique, parfois homo) voire une réplique".
Tu as très bien résumé et expliqué tes choix
Personnellement les chapitres (en cours de récit) qui reviennent sur des moments du passé ne m'ont pas du tout dérangée. C'est vrai que normalement ils devraient chacun apporter une information importante pour la suite de l'histoire, mais, totalement subjectivement, j'ai bien aimé. Ils apportaient du "contenu" aux persos comme tu l'as précisé et ils permettaient de souffler un peu. Le récit avance vite, il frappe fort, donc parfois c'est agréable de respirer. De faire une pause. Cela permet d'intégrer ce qu'il s'est passé avant, ça apporte un nouveau regard sur le protagoniste... Bref, je trouverai toujours un argument en faveur de ces "apartés" du moment qu'elles ne nuisent pas au dynamisme du récit (ce qui n'était pas le cas ici pour moi)
"Bref, la tirade sur la politique par exemple visait à le présenter comme un Illuminati. Je voulais qu'en découvrant sa vision des combats féministes, on se dise : "Mais quel connard !" Pour ensuite jouer avec l'ascenseur émotionnel en éclairant son parcours, donnant ainsi la possibilité aux lecteurs de lui trouver des circonstances atténuantes... "A ouais mais le pauvre..." Pour finalement revenir à : "Non je confirme c'est une ordure !"
Voilà, et c'est réussi ! Grâce au "background" énorme que tu lui as apporté.
Sinon tout à fait d'accord pour le développement de Margot !
Parfois, tu démarrais au discours direct (marques du dialogue, concordance du temps, et en bref toutes les marques d'énonciation…), et dans cette même phrase qui démarrait la réplique (tes phrases sont parfois très longues
) tu pouvais insérer à l'intérieur le verbe introducteur sans aucun signe de ponctuation. De plus, toujours dans une parole rapportée, la phrase pouvait parfois finir en narration car tu introduis des paragraphes dans tes répliques, voire des pensées, sans aucune ponctuation pour marquer la différence.
Du coup, je me perdais entre les paroles rapportées, la narration, voire comme c'est arrivé quelques fois les pensées des personnages.
Je n'ai pas le manu sous les yeux, mais en gros, comme exemple imaginé sur le tas :
"- Je ne savais pas que tu venais ce soir dit Maxime sans me regarder. Je suis vraiment déçue pensais-je."
Ce qui devrait donner, avec les marqueurs attendues :
- Je ne savais pas que tu venais ce soir, dit Maxime sans me regarder.
" Je suis vraiment déçue", pensais-je.
Alors l'exemple est un peu bancal, certains utilisent plutôt les guillemets pour le discours direct, d'autres pour les pensées, mais j'espère que tu pourras repérer l'essentiel (ce que j'essaye de dire) : cette absence de forme et de marqueurs dans ton manuscrit. Plus que les fautes classiques (grammaire, orthographe, lexique) c'est problématique car tu peux perdre tes lecteurs.
J'espère que vous êtes encore là.
Enfin, pour la narration (hétérodiégétique ou homo), pour vulgariser, tu dois connaître le narrateur "externe" ou "interne". Respectivement celui qui raconte sans être un personnage de l'histoire, ou celui qui est un personnage. Généralement le choix est fixe, il y a des exceptions (il commence homo, il tourne hétéro, puis revient homo à la fin etc) mais elles doivent être justifiées. Dans ton livre je me perdais, sans comprendre les changements. Mais je pense qu'il y a un lien avec l'absence des marqueurs (paroles rapportées/Narration) dont je parlais juste avant. Ce n'est probablement pas volontaire, si tu introduis les marqueurs ce sera sûrement beaucoup plus clair.
ps : c'est juste une idée comme ça.
Comme tu as des répliques qui peuvent s'étendre sur une, deux voire trois pages, afin d'aérer et de permettre au lecteur de souffler, tu peux introduire de courtes pauses narratives. Au passage, ça évite les gros blocs au discours direct.
Exemple
- Réplique de Bunt (blablabla)
Narration : Il s'arrêta un instant de causer, fixa méthodiquement le jeune journaliste afin de renforcer son malaise palpable, puis poursuivit :
- Réplique de Bunt (suite)
Personnellement j'essaye toujours d'enrichir de longs dialogues par quelques interventions du narrateur. L'effort vaut la peine, il donne un aspect plus "vivant", plus "imaginé" à la scène (je pense à TNK et à sa mise en scène, chose que j'adore!)
En fait, j'essaie d'éviter au max les verbes de dialogue (les "Fit truc", "remarqua machin",...)
Bref, j'essaie d'éviter ça :
Emamka et TNK discuent ensemble :
- Tu sais que ma dédicace est reportée ? Elle aura lieu du 20 au 21 mars finalement..., fait TNK.
- Oh chouette, c'est trop cool, répond Emamka.
- Quelle dédicace ? Demande alors Metallifab, qui s'est approché d'eux sans faire de bruit.
- Ah Fab ! La dédicace de mon livre, à Saint-Louis dans le Haut-Rhin, voyons... précise alors TNK.
Tu vois, tous ces "Fait TNK", "Répond Emamka", "Demande alors Metallifab", "Précise alors TNK", c'est lourd.
Or si on réfléchit bien, lorsque l'on parle d'un personnage et qu'ensuite on ouvre un tiret de dialogue, on sous-entend que ce dernier est celui / celle qui parle.
Fort de ce constat, tu peux retravailler le petit dialogue ci-dessus de la manière suivante :
Emamka et TNK discuent ensemble. TNK la fixe, plongeant son regard dans le sien :
- Tu sais que ma dédicace est reportée ? Elle aura lieu du 20 au 21 mars finalement...
TNK affiche une mine surprise :
Par ailleurs, cette méthode prépare mentalement le lecteur à "entendre" parler les personnages, alors que dans la première formulation, l'identité du locuteur n'est révélée qu'en fin de phrase.
Emamka et TNK discuent ensemble. TNK la fixe, plongeant son regard dans le sien :
- Tu sais que ma dédicace est reportée ? Elle aura lieu du 20 au 21 mars finalement...
Et pour par exemple mettre dans le dialogue l'histoire du sourire, on peut jouer de cette façon :
Emamka et TNK discuent ensemble. TNK la fixe, plongeant son regard dans le sien :
- Tu sais que ma dédicace est reportée ? Elle aura lieu du 20 au 21 mars finalement...
- Enlève-moi ce petit sourire, moi je trouve plutôt déprimant de devoir encore attendre...