Une amie auteure (mais pas NP) dresse dans l'un de ses romans une compilation de féminisations osées (in. "Les limbes de ton esprit", L. Reynders) :
" Un professionnel est un sportif de haut niveau. Une professionnelle est une p***... "
" Un courtisan est attaché à la cour, au services d'un roi ou d'un prince. Une courtisane est une femme aux moeurs légères, une p***... "
" Un homme facile, c'est un homme agréable à vivre. Une femme facile, c'est une fille de petite vertu, une p***... "
Et ainsi de suite...
As-tu remarqué qu'on dit UNE couille, UNE bite, UNE prostate, mais UN vagin, UN utérus et UN ovaire ? Quand même la langue française est espiègle !
Personnellement je trouve qu'autrice sonne trop proche d'autiste, et après avoir grincé des dents quelques temps avec cette histoire de féminisation, j'ajoute depuis peu un E à auteure. Pourquoi lutter ? De toutes façons même l'Académie française finit par se ranger du côté de la pratique populaire, ce n'est qu'une question de temps alors...
Que veux-tu, pour nos une... masculins, disons que c'est notre côté féminin qui s'exprime
Auteure est plus pratique, vu qu'à l'oral, c'est le même mot (même si on peut insister sur le E final si on y tient).
Et puis qu'importe... selon certains scientifiques, il n'est pas impossible que notre espèce évolue pour devenir hermaphrodite. On choisira chaque jour le matin si on veut être homme ou femme pour la journée... voilà qui résoudrait le problème !
As-tu remarqué qu'on dit UNE couille, UNE bite, UNE prostate, mais UN vagin, UN utérus et UN ovaire ? Quand même la langue française est espiègle !
Personnellement je trouve qu'autrice sonne trop proche d'autiste, et après avoir grincé des dents quelques temps avec cette histoire de féminisation, j'ajoute depuis peu un E à auteure. Pourquoi lutter ? De toutes façons même l'Académie française finit par se ranger du côté de la pratique populaire, ce n'est qu'une question de temps alors...
Ça fait couler beaucoup
d’encre < surtout auteur parce que ... auteurs et encre sont
quand même indissociables il me semble > mais c’est un sujet sur lequel on peut déconner à
volonté parce que ce n’est pas primordial, c’est moins dangereux que de parler
religion ou politique.
On pourrait réclamer un
E final pour une douceur, une douleur, une enfant.
Ou sa suppression pour
les messieurs (un secrétaire). Et le
male de la pie, s’il apprend à parler demandera un beau matin que dorénavant on
parle de lui comme de "Monsieur pi" parce que ce "e" à la
fin lui enlève toute virilité (zut encore un nom féminin ...).
Que veux-tu, pour nos une... masculins, disons que c'est notre côté féminin qui s'exprime
Auteure est plus pratique, vu qu'à l'oral, c'est le même mot (même si on peut insister sur le E final si on y tient).
Et puis qu'importe... selon certains scientifiques, il n'est pas impossible que notre espèce évolue pour devenir hermaphrodite. On choisira chaque jour le matin si on veut être homme ou femme pour la journée... voilà qui résoudrait le problème !
Ah malheureux ! tu lances
un autre pavé dans la mare : HERMAPHRODITE est un nom masculin, ça
ne va pas plaire aux féministes
J'ai très rapidement voulu féminisé le terme. Je n'arrive pas à me considérer comme un auteur (j'ai l'impresion de parler d' "un" autre). J'ai utilisé autrice, un peu, au début, puis j'ai vu que beaucoup utilisé "auteure" et j'ai glissé là-dessus... depuis je reste sur cette position et j'attends de voir comment l'usage évolue. Sauf si on me dit que je n'ai pas le droit de féminiser, là je continuerai de n'en faire qu'à ma tête.
Loin d'être venu comme un cheveu sur la soupe, le terme "autrice" apparait dès le 1er siècle et donc normalement, si on veut parler correctement, c'est le terme qui aurait dû s'appliquer depuis toujours. A priori l'Académie (entièrement masculine à l'époque et pendant longtemps ) a décidé de l'enlever du vocabulaire au 17è siècle invisibilisant ainsi les femmes qui écrivaient. EN tant que féministe, même si ça heurte encore mes oreilles par moment, autrice me convient.
Réponses
Que veux-tu, pour nos une... masculins, disons que c'est notre côté féminin qui s'exprime
Auteure est plus pratique, vu qu'à l'oral, c'est le même mot (même si on peut insister sur le E final si on y tient).
Et puis qu'importe... selon certains scientifiques, il n'est pas impossible que notre espèce évolue pour devenir hermaphrodite. On choisira chaque jour le matin si on veut être homme ou femme pour la journée... voilà qui résoudrait le problème !
Si si. Et même si là encore le masculin l'a emporté (on dit un hermaphrodite), selon ma théorie, ca pourra aussi être une... selon les jours.
Ah, changer de sexe selon les jours, ce serait un sacré trip ! Personnellement, j'adhère sans hésiter !
J'ai utilisé autrice, un peu, au début, puis j'ai vu que beaucoup utilisé "auteure" et j'ai glissé là-dessus... depuis je reste sur cette position et j'attends de voir comment l'usage évolue. Sauf si on me dit que je n'ai pas le droit de féminiser, là je continuerai de n'en faire qu'à ma tête.