Wow Valérie, le déluge de compliments ! Félicitations !!! Il n'y a pas que tes personnages qui t'ont lancée vers une suite on dirait Je pense qu'il ne peut y avoir plus touchant qu'un auteur qui réclame encore et encore....
Tu as vu ? *rougit* Sans ce soutien, je sais que je n'aurais jamais terminé cette histoire, et je sais que beaucoup pensent qu'il ne faut jamais mettre une saga en entier, mais je leur devais bien ça . Tu sais, beaucoup de personnes critiquent Wattpad parce qu'on y trouve de tout, mais honnêtement, c'est une expérience incroyable qu'être directement en contact avec ses lecteurs Bon ça pique parfois, car il n'y a pas de filtre, donc quand ça ne plaît pas, on te le dit ^^' Mais c'est à vivre, nous avons cette chance de pouvoir avoir un vrai contact avec nos lecteurs grâce à internet, il ne faut pas hésiter à en profiter au maximum
Non, non, la suite est assez attendue apparemment ^^' Après, j'avais déjà dans l'idée de le faire, alors je n'ai pas peur de me lancer dedans ^^' Par contre, si je n'avais pas eu envie d'écrire une suite, je ne l'aurais pas fait, car se forcer n'est jamais bon
Et toi alors ? Tu as essayé de te confronter directement aux lecteurs sur une plateforme ? C'est quelque chose qui te tente ? Ou au contraire, tu préfères d'avoir peaufiné au maximum tes textes avant ?
Cela me rappelle un peu l'expérience avec NP, pour la première version de mon manuscrit que j'avais déposée ici fin 2019. Oui ça peut parfois piquer, mais du moment que la critique est constructive (voire que le lecteur donne des pistes d'amélioration), c'est un énorme potentiel pour s'améliorer :-D J'ai eu tellement peur la première fois, je n'avais jamais fait lire mon livre en dehors de quelques proches, et sans les critiques récoltées via NP et les rencontres ultérieures, je n'aurais jamais eu la force de sacrifier une année supplémentaire de sommeil pour réécrire intégralement le tome I. Mais pour Wattpad je n'ai pas ton courage ! En fait je manque de temps, de régularité (au sens être actif au quotidien), et je suppose qu'il faut être TRÈS présent sur la plateforme (comme tu l'as dit toi-même, tu as "rushé" l'écriture de la trilogie pour ne pas perdre les lecteurs) ce qui n'est pas trop mon truc :x
Complètement d'accord avec toi pour la suite : si tu as une idée, fonce ! Surtout que tes lecteurs attendent
@Alexdan J'approuve pour Black Butler ! (et non Dark Butler comme tu avais écrit la 1ère fois). Pour le coup je n'ai fait que regarder les 3 saisons d'animés. Le peu que je regarde, c'est plutôt en anime que mangas. Par contre j'ai aussi une petite recommandation à faire, et c'est l'exception qui confirme la règle, il vaut mieux lire le manga, l'anime ne rend pas du tout hommage à l'histoire en oubliant la moitié de l'intrigue, condensée et changée à un point ridicule. Enfin bref, c'est Erased ^^ Assez psychologique, fantastique, autour de la question "et si je pouvais retourner dans le passé, avec ce que je sais maintenant, est-ce que je changerai les choses ? Et comment je ferai ?" + l'impact de ces changements sur le présent.
Oui Black Butler, j'ai vérifié le nom sur wiki la 2eme fois haha. Merci pour la recommandation ! Je mets Erased dans ma liste de mangas à lire. Je pense que les mangas sont souvent meilleurs que les animés qui sont trop lents. C'est comme les romans, ils sont presque toujours meilleurs que leurs adaptations au cinéma.
E.Graham a dit : Rohlàlà et niveau lenteur, l'anime de One Piece atteint des sommets ! Par contre SnK c'est de la tuerie en animé. Mais tu as bien raison : il vaut mieux économiser son temps ! J'ai vraiment essayé avec Jojo parce que l'animé dégageait quelque chose de si... atypique que j'étais subjuguée en mode "Ah ouais, vraiment ? On est sur un délire comme ça ?" haha, mais je suis d'accord avec toi, ça n'accroche pas pour moi non plus.
Je te remercie de la recommandation en tout cas ! Mais attends, ça date de 2006 (mon meilleur ami le lisait quand on était jeunes en +), et à ce que je vois, ce n'est toujours pas fini ?
Je suis d'accord. One Piece, comme Dragon Ball, Naruto et autres shonen de ce genre, sont très lents en animé. Jojo, soit on aime, soit on n'aime pas. C'est vraiment particulier. Hélas black Butler n'est toujours pas fini. L'auteur publie un chapitre tous les 1-2 mois. On est loin de la cadence de One Piece.
@Hoinard Valérie Wow, les avis sont impressionnants. Tu dois avoir un réel talent pour gagner le cœur d'autant de lecteurs. Lorsque j'aurais le temps, j'essaierai de lire ton manuscrit. Je pense que je passerai un bon moment.
Cela me rappelle un peu l'expérience avec NP, pour la première version de mon manuscrit que j'avais déposée ici fin 2019. Oui ça peut parfois piquer, mais du moment que la critique est constructive (voire que le lecteur donne des pistes d'amélioration), c'est un énorme potentiel pour s'améliorer :-D J'ai eu tellement peur la première fois, je n'avais jamais fait lire mon livre en dehors de quelques proches, et sans les critiques récoltées via NP et les rencontres ultérieures, je n'aurais jamais eu la force de sacrifier une année supplémentaire de sommeil pour réécrire intégralement le tome I. Mais pour Wattpad je n'ai pas ton courage ! En fait je manque de temps, de régularité (au sens être actif au quotidien), et je suppose qu'il faut être TRÈS présent sur la plateforme (comme tu l'as dit toi-même, tu as "rushé" l'écriture de la trilogie pour ne pas perdre les lecteurs) ce qui n'est pas trop mon truc :x
Complètement d'accord avec toi pour la suite : si tu as une idée, fonce ! Surtout que tes lecteurs attendent
Exactement pour la critique constructive Attends, c'est déjà bien d'avoir réussi à te confronter aux lecteur de NP sans avoir dévoilé tes écrits auparavant Je suis admirative également de ton courage !
Oh non, je n'ai pas rushé pour autant ma trilogie pour mes lecteurs, je suis allée à mon rythme malgré tout ^^ Il y avait de l'attente et je postais quand j'avais terminé une nouvelle partie Mais leur soutien m'a permis d'avancer assez rapidement, en fait Après pour la régularité, ce n'est pas obligé, l'important c'est surtout de répondre aux commentaires et de ne pas rester dans sa bulle Les lecteurs parlent ensuite entre eux et c'est le bouche à oreille qui fonctionne derrière Participer aux concours est un bon moyen de gagner en visibilité également et ne surtout pas négliger sa couverture, ainsi que les mots clés sur lesquels on positionne une histoire
Ouiiii J'ai commencé à travailler sur la structure et à noter mes premières idées dans un nouveau cahier ^^' Je sais que ça prendra du temps - je continue de travailler sur ma trilogie originale en même temps - mais ça va se faire tranquillement
Wow, les avis sont impressionnants. Tu dois avoir un réel talent pour gagner le cœur d'autant de lecteurs. Lorsque j'aurais le temps, j'essaierai de lire ton manuscrit. Je pense que je passerai un bon moment.
Merci beaucoup Alex *rougit* Est-ce que j'ai du talent ? Honnêtement, je ne sais pas ^^' Il y a beaucoup de travail derrière aussi et puis mes couvertures de livres ont aussi joué un rôle essentiel dans ma visibilité sur la plateforme *rougit* Maintenant, c'est un flot régulier de lecteurs qui passent, grâce au bouche à oreille et aussi au fait que ma trilogie est terminée ^^' C'est vraiment très gentil, merci ! J'espère que tu passeras un bon moment en compagnie d'Isilda et des habitants de Newytown ^^'
Je me plie à l'exercice périlleux de la présentation, même si j'avoue ne pas trop savoir quoi dire ! Je me présente sur le forum en tant qu'auteure, déjà. J'ai posté mon manuscrit deux mois plus tôt, et j'ai longtemps cru que, par souci d'impartialité, il ne fallait pas communiquer l'intitulé de son manuscrit puisqu'on nous attribue des nom/prénom fictifs lors de la validation. Mais en voyant les présentations cool des oeuvres des autres auteurs, je crois que je me suis fourvoyée ! Étant donné que l'évaluation de mon texte a été repoussée d'un mois (j'avais trop hâte de lire les fiches ;_;), j'ai décidé de m'inscrire pour faire coucou.
J'apprécie beaucoup la fantasy et l'écris autant que je la lis. Formée en littérature des pays anglophones, j'ai expérimenté un rapide passage à vide tellement j'ai dû lire, lire, lire des bouquins qui ne me plaisaient pas forcément dans un but purement académique. Et bizarrement, le besoin de lire et écrire à nouveau a frappé comme la foudre 3/4 ans après ! Du coup je me suis lancée dans une saga de fantasy ; j'ai posté le premier tome sur NP (et oui, j'avoue, j'y ai déjà retouché - surtout le début, aaaah - depuis alors que je pensais l'avoir suffisamment fait... Comme quoi, notre regard change vraiment avec le temps !) Bien que j'affectionne l'écriture depuis toute petite et sous toutes ses formes, j'apprends tous les jours et trouve le système de NP vraiment bien sur cet aspect : pouvoir bénéficier de l'avis détaillé de lecteurs expérimentés est un gros + pour n'importe quel auteur.
Alors voili voilou, merci d'avoir lu cette petite présentation, si vous avez des questions sur le bouquin ou else, n'hésitez pas ! & pour arrêter de parler de moi je serais très contente d'en apprendre + sur vous, je vais lire un peu les présentations antérieures pour ce faire ! Mmm mais je peux ouvrir sur deux questions, tiens : vous préférez écrire ou lire ? Et quel genre de littérature vous plaît le plus, peu importe la discipline ?
Bonne soirée et bon week end todos ! (Bon dodo lundi )
Belle présentation.
Rassure-toi : être prolongée, c'est - en général - une bonne chose
Forcément, si tu es attirée par la fantasy, tu sera forcément inspirée par la littérature anglo-saxonne, vu que les éditeurs de fantasy français, tu peux les compter sur les doigts de la main d'un manchot...
Le "système NP" est non seulement très bien pour les raisons que tu cites, mais quand en plus tu participes au forum comme tu le fais, tu apprends plein de trucs.
C'était encore plus vrai quand Karine, la responsable éditoriale des NP, venait chatter avec nous ici. Elle nous a beaucoup appris sur "l'envers du décor", des éléments que d'ailleurs les lecteurs devraient lire pour leur permettre de mieux rédiger leurs fiches. Maintenant, ça fait un bail que je ne l'ai plus vue, mais je crois savoir qu'elle a de nouvelles responsabilités au sein de la société qui ne lui laissent plus que peu de temps à elle, c'est donc parfaitement compréhensible.
Quant à moi, je dirais que je préfère écrire car ça me permet de lire exactement le livre que j'aurais aimé lire, même si forcément, le passage par la phase "plaisir de lire" est une évidence, même si en ce qui me concerne, c'est surtout la découverte de certains auteurs américains au style très cinématographique qui m'ont donné envie d'écrire, ces derniers m'ayant montré qu'on peut devenir réalisateur de cinéma sans jamais toucher une caméra, juste avec un traitement de textes.
Donc en ce qui me concerne, c'est davantage mon goût pour le cinéma qui m'a amené à l'écriture. Car devant mon Libre office, je n'ai pas de directeur de production pour me dire que la scène que je viens d'écrire coûtera trop cher ! Que j'écrive : "Janine trempe avec délice son pain dans le café du matin" ou "Janine voit 15000 aéronefs venus d'ailleurs attaquer son village", c'est kif kif pour un éditeur. Pour un producteur de ciné, c'est juste la différence entre quelques euros ou hypothéquer sa baraque...
Une amie ayant un temps bossé pour EuropaCorp a chiffré le budget nécessaire à la réalisation de mes deux romans publiés sur NP. Le moins cher parmi ceux déjà évalués à l'heure où j'écris ces lignes s'en tire avec 50 millions d'Euros (La fille de demain), tandis que le plus onéreux (C'est arrivé en avril) va chercher dans les 150-200 ! Sans surprise, je t'avouerai ne pas disposer d'une telle somme sur mon compte en banque. Donc pour que mon imaginaire se concrétise, il fallait que j'en fasse des films... de papier. Et force est de constater que c'est exactement ainsi qu'il a été perçu par mes lecteurs
Voilà voilà. Le Spielberg frustré en moi s'exprime donc à l'écrit, sous la forme de romans au style cinématographique... Et vous, vous sentez-vous davantage inspirés par vos lectures ou vos visionnages ?
Il est vrai que la SFFF n'est pas le genre le plus plébiscité en France, mais les ME fr & auteurs de l'imaginaire ne sont pas si rares finalement. Si tu parles de grandes ME, peit-être (Bragelonne - dans la sauce en ce moment -, L'Atalante, Mnémos, Léha, La Volte, Albin Michel Imaginaire, etc...) mais il y a au final beaucoup d'autres ME qui se démarquent et à qui je souhaite un bel avenir, car la SFFF connaît une ampleur sans précédent en France. Je ne sais pas à quoi on peut attribuer le mérite, peut-être le cinéma/les séries justement, peut-être même le YA qui, même s'il est un genre fourre-tout possède pas mal de fantastique & fantasy dans ses étagères.
Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer Karine du coup, mais c'est bien de savoir qu'autant de personnes s'impliquent personnellement pour aider les jeunes auteurs. Via l'histoire de Bragelonne & des Imaginales, le rapport auteur/éditeur est remis en question, mais ça fait plaisir de voir que certains n'attendent pas cette remise en question pour désacraliser la position de l'éditeur au détriment de celle de l'auteur en étant plus disponible & disposé à aider.
Excellent ! Je suis tellement d'accord avec toi, et c'est marrant, j'en parlais avec une amie hier. C'est un véritable avantage comparé au cinéma ou même au théâtre. La liberté est totale, et notre seule barrière, c'est l'imagination ! L'équilibre à avoir du coup, c'est de ne pas écrire ce que l'on a dans la tête en mode tout "photographique" comme on le ferait pour un film, puisque un lecteur veut parfois pouvoir se représenter lui-même ce qu'il lit sans qu'on lui impose tout, au contraire d'un film ! Du coup je suis curieuse, tes réalisateurs préférés ? Comment ça tu ne disposes pas de 200M dans ton compte ?? Shame ! Haha. Je suis sincèrement contente de savoir que tu as trouvé l'alternative à cette passion si onéreuse et encore moins accessible que le monde de l'édition !
Pour répondre à ta question, inspirée par quoi du coup... Tout ? Comme toi je suis très éprise du cinéma, mais j'ai aussi naturellement pas mal d'imagination, surtout des rêves prolifiques. Voyager m'inspire beaucoup, aussi. Après j'aime beaucoup l'adage qui dit qu'il faut lire autant qu'écrire en tant qu'auteur, et c'est vrai qu'une lecture assidue à côté de l'écriture aide beaucoup. Bon, mais à choisir entre lectures et visionnages... Argh ! Je sais pas C'est un véritable combo de tout !
Il est vrai que la SFFF n'est pas le genre le plus plébiscité en France, mais les ME fr & auteurs de l'imaginaire ne sont pas si rares finalement. Si tu parles de grandes ME, peit-être (Bragelonne - dans la sauce en ce moment -, L'Atalante, Mnémos, Léha, La Volte, Albin Michel Imaginaire, etc...) mais il y a au final beaucoup d'autres ME qui se démarquent et à qui je souhaite un bel avenir, car la SFFF connaît une ampleur sans précédent en France. Je ne sais pas à quoi on peut attribuer le mérite, peut-être le cinéma/les séries justement, peut-être même le YA qui, même s'il est un genre fourre-tout possède pas mal de fantastique & fantasy dans ses étagères.
Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer Karine du coup, mais c'est bien de savoir qu'autant de personnes s'impliquent personnellement pour aider les jeunes auteurs. Via l'histoire de Bragelonne & des Imaginales, le rapport auteur/éditeur est remis en question, mais ça fait plaisir de voir que certains n'attendent pas cette remise en question pour désacraliser la position de l'éditeur au détriment de celle de l'auteur en étant plus disponible & disposé à aider.
Excellent ! Je suis tellement d'accord avec toi, et c'est marrant, j'en parlais avec une amie hier. C'est un véritable avantage comparé au cinéma ou même au théâtre. La liberté est totale, et notre seule barrière, c'est l'imagination ! L'équilibre à avoir du coup, c'est de ne pas écrire ce que l'on a dans la tête en mode tout "photographique" comme on le ferait pour un film, puisque un lecteur veut parfois pouvoir se représenter lui-même ce qu'il lit sans qu'on lui impose tout, au contraire d'un film ! Du coup je suis curieuse, tes réalisateurs préférés ? Comment ça tu ne disposes pas de 200M dans ton compte ?? Shame ! Haha. Je suis sincèrement contente de savoir que tu as trouvé l'alternative à cette passion si onéreuse et encore moins accessible que le monde de l'édition !
Pour répondre à ta question, inspirée par quoi du coup... Tout ? Comme toi je suis très éprise du cinéma, mais j'ai aussi naturellement pas mal d'imagination, surtout des rêves prolifiques. Voyager m'inspire beaucoup, aussi. Après j'aime beaucoup l'adage qui dit qu'il faut lire autant qu'écrire en tant qu'auteur, et c'est vrai qu'une lecture assidue à côté de l'écriture aide beaucoup. Bon, mais à choisir entre lectures et visionnages... Argh ! Je sais pas C'est un véritable combo de tout !
Héhé... TNK seraient, selon des ufologues américains, les initiales de l'Extra-terrestre de Roswell. Comme je suis à peu près aussi beau gosse que lui et que j'ai toujours l'impression de venir d'une autre planète, ben ce pseudo s'imposait
Le problème avec les petites ME, c'est qu'elles sont souvent mal distribuées. En gros, avant d'envoyer un manu, je regarde si l'éditeur a un distributeur de qualité (Sodis, Editis, Interforum,...) avant de tenter. Si c'est pour se retrouver mal distribué, je peux faire mieux en autoédition, donc... d'ailleurs c'est l'élément qui m'a décidé à tenter NP : ils sont distribués par Interforum, donc ça vaut le coup. D'ailleurs la première chose que j'ai faite en débarquant sur NP était de voir qui les distribuait. Si l'info n'avait pas été spécifiée ou si le distributeur de cette ME avait été un bof-bof, ça aurait été tchao immédiatement.
Autrefois, quand Karine n'était pas surbookée de boulot, ses conseils étaient très intéressants. Tu peux encore les retrouver dans certains fils de discussion sur ce forum. D'ailleurs ma façon de remplir mes fiches est directement influencée par ses remarques à ce sujet. Je pense que ça a trait à l'histoire personnelle de cette éditrice, qui elle non plus ne vient pas "du sérail", mais qui a force de travail a su se forger un nom. Elle sait donc ce que c'est que de démarrer tout au bas de l'échelle, et ça se sent qu'elle ne l'a pas oublié. Je ne sais pas si tu es allé voir sur le FB des NP, mais on peut y trouver une intervention de Karine sur Sud Radio, intervention où l'on sent bien l'état d'esprit de cette dame, et de la ME en général.
Oh, nous avons nos limites même à l'écrit. Je me demande d'ailleurs comment mon prochain "gros" projet, va tenir en moins de 1.000.000 de signes, taille au delà de laquelle toute première oeuvre est rédhibitoire (je considère chaque roman comme première oeuvre tant que je n'aurai pas "percé", car factuellement, je suis un inconnu aux yeux des masses, un inconnu qui doit encore faire ses preuves).
Passons à mes réals préférés : Aux USA : Spielberg, Cameron, Nolan, Joe Dante. En France : Besson et Jeunet. (D'ailleurs le nom de l'héroïne de mon prochain roman - celui qui sera en éval sous peu sur NP - est un clin d'oeil à Amélie Poulain. Comme la célèbre héroïne de Jeunet, mon héroïne a un prénom tri-syllabique qui commence par A. Quant à son nom, tu changes une lettre à Poulain, et, au moins à l'oral, tu as son nom. Hasard ? Que nenni ! Quant à la référence à Besson, la serial-lectrice Charlène Perrier l'a très bien sentie dans ma Fille de demain).
Je n'ai hélas pas encore eu l'occasion de beaucoup voyager et ne suis encore jamais sorti d'Europe, même si l'hiver prochain je compte rejoindre ma co-auteure sur un autre de mes projets, pour terminer notre livre commun ensemble, sans jongler avec les fuseaux horaires. Et à moins de co-écrire un livre avec une alien, j'aurais du mal à trouver une co-auteure habitant plus loin qu'elle !
Ça répond plus que bien, merci pour toutes ces précisions. Et tu as raison, le combo distributeur/diffuseur est important. Il faut voir la promo derrière aussi.
Du coup je te souhaite bon courage pour ce beau projet ! Une one-shot d'1M si c'est en SFFF ça se tient, même si en effet, pour un premier travail, les éditeurs auront tendance à être frileux. Mais t'inquiète ! Ils ne passeront pas à côté d'une perle s'ils en voient une, peu importe la taille !
Ça répond plus que bien, merci pour toutes ces précisions. Et tu as raison, le combo distributeur/diffuseur est important. Il faut voir la promo derrière aussi.
Du coup je te souhaite bon courage pour ce beau projet ! Une one-shot d'1M si c'est en SFFF ça se tient, même si en effet, pour un premier travail, les éditeurs auront tendance à être frileux. Mais t'inquiète ! Ils ne passeront pas à côté d'une perle s'ils en voient une, peu importe la taille !
Bien sûr que la distrib / diff est l'un des éléments clés, qui perso me font fuir toutes les petites ME. Une m'a démarchée après mon 1er échec sur NP, mais elle ne vendait ses romans que dans une seule librairie au monde. Autant dire un potentiel nul, et j'ai donc refusé.
Cela dit, il est de plus en plus dur de trouver les NP en librairie chez moi...
La promo, sur NP, c'est surtout le passage dans le catalogue France Loisirs, et un peu de promo online. Mais bon, soyons honnêtes, même chez les majors de l'édition, un premier roman - sauf si l'auteur est déjà connu pour autre chose - aura rarement plus, et bien souvent moins...
Mon projet à 1.000.000 de signes (estimés, vu que j'en suis à l'étape du plan détaillé) ne sera pas vraiment un SFFF dans la mesure où tout ce qui y est raconté pourrait se dérouler réellement : il n'y a aucun phénomène paranormal, aucun élément hypothétique... tous les ingréditants existent dans notre monde réel, c'est juste que ce que j'y raconte n'a pas (encore) eu lieu. Voilà d'ailleurs pourquoi je qualifie ce projet davantage de thriller.
Pirater une sonde interplanétaire ne me paraît pas impossible, un avion militaire expérimental convertible en sous-marin fonctionnant en mode MHD sous l'eau ne me paraît pas délirant, et que certaines personnes fortunées aient pu prendre des assurances face à des risques naturels improbables mais pas impossibles ne tient pas non plus de la dinguerie, le tout se déroulant dans notre monde actuel. Donc pour moi, ce n'est pas de la SFFF mais du thriller (vu qu'il y a complot, machination, crime...).
Ce qui est compliqué, c'est qu'il faut réussir à tout avoir : quelqu'un qui croit en ton travail et qui a les armes pour le défendre, et que le contact avec cet éditeur soit bénéfique et constructif. De nos jours, un aspect passe souvent à la trappe : soit la correction éditoriale, soit la promotion, soit la diffusion. Tu as bien fait de refuser : toute cette dynamique de complications pousse certains auteurs à désespérer et à accepter quelque chose de peu avantageux. Alors que bon... Dans l'ordre idéal des choses, c'est nous qui proposons un gros travail, pour lequel on ne touche pas grand chose en +, donc on a le droit d'attendre tous ces services en retour. ^^
Je ne suis pas familière avec les ME d'autres genres, donc je ne sais pas s'ils sont aussi permissifs avec le nombre de signes ; ça n'empêche pas que tu te fasses plaisir, car c'est l'essentiel, et il sera temps de voir ce qu'ils te disent. Ça a l'air très intéressant en tout cas !
Ce qui est compliqué, c'est qu'il faut réussir à tout avoir : quelqu'un qui croit en ton travail et qui a les armes pour le défendre, et que le contact avec cet éditeur soit bénéfique et constructif. De nos jours, un aspect passe souvent à la trappe : soit la correction éditoriale, soit la promotion, soit la diffusion. Tu as bien fait de refuser : toute cette dynamique de complications pousse certains auteurs à désespérer et à accepter quelque chose de peu avantageux. Alors que bon... Dans l'ordre idéal des choses, c'est nous qui proposons un gros travail, pour lequel on ne touche pas grand chose en +, donc on a le droit d'attendre tous ces services en retour. ^^
Je ne suis pas familière avec les ME d'autres genres, donc je ne sais pas s'ils sont aussi permissifs avec le nombre de signes ; ça n'empêche pas que tu te fasses plaisir, car c'est l'essentiel, et il sera temps de voir ce qu'ils te disent. Ça a l'air très intéressant en tout cas !
Chez NP, la correction des fautes de français est bien faite. Il se peut bien sûr qu'une ou l'autre échappe au regard vigilent de la correctrice, mais à ce niveau là, c'est nickel. Ensuite quant au contenu, je préfère que l'éditeur propose le moins de retouches possibles. Si je fais un plan béton avant, c'est justement pour éviter tous les écueils qui peuvent légitimement justifier ce genre d'interventions (incohérences,...).
Pour la promo, NP se repose à fond sur son partenariat avec France Loisirs, ce qui est énorme déjà. Après certes, ce n'est pas comme si en plus on était invité dans tous les médias (non par narcissisme mais par envie de faire le job de promo, je précise), mais honnêtement, combien de primo auteurs, même édités par certaines des ME les plus prestigieuses, ont droit à ce traitement ?
Pour la diffusion / distrib, comme dit, NP = Interforum, donc au top.
Quant à mon projet "obèse", de toute façon, je n'ai pas moyen de faire tenir celui-ci en moins de signes. Une aventure mêlant complot scientifique, enquête, action, et une partie post-apocalyptique, ça ne tient pas en 30 pages...
Pour compléter ce que tu dis @E.Graham, sur les ME spécialisées uniquement SFFF : Les Moutons Electriques, l'Homme sans Nom, Aux forges Vulcain, Plume Blanche, Bélial, ActuSF, Pygmalion, Lumen. (Et concernant Bragelonne, a priori pour le moment personne n'a déposé de plainte donc bon...)
De mon point de vue le rebond de la SFFF est due au YA, surtout avec toutes les dystopies : Hunger Games, La Sélection, Le Labrinthe... et avec par exemple GOT niveau adultes. Les jeux vidéo ont aussi permis de revenir vers la SFFF : puisque les mentalités changent sur le jeu vidéo, que c'est devenu totalement acceptable, normal et même une qualité parfois (le métier de streamer, discord et twitch n'existeraient pas sinon), il en va de même avec la SFFF, qui n'est plus quelque chose réservé aux nerds. De toute manière la fantasy plus particulièrement était très liée au domaine du RP : Donjons et dragons pour ne pas le citer. Et donc on le voit par exemple avec les livres du Sorceleur qui se vendent toujours, et qui là en + ont une nouvelle édition. C'est aussi un phénomène de génération, mais venu par le prisme de la jeunesse : l'imaginaire est beaucoup plus facile à inclure dans les histoires d'enfants, il en est justement la base, et ceux qui ont grandi avec Harry Potter ont maintenant la trentaine, et ils ont été vraiment le pivot pour le retour de l'imaginaire, avec tous les films et la promo autour. Dans le même temps il y a eu aussi les films du Seigneur des Anneaux, donc jeunesse + écran = explosion du genre.
On pourrait en citer encore beaucoup d'autres, c'est clair ! Pour Bragelonne, bien sûr personne n'a déposé plainte, il n'en demeure pas moins que la réaction des lecteurs et du monde de l'édition a suffi à refroidir bon nombre d'auteurs question soumission de manuscrit. Un mal pour un bien : ceux qui le font resteront nombreux mais seront moins noyés dans la masse, j'imagine.
Comme je l'ai dit plus haut je suis d'accord pour le YA, mais c'est sûr que l'avènement de films/séries FF a fait le taf : Harry Potter quand on était jeunes comme tu dis, Seigneurs des anneaux/Le Hobbit, GoT, Narnia, Percy Jackson... En tout cas tu as bien raison, le RP a fait son chemin aussi et tout ça mène à un phénomène générationnel, et ça c'est très cool !
Pour compléter ce que tu dis @E.Graham, sur les ME spécialisées uniquement SFFF : Les Moutons Electriques, l'Homme sans Nom, Aux forges Vulcain, Plume Blanche, Bélial, ActuSF, Pygmalion, Lumen. (Et concernant Bragelonne, a priori pour le moment personne n'a déposé de plainte donc bon...)
De mon point de vue le rebond de la SFFF est due au YA, surtout avec toutes les dystopies : Hunger Games, La Sélection, Le Labrinthe... et avec par exemple GOT niveau adultes. Les jeux vidéo ont aussi permis de revenir vers la SFFF : puisque les mentalités changent sur le jeu vidéo, que c'est devenu totalement acceptable, normal et même une qualité parfois (le métier de streamer, discord et twitch n'existeraient pas sinon), il en va de même avec la SFFF, qui n'est plus quelque chose réservé aux nerds. De toute manière la fantasy plus particulièrement était très liée au domaine du RP : Donjons et dragons pour ne pas le citer. Et donc on le voit par exemple avec les livres du Sorceleur qui se vendent toujours, et qui là en + ont une nouvelle édition. C'est aussi un phénomène de génération, mais venu par le prisme de la jeunesse : l'imaginaire est beaucoup plus facile à inclure dans les histoires d'enfants, il en est justement la base, et ceux qui ont grandi avec Harry Potter ont maintenant la trentaine, et ils ont été vraiment le pivot pour le retour de l'imaginaire, avec tous les films et la promo autour. Dans le même temps il y a eu aussi les films du Seigneur des Anneaux, donc jeunesse + écran = explosion du genre.
Tu sais, "de mon temps" (ça ne me rajeunit pas !), on kiffait Star Wars, Star Trek, Retour vers le futur, Alien... donc déjà "à mon époque", la SF avait sa place, qu'elle se déroule dans un monde créé ex-nihilo ou qu'elle s'incruste dans le monde réel, comme dans les aventures de l'autre gus à la Delorean volante. Quant à D&D, il a connu sa première version en... 1974. 1974. En 1974, Mauricette avait 32 piges, Mike Brant cartonnait à la radio et Jul n'était pas encore né (moi non plus au passage). C'est te dire à quel point ça remonte à loin maintenant...
"Temps X", l'émission culte de SF des frères Bogdanoff a connu son premier numéro sur TF1 en 1979, et lorsque le dimanche soir TF1 passe un film de SF, c'est le carton d'audience assuré. Donc à part quelques éditeurs frileux dont ne font heureusement pas partie les NP, rassure-toi, les français ont bien compris que la SF n'est depuis longtemps plus un truc de geeks. C'est même le coeur de la pop-culture, comme le film Ready player one - qui se veut être une somme de cette dernière - nous le fait parfaitement voir.
Quant à Bragelonne... disons que ce qu'on apprend donne encore plus de crédit à l'un des personnages de mon nouveau roman
Je suis d'accord avec toi, la nuance possible c'est que ton "époque" (hahaha désolée !) appréciait surtout la SF, et plus "récemment" c'est la Fantasy qui prend de l'ampleur, bien que la SF demeure toujours appréciée et consommée ! D'ailleurs tu m'as donné envie de revoir Ready Player One, c'était un excellent moment de cinéma pour moi !
Disons que je n'ai cité que les + grandes spécialisées
Mais rah tu as répondu avant moi @E.Graham, je voulais dire exactement la même chose ! Avant c'était la SF, et maintenant c'est quand même + la fantasy. Et heureusement qu'on retrouve de + en + de bonne fantasy adulte
Je suis totalement d'accord avec l'idée que la différence
majeure c'est la place qu'a pris le Y.A.
À mon époque (celle de ma jeunesse disons)li y avait la littérature "jeunesse",
bibliothèque rose ou verte. Mais dès qu'on dépassait ces romans il n'y avait
plus de classification d'âges, c'était directement "le grand bain",
seul comptait alors le genre de roman qu'on choisissait : policier, romance,
imaginaire.
Le Y.A. s'est inséré entre les deux, prolongement naturel du
livre jeunesse et ça a amené beaucoup de lecteurs pas intéressé (ou pas encore)
par la littérature adulte à continuer, alors qu'avant beaucoup ne lisait plus arrivé à l'adolescence.
Alors oui, "avant" c'était plutôt la SF,
ensuite est venu l'engouement pour la Fantasy. Mais la frontière est souvent ténue
entre les genres, je pensais qu'Harry Potter était plutôt du fantastique que de
la Fantasy.
Le cinéma s'inspirait des romans à succès, les scénarii étaient "d'après l'œuvre de ...".
Faut-il penser que maintenant c'est l'inverse : les "jeunes"
(et par là j'entends grosso-modo moins de quarante ans) ne choisissent un roman
que si le film ou la série les a intéressé ? Les romanciers s'inspirent des films, série ou RP à la mode pour écrire ???
C'est vrai Nakara, on trouve de super bouquins en fantasy, autant francophones qu'anglophones (pardon d'avoir devancé :v)
C'est bel et bien du Fantastique Harry Potter ! D'ailleurs un Youtubeur le classait en YA sans cesse dans sa vidéo alors que cette saga se place en Jeunesse...
Ça doit être le cas pour pas mal de lecteurs de choisir un livre si le film a intéressé (Petit Pays notamment a été beaucoup lu après la sortie du film, GoT aussi). Finalement le nombre de 'jeunes' qui ne lit pas est assez impressionnant (dans mon entourage, p-ê 1/6 lit ?) mais quasi tous consomment de l'image, séries/films/JV.
Les auteurs, eux, lisent en grande majorité je pense, donc pas sûr qu'ils s'inspirent tous du domaine visuel. Mais bon forcément ça joue. Perso les jeux vidéo sont une grande source d'inspiration. Ça montre aussi que le Divertissement cherche vraiment à s'adapter aux consommateurs d'ajd et décide de tout adapter en série/film et ça, ça n'a pas changé, seulement augmenté. Et c'est vrai que ça ne donnera pas envie aux spectateurs de se mettre à la lecture, puisque regarder/écouter reste un effort moindre que de lire/imaginer... Ça requiert moins de concentration et puisqu'on la perd avec tous ces réseaux sociaux, écrans, etc., beaucoup n'iront jamais se plonger dans un bouquin mais iront voir s'il a été adapté.
Disons que je n'ai cité que les + grandes spécialisées
Mais rah tu as répondu avant moi @E.Graham, je voulais dire exactement la même chose ! Avant c'était la SF, et maintenant c'est quand même + la fantasy. Et heureusement qu'on retrouve de + en + de bonne fantasy adulte
Preuve que je suis resté bloqué à mon époque : en matière d'imaginaire, je reste désespérément bloqué en SF, et peu perméable à la "Fantasy" (bien qu'il y ait des exceptions, bien sûr). Disons que j'ai un imaginaire plus basé sur la science que sur la magie, que j'ai du mal à cerner car pour que la "magie" opère, il convient que l'auteur en limite bien la portée. C'est un peu le problème que j'ai avec Harry Potter. Avec lui, c'est toujours la même chose : j'ai un problème, il existe un sortilège pour le résoudre, et hop, abracadabra, c'est dans la boîte ! Mais bon, ça doit être moi, vu que d'après mes sources, les romans narrant les aventures du sieur Harry auraient un peu marché...
Le problème, c'est qu'avec ce genre d'imaginaires, à la vitesse où vont les choses, le roman de SF que tu commences risque de s'être réalisé en vrai avant que tu n'aies pu le terminer, et là il ne te reste plus qu'à le classer en Thriller.
Pour te dire, l'un de mes projets parlait d'une pandémie née en laboratoire... va savoir si la réalité n'est pas en train de nous rattraper...
Je suis totalement d'accord avec l'idée que la différence
majeure c'est la place qu'a pris le Y.A.
À mon époque (celle de ma jeunesse disons)li y avait la littérature "jeunesse",
bibliothèque rose ou verte. Mais dès qu'on dépassait ces romans il n'y avait
plus de classification d'âges, c'était directement "le grand bain",
seul comptait alors le genre de roman qu'on choisissait : policier, romance,
imaginaire.
Le Y.A. s'est inséré entre les deux, prolongement naturel du
livre jeunesse et ça a amené beaucoup de lecteurs pas intéressé (ou pas encore)
par la littérature adulte à continuer, alors qu'avant beaucoup ne lisait plus arrivé à l'adolescence.
Alors oui, "avant" c'était plutôt la SF,
ensuite est venu l'engouement pour la Fantasy. Mais la frontière est souvent ténue
entre les genres, je pensais qu'Harry Potter était plutôt du fantastique que de
la Fantasy.
Le cinéma s'inspirait des romans à succès, les scénarii étaient "d'après l'œuvre de ...".
Faut-il penser que maintenant c'est l'inverse : les "jeunes"
(et par là j'entends grosso-modo moins de quarante ans) ne choisissent un roman
que si le film ou la série les a intéressé ? Les romanciers s'inspirent des films, série ou RP à la mode pour écrire ???
Le Y.A., tout le monde ne sait même pas encore ce que c'est ! La principale librairie de ma ville n'a par exemple pas de rayon Y.A. ! Du coup, les libraires sont bien embêtés pour classer un Y.A. qui entre chez eux. Alors en désespoir de cause ils le mettent en "littérature générale" ou en "classiques" (!). C'est ainsi que Le Stream d'Amandine Peter (un NP, oui oui...) s'y est retrouvé voisin de... Platon ! Bon en même temps, je crois qu'il y a une caverne dans le Stream d'Amandine, donc oui, il y a une certaine cohérence...
Donc oui, chez moi c'est encore bibliothèque rose et verte, puis le grand bain. Par contre les pattes d'eph ne sont quand même plus de rigueur...
Oui, de nos jours, les romans touchent surtout les jeunes quand on leur parle d'adaptation ciné. Mais ça fait un bail que c'est comme ça ! Un exemple : c'est à l'annonce de l'adaptation de "Jurassic Park" de Crichton par Spielberg que France Loisirs a publié le bouquin, que j'avais lu à l'époque, un an avant la sortie du film. J'ai à l'occasion découvert qu'on pouvait, à l'écrit, rendre un livre plus "cinématographique" qu'un film, ce qui a fait naître en moi l'idée qu'on pouvait "écrire des films". Je crois que ceux qui ont évalué mes précédents manuscrits s'accorderont pour dire qu'au moins au vu de cet objectif, j'ai accompli ma mission
Mais assurément, pour moi mes romans sont avant tout des films. La fille de demain était à mes yeux un "Besson à la TNK", C'est arrivé en avril un Spielberg TNKisé (ou l'inverse ?), et mon petit prochain, celui qui va se plonger dans le grand bain du prix des lecteurs 2021 sera un peu mon Amélie Poulain...
Finalement le nombre de 'jeunes' qui ne lit pas est assez impressionnant (dans mon entourage, p-ê 1/6 lit ?) mais quasi tous consomment de l'image, séries/films/JV.
Pour avoir dédicacé à côté d'un stand de téléphonie mobile, tu crois que les jeunes qui entraient dans l'espace culture s'intéressaient davantage à C'est arrivé en avril ou à C'est arrivé chez Apple ?
Mais rassure-toi : j'ai réussi à en intéresser quelques uns. Suffisamment pour être la meilleure vente de l'année pour le libraire .
Le problème c'est qu'avant il y avait le grand bain... Parce que même niveau adulte c'était pas vraiment ça. Aucune mise en avant des rayons, quand ce n'était pas une étagère avec 3 livres...
Et encore, maintenant il y a le "jeunesse", "pré-ado", "ado", "YA", et même un nouveau genre entre le YA et l'adulte, pour les 18-20 ans (sisi jvous jure msieur l'agent). Ça sera bientôt 1 catégorie par âge, puis par mois de la vie...
Le problème c'est qu'avant il y avait le grand bain... Parce que même niveau adulte c'était pas vraiment ça. Aucune mise en avant des rayons, quand ce n'était pas une étagère avec 3 livres...
Et encore, maintenant il y a le "jeunesse", "pré-ado", "ado", "YA", et même un nouveau genre entre le YA et l'adulte, pour les 18-20 ans (sisi jvous jure msieur l'agent). Ça sera bientôt 1 catégorie par âge, puis par mois de la vie...
Tu parles du New Adult, Nakara ? C'est ce que j'écris XD Pour le moment, c'est compliqué pour nos bouquins, car les ME les mettent souvent en YA, mais on touche à des sujets qui sont un peu plus adultes et surtout de manières moins manichéenne et radicale dans la vision des choses. La grosse différence se place dans les nuances du discours. Le problème, c'est qu'il y a tellement d'histoire maintenant que ça devient fouillis ^^' Tout ce qui n'est pas adulte nécessite une vigilance particulière et la classification devient la norme pour éviter que de jeunes enfants tombent sur des livres qui sont proches de leur âge, mais qui ne leur conviennent pas à cause des thèmes abordés ou de la manière dont on les aborde. Je te rejoins sur le fait que ça fait beaucoup de sous catégories, mais honnêtement en NA on parle de choses qui ne touchent pas les 14 - 16 ans, ou seulement une petite partie d'entre-eux. Je vais rester sur l'exemple de ma trilogie, mais c'est le cas pour beaucoup d'autres livres, où je déconseillerais plus que fortement sa lecture en dessous 16 - 17 ans grand minimum.
VOILA LE NEW ADULT !!!! Je n'avais plus le nom en tête et grosse flemme de le chercher XD
Mais disons que pour moi jeunesse ça va jusqu'à 10 ans, ado jusqu'à 16/18, et le YA 16/18 à 20/22 grosso modo, puis après c'est de l'adulte. J'ai un peu de mal à comprendre l'intérêt d'une catégorie spécifique pour les jeunes de 14/15 ou 15/16, dans le sens où entre ces âges-là, ce sont les mêmes classes, les mêmes établissements scolaires plutôt, et même si on évolue beaucoup, jamais on ne change radicalement en 1/2 ans, ou alors seulement pour des exceptions. Et je mixte ça avec le fait que tous les auteurs ne vont pas avoir le même style ni aborder les mêmes problématiques, et certains textes seront un peu + "durs" que d'autres (donc + adaptés aux 15/16 que 14/15 ?). Sinon quel intérêt si tous les livres sont vraiment des copiers collers ?
Déjà que j'étais assez peu convaincue par le YA, je le suis encore moins par le NA Pour moi du coup ce que tu classes en NA, je le mets en NA. Après tout en adulte on ne fait pas de différence, alors que les expériences de vie sont quand même radicalement différentes entre 25 et 50 ans.
VOILA LE NEW ADULT !!!! Je n'avais plus le nom en tête et grosse flemme de le chercher XD
Mais disons que pour moi jeunesse ça va jusqu'à 10 ans, ado jusqu'à 16/18, et le YA 16/18 à 20/22 grosso modo, puis après c'est de l'adulte. J'ai un peu de mal à comprendre l'intérêt d'une catégorie spécifique pour les jeunes de 14/15 ou 15/16, dans le sens où entre ces âges-là, ce sont les mêmes classes, les mêmes établissements scolaires plutôt, et même si on évolue beaucoup, jamais on ne change radicalement en 1/2 ans, ou alors seulement pour des exceptions. Et je mixte ça avec le fait que tous les auteurs ne vont pas avoir le même style ni aborder les mêmes problématiques, et certains textes seront un peu + "durs" que d'autres (donc + adaptés aux 15/16 que 14/15 ?). Sinon quel intérêt si tous les livres sont vraiment des copiers collers ?
Déjà que j'étais assez peu convaincue par le YA, je le suis encore moins par le NA Pour moi du coup ce que tu classes en NA, je le mets en NA. Après tout en adulte on ne fait pas de différence, alors que les expériences de vie sont quand même radicalement différentes entre 25 et 50 ans.
Un orphelin de 10 ans
qui a vu ses parents mourir sous un bombardement et un petit londonien né au
sein d'une famille de diplomates ont-ils la même maturité, la même vision du monde,
les mêmes goûts ? Le lecteur de 16 ans qui lit chaque jour depuis ses six ans
trouvera sans doute vu-et-déjà-vu qui roman qui paraîtra novateur a un lecteur
de 18 ans dont c'est le premier livre ! N'avons-nous pas envie parfois à 50 ans de relire un roman
découvert à 20 ans ?
L'âge n'a pas grand-chose à voir, ce qui serait utile pour
le lecteur c'est d'avoir la composition (comme les ingrédients pour un plat préparé !) pour
savoir s'il y a un composant auquel il est allergique (crime, sexe, torture,
etc.).
Toutes ces classifications sont artificielles et ne servent comme
d'habitude qu'à lisser la masse pour le confort de ceux qui gagnent de
l'argent, pas pour celui des lecteurs hélas.
Oh je ne dis pas le contraire. Trop d'étiquette peut être aussi néfaste voire plus que l'absence d'étiquettes. Parce qu'un roman n'est pas forcément "adulte" bien qu'il contienne des passages légèrement érotiques. De même, n'est pas forcément jeunesse un roman qui parle de quête d'identité. C'est vrai... selon les préférences de chacun. Je voulais plutôt dire que je ne suis pas vraiment convaincue par la multiplication des étiquettes, une nouvelle catégorie correspondant parfois plutôt à une nouvelle collection chez un éditeur. Et les fonds derrière en librairie et bibliothèque ne suivent pas forcément ! Le YA est présent déjà depuis un bon nombre d'années, et pourtant dans la bib où je travaille il n'a pas de vrai place dans les étagères, c'est plutôt un fonds mobile de quelques dizaines de titres, placé prêt de l'accueil et des périodiques pour lui donner un peu de visibilité. C'est aussi ça le problème : malheureusement les étagères et espaces dans les commerces/bâtiments publics ne peuvent pas être étendus à l'infini.
........... Je voulais plutôt dire que je ne suis pas vraiment convaincue par la multiplication des étiquettes, une nouvelle catégorie correspondant parfois plutôt à une nouvelle collection chez un éditeur. ......
oui oui, c'est ce que j'avais compris et j'abondais dans ton sens là
Tu sais, si ça ne tenait qu'à moi, je classerais mes romans dans "adulte" parce que je parle de sujets vraiment trash parfois (enfin, parfois... disons plutôt tout du long), mais comme il y a de la magie, on le met direct en Young Adult. Je déteste ce raccourci. Sauf que YA, on est d'accord que c'est ados en gros et mes personnages sont plus vieux, voire beaucoup plus vieux. Le "New Adult" pour moi, c'est une manière de désigner la cible de lecteurs. Je pense qu'il faut le prendre comme ce que c'est : une classification pour la cible marketing, mais je suis d'accord que ça va trop loin. Le souci, c'est que ces termes viennent des US où tout est classifié, sauf que chez eux, c'est très clair. La démarcation est bien nette. Tu as la vidéo de Jenna Morecci qui donne un bon aperçu de ça si ça t'intéresse Elle propose même un quiz à la fin pour classer différents romans et effectivement, c'est assez simple après ^^' Mais nous en France, on a tout mélanger d'un coup, ce qui fait qu'on a un gros fouillis avec des YA qui ne devraient pas l'être par exemple, tout ça parce qu'on se base sur l'âge du personnage et non sur l'histoire en elle-même. Quand elle parle de Harry Potter, elle le considère comme du YA, alors que nous c'est jeunesse
Quand on avait parlé de ces étiquettes, dans un autre post, on était surtout d'accord pour dire que ça servait aux libraires... (étiqueter = caser dans le bon rayonnage) Après, au collège je comprends que pour éviter de rebuter l'enfant, on commence par une écriture plus "light" (je parle bien de la forme, pas du fond). Combien de gamins dégoûtés à vie par Flaubert ou Molière ? C'est bien le style qui pose problème à 12/13 ans. L'adultère ou le meurtre/le suicide dans les écrits, ça pose problème à personne^^ Ensuite... ben heureusement, on ne demande pas la carte d'identité aux ado ^^ Les plus matures et/ou intéressés savent se diriger tout seul vers l'espace "adulte". Et l'explosion des séries type HBO ou films type SdA joue sur la promotion de telle ou telle histoire. Franchement, je fais confiance aux gens, ceux qui le souhaitent ne restent pas plantés devant tel rayon. (Au passage, je ne parle pas du cliché lourd-dingue qui persiste en France, et qui considère les écrits de l'Imaginaire comme de la pseudo-écriture, même si on progresse)
Quand on avait parlé de ces étiquettes, dans un autre post, on était surtout d'accord pour dire que ça servait aux libraires... (étiqueter = caser dans le bon rayonnage) Après, au collège je comprends que pour éviter de rebuter l'enfant, on commence par une écriture plus "light" (je parle bien de la forme, pas du fond). Combien de gamins dégoûtés à vie par Flaubert ou Molière ? C'est bien le style qui pose problème à 12/13 ans. L'adultère ou le meurtre/le suicide dans les écrits, ça pose problème à personne^^ Ensuite... ben heureusement, on ne demande pas la carte d'identité aux ado ^^ Les plus matures et/ou intéressés savent se diriger tout seul vers l'espace "adulte". Et l'explosion des séries type HBO ou films type SdA joue sur la promotion de telle ou telle histoire. Franchement, je fais confiance aux gens, ceux qui le souhaitent ne restent pas plantés devant tel rayon. (Au passage, je ne parle pas du cliché lourd-dingue qui persiste en France, et qui considère les écrits de l'Imaginaire comme de la pseudo-écriture, même si on progresse)
Oui au libraire ou à tout autre professionnel du livre pour sa cible Ahah moi c'est Maupassant à cause de mon prof de français qui en était fan XD Deux ans comme ça... XD Nan mais je vois ce que tu veux dire pour la forme, ce n'est pas ces vieux écrivains qui donnent envie aux collégiens de lire, soyons honnêtes Bien sûr les thèmes durs des livres pour les plus vieux ne vont pas forcément choquer les 12 - 13 ans, mais ils ne sont pas la cible ^^' Après, il y a des livres très durs pour ces tranches d'âge là et bien sûr, même sans ça, certains jeunes se dirigent naturellement vers des livres plus "matures"
(Oh lala, ce cliché donne des envies de meurtre parfois... La "mauvaise" littérature, grrrrr )
Ma prof de français nous faisait lire de tout y compris la
planète des singes et la guerre des mouches, peut-être est-ce sa "faute"
si j'ai pris goût à l'imaginaire…
Réponses
Tu sais, beaucoup de personnes critiquent Wattpad parce qu'on y trouve de tout, mais honnêtement, c'est une expérience incroyable qu'être directement en contact avec ses lecteurs
Non, non, la suite est assez attendue apparemment ^^' Après, j'avais déjà dans l'idée de le faire, alors je n'ai pas peur de me lancer dedans ^^' Par contre, si je n'avais pas eu envie d'écrire une suite, je ne l'aurais pas fait, car se forcer n'est jamais bon
Et toi alors ? Tu as essayé de te confronter directement aux lecteurs sur une plateforme ? C'est quelque chose qui te tente ? Ou au contraire, tu préfères d'avoir peaufiné au maximum tes textes avant ?
Mais pour Wattpad je n'ai pas ton courage ! En fait je manque de temps, de régularité (au sens être actif au quotidien), et je suppose qu'il faut être TRÈS présent sur la plateforme (comme tu l'as dit toi-même, tu as "rushé" l'écriture de la trilogie pour ne pas perdre les lecteurs) ce qui n'est pas trop mon truc :x
Complètement d'accord avec toi pour la suite : si tu as une idée, fonce ! Surtout que tes lecteurs attendent
Je suis d'accord. One Piece, comme Dragon Ball, Naruto et autres shonen de ce genre, sont très lents en animé.
Jojo, soit on aime, soit on n'aime pas. C'est vraiment particulier.
Hélas black Butler n'est toujours pas fini. L'auteur publie un chapitre tous les 1-2 mois. On est loin de la cadence de One Piece.
@Hoinard Valérie
Wow, les avis sont impressionnants. Tu dois avoir un réel talent pour gagner le cœur d'autant de lecteurs. Lorsque j'aurais le temps, j'essaierai de lire ton manuscrit. Je pense que je passerai un bon moment.
Oh non, je n'ai pas rushé pour autant ma trilogie pour mes lecteurs, je suis allée à mon rythme malgré tout ^^ Il y avait de l'attente et je postais quand j'avais terminé une nouvelle partie
Ouiiii
Merci beaucoup Alex *rougit* Est-ce que j'ai du talent ? Honnêtement, je ne sais pas ^^' Il y a beaucoup de travail derrière aussi et puis mes couvertures de livres ont aussi joué un rôle essentiel dans ma visibilité sur la plateforme *rougit* Maintenant, c'est un flot régulier de lecteurs qui passent, grâce au bouche à oreille et aussi au fait que ma trilogie est terminée ^^'
C'est vraiment très gentil, merci !
Belle présentation.
Rassure-toi : être prolongée, c'est - en général - une bonne chose
Forcément, si tu es attirée par la fantasy, tu sera forcément inspirée par la littérature anglo-saxonne, vu que les éditeurs de fantasy français, tu peux les compter sur les doigts de la main d'un manchot...
Le "système NP" est non seulement très bien pour les raisons que tu cites, mais quand en plus tu participes au forum comme tu le fais, tu apprends plein de trucs.
Donc en ce qui me concerne, c'est davantage mon goût pour le cinéma qui m'a amené à l'écriture. Car devant mon Libre office, je n'ai pas de directeur de production pour me dire que la scène que je viens d'écrire coûtera trop cher ! Que j'écrive : "Janine trempe avec délice son pain dans le café du matin" ou "Janine voit 15000 aéronefs venus d'ailleurs attaquer son village", c'est kif kif pour un éditeur. Pour un producteur de ciné, c'est juste la différence entre quelques euros ou hypothéquer sa baraque...
Une amie ayant un temps bossé pour EuropaCorp a chiffré le budget nécessaire à la réalisation de mes deux romans publiés sur NP. Le moins cher parmi ceux déjà évalués à l'heure où j'écris ces lignes s'en tire avec 50 millions d'Euros (La fille de demain), tandis que le plus onéreux (C'est arrivé en avril) va chercher dans les 150-200 ! Sans surprise, je t'avouerai ne pas disposer d'une telle somme sur mon compte en banque. Donc pour que mon imaginaire se concrétise, il fallait que j'en fasse des films... de papier. Et force est de constater que c'est exactement ainsi qu'il a été perçu par mes lecteurs
Voilà voilà. Le Spielberg frustré en moi s'exprime donc à l'écrit, sous la forme de romans au style cinématographique...
Et vous, vous sentez-vous davantage inspirés par vos lectures ou vos visionnages ?
Il est vrai que la SFFF n'est pas le genre le plus plébiscité en France, mais les ME fr & auteurs de l'imaginaire ne sont pas si rares finalement. Si tu parles de grandes ME, peit-être (Bragelonne - dans la sauce en ce moment -, L'Atalante, Mnémos, Léha, La Volte, Albin Michel Imaginaire, etc...) mais il y a au final beaucoup d'autres ME qui se démarquent et à qui je souhaite un bel avenir, car la SFFF connaît une ampleur sans précédent en France. Je ne sais pas à quoi on peut attribuer le mérite, peut-être le cinéma/les séries justement, peut-être même le YA qui, même s'il est un genre fourre-tout possède pas mal de fantastique & fantasy dans ses étagères.
Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer Karine du coup, mais c'est bien de savoir qu'autant de personnes s'impliquent personnellement pour aider les jeunes auteurs. Via l'histoire de Bragelonne & des Imaginales, le rapport auteur/éditeur est remis en question, mais ça fait plaisir de voir que certains n'attendent pas cette remise en question pour désacraliser la position de l'éditeur au détriment de celle de l'auteur en étant plus disponible & disposé à aider.
Excellent ! Je suis tellement d'accord avec toi, et c'est marrant, j'en parlais avec une amie hier. C'est un véritable avantage comparé au cinéma ou même au théâtre. La liberté est totale, et notre seule barrière, c'est l'imagination ! L'équilibre à avoir du coup, c'est de ne pas écrire ce que l'on a dans la tête en mode tout "photographique" comme on le ferait pour un film, puisque un lecteur veut parfois pouvoir se représenter lui-même ce qu'il lit sans qu'on lui impose tout, au contraire d'un film !
Du coup je suis curieuse, tes réalisateurs préférés ?
Comment ça tu ne disposes pas de 200M dans ton compte ?? Shame ! Haha. Je suis sincèrement contente de savoir que tu as trouvé l'alternative à cette passion si onéreuse et encore moins accessible que le monde de l'édition !
Pour répondre à ta question, inspirée par quoi du coup... Tout ? Comme toi je suis très éprise du cinéma, mais j'ai aussi naturellement pas mal d'imagination, surtout des rêves prolifiques. Voyager m'inspire beaucoup, aussi. Après j'aime beaucoup l'adage qui dit qu'il faut lire autant qu'écrire en tant qu'auteur, et c'est vrai qu'une lecture assidue à côté de l'écriture aide beaucoup. Bon, mais à choisir entre lectures et visionnages... Argh ! Je sais pas
Héhé... TNK seraient, selon des ufologues américains, les initiales de l'Extra-terrestre de Roswell. Comme je suis à peu près aussi beau gosse que lui et que j'ai toujours l'impression de venir d'une autre planète, ben ce pseudo s'imposait
Le problème avec les petites ME, c'est qu'elles sont souvent mal distribuées. En gros, avant d'envoyer un manu, je regarde si l'éditeur a un distributeur de qualité (Sodis, Editis, Interforum,...) avant de tenter. Si c'est pour se retrouver mal distribué, je peux faire mieux en autoédition, donc... d'ailleurs c'est l'élément qui m'a décidé à tenter NP : ils sont distribués par Interforum, donc ça vaut le coup. D'ailleurs la première chose que j'ai faite en débarquant sur NP était de voir qui les distribuait. Si l'info n'avait pas été spécifiée ou si le distributeur de cette ME avait été un bof-bof, ça aurait été tchao immédiatement.
Autrefois, quand Karine n'était pas surbookée de boulot, ses conseils étaient très intéressants. Tu peux encore les retrouver dans certains fils de discussion sur ce forum. D'ailleurs ma façon de remplir mes fiches est directement influencée par ses remarques à ce sujet. Je pense que ça a trait à l'histoire personnelle de cette éditrice, qui elle non plus ne vient pas "du sérail", mais qui a force de travail a su se forger un nom. Elle sait donc ce que c'est que de démarrer tout au bas de l'échelle, et ça se sent qu'elle ne l'a pas oublié. Je ne sais pas si tu es allé voir sur le FB des NP, mais on peut y trouver une intervention de Karine sur Sud Radio, intervention où l'on sent bien l'état d'esprit de cette dame, et de la ME en général.
Oh, nous avons nos limites même à l'écrit. Je me demande d'ailleurs comment mon prochain "gros" projet, va tenir en moins de 1.000.000 de signes, taille au delà de laquelle toute première oeuvre est rédhibitoire (je considère chaque roman comme première oeuvre tant que je n'aurai pas "percé", car factuellement, je suis un inconnu aux yeux des masses, un inconnu qui doit encore faire ses preuves).
Passons à mes réals préférés :
Aux USA : Spielberg, Cameron, Nolan, Joe Dante.
En France : Besson et Jeunet.
(D'ailleurs le nom de l'héroïne de mon prochain roman - celui qui sera en éval sous peu sur NP - est un clin d'oeil à Amélie Poulain. Comme la célèbre héroïne de Jeunet, mon héroïne a un prénom tri-syllabique qui commence par A. Quant à son nom, tu changes une lettre à Poulain, et, au moins à l'oral, tu as son nom. Hasard ? Que nenni ! Quant à la référence à Besson, la serial-lectrice Charlène Perrier l'a très bien sentie dans ma Fille de demain
Je n'ai hélas pas encore eu l'occasion de beaucoup voyager et ne suis encore jamais sorti d'Europe, même si l'hiver prochain je compte rejoindre ma co-auteure sur un autre de mes projets, pour terminer notre livre commun ensemble, sans jongler avec les fuseaux horaires. Et à moins de co-écrire un livre avec une alien, j'aurais du mal à trouver une co-auteure habitant plus loin qu'elle !
Voilà voila... ça répond à tes questions ?
Du coup je te souhaite bon courage pour ce beau projet ! Une one-shot d'1M si c'est en SFFF ça se tient, même si en effet, pour un premier travail, les éditeurs auront tendance à être frileux. Mais t'inquiète ! Ils ne passeront pas à côté d'une perle s'ils en voient une, peu importe la taille !
Bien sûr que la distrib / diff est l'un des éléments clés, qui perso me font fuir toutes les petites ME. Une m'a démarchée après mon 1er échec sur NP, mais elle ne vendait ses romans que dans une seule librairie au monde. Autant dire un potentiel nul, et j'ai donc refusé.
Cela dit, il est de plus en plus dur de trouver les NP en librairie chez moi...
La promo, sur NP, c'est surtout le passage dans le catalogue France Loisirs, et un peu de promo online. Mais bon, soyons honnêtes, même chez les majors de l'édition, un premier roman - sauf si l'auteur est déjà connu pour autre chose - aura rarement plus, et bien souvent moins...
Mon projet à 1.000.000 de signes (estimés, vu que j'en suis à l'étape du plan détaillé) ne sera pas vraiment un SFFF dans la mesure où tout ce qui y est raconté pourrait se dérouler réellement : il n'y a aucun phénomène paranormal, aucun élément hypothétique... tous les ingréditants existent dans notre monde réel, c'est juste que ce que j'y raconte n'a pas (encore) eu lieu. Voilà d'ailleurs pourquoi je qualifie ce projet davantage de thriller.
Pirater une sonde interplanétaire ne me paraît pas impossible, un avion militaire expérimental convertible en sous-marin fonctionnant en mode MHD sous l'eau ne me paraît pas délirant, et que certaines personnes fortunées aient pu prendre des assurances face à des risques naturels improbables mais pas impossibles ne tient pas non plus de la dinguerie, le tout se déroulant dans notre monde actuel. Donc pour moi, ce n'est pas de la SFFF mais du thriller (vu qu'il y a complot, machination, crime...).
Tu as bien fait de refuser : toute cette dynamique de complications pousse certains auteurs à désespérer et à accepter quelque chose de peu avantageux. Alors que bon... Dans l'ordre idéal des choses, c'est nous qui proposons un gros travail, pour lequel on ne touche pas grand chose en +, donc on a le droit d'attendre tous ces services en retour. ^^
Je ne suis pas familière avec les ME d'autres genres, donc je ne sais pas s'ils sont aussi permissifs avec le nombre de signes ; ça n'empêche pas que tu te fasses plaisir, car c'est l'essentiel, et il sera temps de voir ce qu'ils te disent. Ça a l'air très intéressant en tout cas !
Pour la promo, NP se repose à fond sur son partenariat avec France Loisirs, ce qui est énorme déjà. Après certes, ce n'est pas comme si en plus on était invité dans tous les médias (non par narcissisme mais par envie de faire le job de promo, je précise), mais honnêtement, combien de primo auteurs, même édités par certaines des ME les plus prestigieuses, ont droit à ce traitement ?
Pour la diffusion / distrib, comme dit, NP = Interforum, donc au top.
Quant à mon projet "obèse", de toute façon, je n'ai pas moyen de faire tenir celui-ci en moins de signes. Une aventure mêlant complot scientifique, enquête, action, et une partie post-apocalyptique, ça ne tient pas en 30 pages...
(Et concernant Bragelonne, a priori pour le moment personne n'a déposé de plainte donc bon...)
De mon point de vue le rebond de la SFFF est due au YA, surtout avec toutes les dystopies : Hunger Games, La Sélection, Le Labrinthe... et avec par exemple GOT niveau adultes. Les jeux vidéo ont aussi permis de revenir vers la SFFF : puisque les mentalités changent sur le jeu vidéo, que c'est devenu totalement acceptable, normal et même une qualité parfois (le métier de streamer, discord et twitch n'existeraient pas sinon), il en va de même avec la SFFF, qui n'est plus quelque chose réservé aux nerds. De toute manière la fantasy plus particulièrement était très liée au domaine du RP : Donjons et dragons pour ne pas le citer. Et donc on le voit par exemple avec les livres du Sorceleur qui se vendent toujours, et qui là en + ont une nouvelle édition.
C'est aussi un phénomène de génération, mais venu par le prisme de la jeunesse : l'imaginaire est beaucoup plus facile à inclure dans les histoires d'enfants, il en est justement la base, et ceux qui ont grandi avec Harry Potter ont maintenant la trentaine, et ils ont été vraiment le pivot pour le retour de l'imaginaire, avec tous les films et la promo autour. Dans le même temps il y a eu aussi les films du Seigneur des Anneaux, donc jeunesse + écran = explosion du genre.
Comme je l'ai dit plus haut je suis d'accord pour le YA, mais c'est sûr que l'avènement de films/séries FF a fait le taf : Harry Potter quand on était jeunes comme tu dis, Seigneurs des anneaux/Le Hobbit, GoT, Narnia, Percy Jackson... En tout cas tu as bien raison, le RP a fait son chemin aussi et tout ça mène à un phénomène générationnel, et ça c'est très cool !
Tu sais, "de mon temps" (ça ne me rajeunit pas !), on kiffait Star Wars, Star Trek, Retour vers le futur, Alien... donc déjà "à mon époque", la SF avait sa place, qu'elle se déroule dans un monde créé ex-nihilo ou qu'elle s'incruste dans le monde réel, comme dans les aventures de l'autre gus à la Delorean volante. Quant à D&D, il a connu sa première version en... 1974. 1974.
En 1974, Mauricette avait 32 piges, Mike Brant cartonnait à la radio et Jul n'était pas encore né (moi non plus au passage). C'est te dire à quel point ça remonte à loin maintenant...
"Temps X", l'émission culte de SF des frères Bogdanoff a connu son premier numéro sur TF1 en 1979, et lorsque le dimanche soir TF1 passe un film de SF, c'est le carton d'audience assuré. Donc à part quelques éditeurs frileux dont ne font heureusement pas partie les NP, rassure-toi, les français ont bien compris que la SF n'est depuis longtemps plus un truc de geeks. C'est même le coeur de la pop-culture, comme le film Ready player one - qui se veut être une somme de cette dernière - nous le fait parfaitement voir.
Quant à Bragelonne... disons que ce qu'on apprend donne encore plus de crédit à l'un des personnages de mon nouveau roman
D'ailleurs tu m'as donné envie de revoir Ready Player One, c'était un excellent moment de cinéma pour moi !
Mais rah tu as répondu avant moi @E.Graham, je voulais dire exactement la même chose ! Avant c'était la SF, et maintenant c'est quand même + la fantasy. Et heureusement qu'on retrouve de + en + de bonne fantasy adulte
Je suis totalement d'accord avec l'idée que la différence majeure c'est la place qu'a pris le Y.A.
À mon époque (celle de ma jeunesse disons)li y avait la littérature "jeunesse", bibliothèque rose ou verte. Mais dès qu'on dépassait ces romans il n'y avait plus de classification d'âges, c'était directement "le grand bain", seul comptait alors le genre de roman qu'on choisissait : policier, romance, imaginaire.
Le Y.A. s'est inséré entre les deux, prolongement naturel du livre jeunesse et ça a amené beaucoup de lecteurs pas intéressé (ou pas encore) par la littérature adulte à continuer, alors qu'avant beaucoup ne lisait plus arrivé à l'adolescence.
Alors oui, "avant" c'était plutôt la SF, ensuite est venu l'engouement pour la Fantasy. Mais la frontière est souvent ténue entre les genres, je pensais qu'Harry Potter était plutôt du fantastique que de la Fantasy.
Le cinéma s'inspirait des romans à succès, les scénarii étaient "d'après l'œuvre de ...".
Faut-il penser que maintenant c'est l'inverse : les "jeunes" (et par là j'entends grosso-modo moins de quarante ans) ne choisissent un roman que si le film ou la série les a intéressé ? Les romanciers s'inspirent des films, série ou RP à la mode pour écrire ???
C'est bel et bien du Fantastique Harry Potter ! D'ailleurs un Youtubeur le classait en YA sans cesse dans sa vidéo alors que cette saga se place en Jeunesse...
Ça doit être le cas pour pas mal de lecteurs de choisir un livre si le film a intéressé (Petit Pays notamment a été beaucoup lu après la sortie du film, GoT aussi). Finalement le nombre de 'jeunes' qui ne lit pas est assez impressionnant (dans mon entourage, p-ê 1/6 lit ?) mais quasi tous consomment de l'image, séries/films/JV.
Les auteurs, eux, lisent en grande majorité je pense, donc pas sûr qu'ils s'inspirent tous du domaine visuel. Mais bon forcément ça joue. Perso les jeux vidéo sont une grande source d'inspiration.
Ça montre aussi que le Divertissement cherche vraiment à s'adapter aux consommateurs d'ajd et décide de tout adapter en série/film et ça, ça n'a pas changé, seulement augmenté. Et c'est vrai que ça ne donnera pas envie aux spectateurs de se mettre à la lecture, puisque regarder/écouter reste un effort moindre que de lire/imaginer... Ça requiert moins de concentration et puisqu'on la perd avec tous ces réseaux sociaux, écrans, etc., beaucoup n'iront jamais se plonger dans un bouquin mais iront voir s'il a été adapté.
Preuve que je suis resté bloqué à mon époque : en matière d'imaginaire, je reste désespérément bloqué en SF, et peu perméable à la "Fantasy" (bien qu'il y ait des exceptions, bien sûr). Disons que j'ai un imaginaire plus basé sur la science que sur la magie, que j'ai du mal à cerner car pour que la "magie" opère, il convient que l'auteur en limite bien la portée. C'est un peu le problème que j'ai avec Harry Potter. Avec lui, c'est toujours la même chose : j'ai un problème, il existe un sortilège pour le résoudre, et hop, abracadabra, c'est dans la boîte ! Mais bon, ça doit être moi, vu que d'après mes sources, les romans narrant les aventures du sieur Harry auraient un peu marché...
Le problème, c'est qu'avec ce genre d'imaginaires, à la vitesse où vont les choses, le roman de SF que tu commences risque de s'être réalisé en vrai avant que tu n'aies pu le terminer, et là il ne te reste plus qu'à le classer en Thriller.
Pour te dire, l'un de mes projets parlait d'une pandémie née en laboratoire... va savoir si la réalité n'est pas en train de nous rattraper...
Le Y.A., tout le monde ne sait même pas encore ce que c'est ! La principale librairie de ma ville n'a par exemple pas de rayon Y.A. ! Du coup, les libraires sont bien embêtés pour classer un Y.A. qui entre chez eux. Alors en désespoir de cause ils le mettent en "littérature générale" ou en "classiques" (!). C'est ainsi que Le Stream d'Amandine Peter (un NP, oui oui...) s'y est retrouvé voisin de... Platon ! Bon en même temps, je crois qu'il y a une caverne dans le Stream d'Amandine, donc oui, il y a une certaine cohérence...
Donc oui, chez moi c'est encore bibliothèque rose et verte, puis le grand bain. Par contre les pattes d'eph ne sont quand même plus de rigueur...
Oui, de nos jours, les romans touchent surtout les jeunes quand on leur parle d'adaptation ciné. Mais ça fait un bail que c'est comme ça ! Un exemple : c'est à l'annonce de l'adaptation de "Jurassic Park" de Crichton par Spielberg que France Loisirs a publié le bouquin, que j'avais lu à l'époque, un an avant la sortie du film. J'ai à l'occasion découvert qu'on pouvait, à l'écrit, rendre un livre plus "cinématographique" qu'un film, ce qui a fait naître en moi l'idée qu'on pouvait "écrire des films". Je crois que ceux qui ont évalué mes précédents manuscrits s'accorderont pour dire qu'au moins au vu de cet objectif, j'ai accompli ma mission
Mais assurément, pour moi mes romans sont avant tout des films. La fille de demain était à mes yeux un "Besson à la TNK", C'est arrivé en avril un Spielberg TNKisé (ou l'inverse ?), et mon petit prochain, celui qui va se plonger dans le grand bain du prix des lecteurs 2021 sera un peu mon Amélie Poulain...
Pour avoir dédicacé à côté d'un stand de téléphonie mobile, tu crois que les jeunes qui entraient dans l'espace culture s'intéressaient davantage à C'est arrivé en avril ou à C'est arrivé chez Apple ?
Mais rassure-toi : j'ai réussi à en intéresser quelques uns. Suffisamment pour être la meilleure vente de l'année pour le libraire
Et encore, maintenant il y a le "jeunesse", "pré-ado", "ado", "YA", et même un nouveau genre entre le YA et l'adulte, pour les 18-20 ans (sisi jvous jure msieur l'agent). Ça sera bientôt 1 catégorie par âge, puis par mois de la vie...
Le problème, c'est qu'il y a tellement d'histoire maintenant que ça devient fouillis ^^' Tout ce qui n'est pas adulte nécessite une vigilance particulière et la classification devient la norme pour éviter que de jeunes enfants tombent sur des livres qui sont proches de leur âge, mais qui ne leur conviennent pas à cause des thèmes abordés ou de la manière dont on les aborde. Je te rejoins sur le fait que ça fait beaucoup de sous catégories, mais honnêtement en NA on parle de choses qui ne touchent pas les 14 - 16 ans, ou seulement une petite partie d'entre-eux. Je vais rester sur l'exemple de ma trilogie, mais c'est le cas pour beaucoup d'autres livres, où je déconseillerais plus que fortement sa lecture en dessous 16 - 17 ans grand minimum.
Mais disons que pour moi jeunesse ça va jusqu'à 10 ans, ado jusqu'à 16/18, et le YA 16/18 à 20/22 grosso modo, puis après c'est de l'adulte. J'ai un peu de mal à comprendre l'intérêt d'une catégorie spécifique pour les jeunes de 14/15 ou 15/16, dans le sens où entre ces âges-là, ce sont les mêmes classes, les mêmes établissements scolaires plutôt, et même si on évolue beaucoup, jamais on ne change radicalement en 1/2 ans, ou alors seulement pour des exceptions. Et je mixte ça avec le fait que tous les auteurs ne vont pas avoir le même style ni aborder les mêmes problématiques, et certains textes seront un peu + "durs" que d'autres (donc + adaptés aux 15/16 que 14/15 ?). Sinon quel intérêt si tous les livres sont vraiment des copiers collers ?
Déjà que j'étais assez peu convaincue par le YA, je le suis encore moins par le NA
Un orphelin de 10 ans qui a vu ses parents mourir sous un bombardement et un petit londonien né au sein d'une famille de diplomates ont-ils la même maturité, la même vision du monde, les mêmes goûts ? Le lecteur de 16 ans qui lit chaque jour depuis ses six ans trouvera sans doute vu-et-déjà-vu qui roman qui paraîtra novateur a un lecteur de 18 ans dont c'est le premier livre ! N'avons-nous pas envie parfois à 50 ans de relire un roman découvert à 20 ans ?
L'âge n'a pas grand-chose à voir, ce qui serait utile pour le lecteur c'est d'avoir la composition (comme les ingrédients pour un plat préparé !) pour savoir s'il y a un composant auquel il est allergique (crime, sexe, torture, etc.).
Toutes ces classifications sont artificielles et ne servent comme d'habitude qu'à lisser la masse pour le confort de ceux qui gagnent de l'argent, pas pour celui des lecteurs hélas.
Je voulais plutôt dire que je ne suis pas vraiment convaincue par la multiplication des étiquettes, une nouvelle catégorie correspondant parfois plutôt à une nouvelle collection chez un éditeur. Et les fonds derrière en librairie et bibliothèque ne suivent pas forcément ! Le YA est présent déjà depuis un bon nombre d'années, et pourtant dans la bib où je travaille il n'a pas de vrai place dans les étagères, c'est plutôt un fonds mobile de quelques dizaines de titres, placé prêt de l'accueil et des périodiques pour lui donner un peu de visibilité. C'est aussi ça le problème : malheureusement les étagères et espaces dans les commerces/bâtiments publics ne peuvent pas être étendus à l'infini.
Mais nous en France, on a tout mélanger d'un coup, ce qui fait qu'on a un gros fouillis avec des YA qui ne devraient pas l'être par exemple, tout ça parce qu'on se base sur l'âge du personnage et non sur l'histoire en elle-même.
Quand elle parle de Harry Potter, elle le considère comme du YA, alors que nous c'est jeunesse
Après, au collège je comprends que pour éviter de rebuter l'enfant, on commence par une écriture plus "light" (je parle bien de la forme, pas du fond). Combien de gamins dégoûtés à vie par Flaubert ou Molière ? C'est bien le style qui pose problème à 12/13 ans. L'adultère ou le meurtre/le suicide dans les écrits, ça pose problème à personne^^
Ensuite... ben heureusement, on ne demande pas la carte d'identité aux ado ^^ Les plus matures et/ou intéressés savent se diriger tout seul vers l'espace "adulte". Et l'explosion des séries type HBO ou films type SdA joue sur la promotion de telle ou telle histoire. Franchement, je fais confiance aux gens, ceux qui le souhaitent ne restent pas plantés devant tel rayon.
(Au passage, je ne parle pas du cliché lourd-dingue qui persiste en France, et qui considère les écrits de l'Imaginaire comme de la pseudo-écriture, même si on progresse)
(Oh lala, ce cliché donne des envies de meurtre parfois... La "mauvaise" littérature, grrrrr
Ma prof de français nous faisait lire de tout y compris la planète des singes et la guerre des mouches, peut-être est-ce sa "faute" si j'ai pris goût à l'imaginaire…