Elements graphiques dans les romans (cartes, schémas,...)

Bonjour chères Nouvelles Plumes...
A l'occasion du lancement du prix de l'imaginaire 2019, qui devra désigner l'héritier(e) du trône actuellement occupé par Dame Mélanie reine des phénix, une question qui touche particulièrement les auteurs de Fantasy (mais qui peut déborder sur d'autres genres) me taraude...
En effet, sur la page dédiée à la mise en ligne des manuscrits, il est précisé que ces derniers ne doivent comporter "Aucune dédicace, citation, remerciements, carte, schéma, photo, bibliographie ou annexe".
Bon. OK.
Mais... pourquoi ?
Avez-vous peur que les cartes, schémas ou autres photos violent les droits d'auteur d'un tiers ? (ou leur droit à l'image) ?
Bref, pourquoi cette iconophobie ? Ne gagnerait-on pas à la supprimer ou du moins à l'amender ?
Il est notoire que de nombreux auteurs de Fantasy aiment insérer des cartes de leurs mondes imaginaires dans leurs écrits... imaginerait-on le Seigneur des Anneaux de Tolkien sans sa mythique carte des Terres du Milieu ? Pourquoi alors empêcher les auteurs de ce genre de marcher sur les traces de leur maître ?
Même au-delà de la Fantasy, d'autres styles peuvent souffrir de cette limitation. Polar, thriller, aventure, SF... beaucoup de genres pourraient avoir recours à ce genre de procédés, sous la forme de Cartes au trésor, schéma griffonné par un suspect, cartes du ciel, plan d'un bâtiment, message manuscrit codé...
Qu'en pensez-vous ?
A l'occasion du lancement du prix de l'imaginaire 2019, qui devra désigner l'héritier(e) du trône actuellement occupé par Dame Mélanie reine des phénix, une question qui touche particulièrement les auteurs de Fantasy (mais qui peut déborder sur d'autres genres) me taraude...
En effet, sur la page dédiée à la mise en ligne des manuscrits, il est précisé que ces derniers ne doivent comporter "Aucune dédicace, citation, remerciements, carte, schéma, photo, bibliographie ou annexe".
Bon. OK.
Mais... pourquoi ?
Avez-vous peur que les cartes, schémas ou autres photos violent les droits d'auteur d'un tiers ? (ou leur droit à l'image) ?
Bref, pourquoi cette iconophobie ? Ne gagnerait-on pas à la supprimer ou du moins à l'amender ?
Il est notoire que de nombreux auteurs de Fantasy aiment insérer des cartes de leurs mondes imaginaires dans leurs écrits... imaginerait-on le Seigneur des Anneaux de Tolkien sans sa mythique carte des Terres du Milieu ? Pourquoi alors empêcher les auteurs de ce genre de marcher sur les traces de leur maître ?
Même au-delà de la Fantasy, d'autres styles peuvent souffrir de cette limitation. Polar, thriller, aventure, SF... beaucoup de genres pourraient avoir recours à ce genre de procédés, sous la forme de Cartes au trésor, schéma griffonné par un suspect, cartes du ciel, plan d'un bâtiment, message manuscrit codé...
Qu'en pensez-vous ?
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Réponses
Par exemple, dans mon roman que j'avais en éval en 2018, il y avait une séquence où les policiers chargés d'arrêter mes protagonistes traçaient une carte de leur cavale, qui leur permettait de visualiser leur destination probable (et donc d'anticiper leurs mouvements pour tenter de les coincer). La carte figurait dans le manuscrit original. Mais, ayant vu le point de règlement cité ci-dessus ("Aucune carte..."), je l'ai - de ma propre initiative - retirée de la version NP et remplacée par un texte précisant :
[Nota : L'interface de mise en ligne des manuscrits du site des Nouvelles Plumes
stipulant fermement qu'aucune dédicace, citation, remerciements, carte, schéma, photo,
bibliographie ou annexe ne doivent être précisés, je me suis vu dans l'obligation de supprimer le
fac-similé de l'infographie de l'inspecteur Garel, reproduite ici-même dans la version originale du
manuscrit. Cette dernière, réalisée par mes soins (et donc libre de droits émanant d'un tiers),
devrait bien entendu figurer dans la version finale du roman, s'il venait à être édité]
Enfin concernant le coût d'impression... il est évident qu'à l'époque où Tolkien a publié son roman, ces cartes avaient encore un coût, car elles devaient être gravées sous la forme d'un moule en permettant l'impression, ce qui représentait une dépense de fabrication non négligeable.
Mais quid des techniques d'imprimerie en 2019 ? Avec le tout-informatique, un visuel en pur noir & blanc devrait pouvoir s'imprimer aussi facilement que du texte, non ?
D'une résolution de 1846 x 963 pixels (15,63 x 8,15 cm en 300 DPI, la norme standard d'imprimerie de nos jours), ma carte pesait 155 KB. Soit bien moins que le texte du manuscrit.
Enfin si le talent de romancier n'est pas celui du dessinateur, bien des artistes sont multi-casquettes de nos jour. Nouvelles Plumes a bien un romancier - auteur/compositeur/interprète dans ses rangs
Maintenant, admettons qu'il eut été édité (ou que le "problème" se soit présente sur un autre manuscrit, dont j'aurais - ou non - été l'auteur) : la carte aurait-elle pu figurer dans le roman final, tel que les lecteurs l'auraient trouvé en magasin ?
Enfin quid d'un roman qui aurait besoin d'un élément graphique pour faire avancer l'intrigue ? Exemple : La célèbre énigme des neufs points, dont on ne peut trouver la solution qu'en sortant du cadre :
?
Je comptais de toute façon aller le chercher... Amandine à bien fait son travail de promo